KKM - Wolfram - 28 - Sous ces mains

Sep 10, 2007 20:43

Thème : 28 Sous ces mains
Personnage : Wolfram
Série : Kyou Kara Maoh !
Rating : Petit R
Spoilers : jusqu’à l’épisode 40
Disclaimer : Rien n'est à moi, mais on a le droit de rêver, non ?

Note : Suite de 49. Demain est quelque chose dont nous nous rappelons


La réception était une réussite. Le rire des invités résonnait dans la pièce, le cristal des chandeliers brillaient et les couples dansaient sur la piste en lumineuses taches de couleurs. Wolfram passait un bon moment - une surprise, il a toujours détesté les réceptions données par sa mère, toujours cherché un moyen de s’éclipser. Il se sentait détendu, de bonne humeur, le vin doux et sucré de Francshire aidait peut-être.
Il entendit la voix de sa mère un peu plus loin, encore en train de flirter, mais ne s’en préoccupa pas et retourna à la discussion. Sire Goerhl avait une jument pas loin de mettre bas et Wolfram envisageait de l’acheter. Il avait promis un poulain à Greta pour ses vingt ans et la réputation des haras des Goerhl n’était plus à faire.
Wolfram prit une gorgée de vin et sourit avec politesse lorsqu’on lui demanda des nouvelles de son grand-père paternel, qu’on ne voyait pas beaucoup à la Cour. Il s’apprêta à répondre une banalité-vérité, Wilhelm Von Bielefeld n’avait jamais aimé quitter ses terres, lorsqu’il vit ses interlocuteurs se figer, et une main se posa au creux de son dos, glissa sur sa taille. Wolfram se sentit sourire de nouveau, un sourire qu’il avait envie de cacher en baissant la tête parce que son cœur battait soudain un peu plus vite, qu’il savait que ses yeux devaient briller trop fort. Mais il prit une nouvelle gorgée de vin, calculée, pour se laisser le temps de respirer.
Un menton sur son épaule et il sursauta presque parce que Yuuri n’était jamais vraiment tactile, affectueux peut-être dans sa voix, dans son regard, mais pas tactile, pas en public ; Wolfram ne l’était pas non plus et il se demanda ce qui lui prenait, sentait ses joues chauffer un peu. Il ne savait pas s’il était heureux ou gêné, les deux en fait…
« Excusez-moi de vous déranger », dit la voix amicale, toujours, toujours amicale.
Les autres se coupaient la parole pour lui assurer que non, Sa Majesté était toujours la bienvenue, c’était un honneur vraiment…
Yuuri avait un mot gentil pour chacun, se souvenait de quelque chose au sujet de tous mais évitait avec soin de prononcer leurs noms. Wolfram ne doutait pas que ceux-là, il les avait oubliés. Yuuri ne le lâchait pas alors même qu’il parlait de la pluie et du beau temps et Wolfram se retint presque de respirer - toujours, toujours lorsque Yuuri le touche, comme si le moindre geste pouvait le repousser, l’effrayer.
Puis :
« Wolfram ? »
Les bras autour de sa taille disparurent mais Yuuri le contourna et lui prit le verre des doigts, le plaça sur le plateau de Sangria qui devait l’avoir suivi, pour pouvoir les porter à ses lèvres. Elles effleurèrent la main de Wolfram qui se figea d’embarras. Les yeux noirs se relevèrent, pétillants de fierté enfantine.
« Me feras-tu l’honneur de m’accorder cette danse ? »
Wolfram avait envie de disparaître sous le plancher, c’était stupide, complètement stupide, il n’était pas… il n’avait pas besoin…
Le regard de Yuuri était tellement content que Wolfram hocha la tête, une fois et vite, la gorge serrée, gêné, si gêné et… si heureux et c’était ridicule et stupide…
Yuuri sourit de toutes ses dents, s’excusa pour eux auprès des autres et l’entraîna avec cette joie d’enfant au milieu des autres couples. Les danseurs s’écartèrent pour leur laisser de la place, au milieu, en plein milieu, leur sourirent.
Yuuri, une main posée sur sa poitrine, se pencha sentencieusement. Wolfram eut envie de lui taper dessus mais conscient des regards qui les entouraient, se contenta d’accepter une main de Yuuri sur sa taille, une autre dans la sienne. Le sourire de Yuuri était indécent de joyeuse satisfaction.
« J’avais envie de danser avec toi, lui dit-il.
- Et tu étais obligé de faire toute cette cérémonie ? répliqua Wolfram.
- Gunther me l’a apprise », déclara Yuuri comme s’il attendait des félicitations.
Yuuri n’était pas le meilleur des danseurs, les leçons avaient été douloureuses et il avait fallu du temps avant qu’il ne maîtrise un minimum l’art de mener.
« Wolfram a qu’à le faire, lui ! 
- Votre Majesté, c’est la coutume ! »
Le Roi, le Maoh, se devait mener la danse en toute circonstance.
Yuuri n’était pas le meilleur des danseurs et Wolfram n’aimait pas vraiment danser mais Yuuri avait la main sur sa taille, les doigts dans les siens. Il ne le lâchait pas du regard, un sourire aux lèvres, le regardait comme s’il n’y avait que lui dans la salle et Wolfram arrêta de respirer encore, sentit son cœur se tendre douloureusement dans sa poitrine, parce qu’il avait toujours voulu… tellement désiré… tellement, tellement… et Yuuri le lui offrait comme si c’était normal, comme si ça n’avait rien d’extraordinaire.
Il avait envie de murmurer le nom de Yuuri, il en étouffait de répondre à ce regard, d’être sûr que Yuuri savait.
Yuuri ne lui avait jamais dit « je t’aime » et Wolfram ne l’avait jamais répété depuis ce jour où ils avaient trouvé les ours-abeilles, mais dans ces moments-là il se disait que ça n’avait pas d’importance. Même s’il lui arrivait de les guetter, ces mots, même si parfois il restait réveillé après que Yuuri se soit endormi, serré contre lui, avec l’espoir de les voler dans son sommeil.
« Wolfram… »
Yuuri se pencha, se rapprocha un peu plus que les règles de bienséance ne le dictaient.
« Tu sens bon », murmura-t-il, son souffle dans le cou de Wolfram.
Il frissonna, aurait voulu fermer les yeux, protester, s’indigner, ils étaient en public, ils étaient le couple royal, et Yuuri… Yuuri…
Le sourire de Yuuri avait disparu mais leurs fronts se frôlaient presque.
« Yuuri », commença Wolfram pour le réprimander, à quoi jouait-il, se rendait-il compte de l’image qu’ils donnaient, mais sa voix le trahit et ce fut un murmure essoufflé qui se fit entendre.
La musique s’arrêta un court instant pour laisser aux danseurs le temps de changer de partenaire et Yuuri s’écarta de lui. Wolfram fut incapable de cacher sa déception, mais il n’eut même pas le temps de se remettre, la main de Yuuri était dans la sienne et le tirait hors de la piste de danse.
Ils étaient le couple royal et tous les regards les suivirent et tous les regards les virent sortir de la salle de bal et tous les regards savaient…
« Yuuri ! On ne peut pas quitter la réception comme ça ! »
Yuuri se tourna vers lui sans ralentir mais il souriait de nouveau.
« Mais si ! Personne ne remarquera, de toute façon ! 
- Tu es le Maoh ! Tout le monde nous a vus sortir !
- Eh bah, c’est pas grave, Gwendal et les autres se débrouilleront très bien sans moi !
- Yuuri ! Ce n’est pas le problème ! »
Yuuri s’arrêta soudain sans prévenir, Wolfram lui rentra presque dedans, mais leur collision se transforma en étreinte.
« Tu m’as lâchement abandonné avec Gunther, déclara-t-il, j’ai mis un temps fou à te retrouver et en plus tu avais l’air de t’amuser ! Wolfram… »
Yuuri le regarda et Wolfram avala sa salive, furieux de se sentir trembler.
« Est-ce que tu sais à quel point tu es beau ? lui dit Yuuri. Tout le monde sur son trente et un et personne ne t’arrive à la cheville, personne ! Et tu oses me faire des crises de jalousie, alors que tout le monde ne regarde que toi ? »
Yuuri posa les lèvres sur les siennes avant que Wolfram ne proteste, ne réplique. Le baiser était presque agressif.
« Qu’était-ce qu’il te prend ? demanda Wolfram, essoufflé.
- Tu es magnifique, répéta Yuuri, sa voix presque douloureuse.
- Yuuri ? »
Yuuri le serra si fort que Wolfram pour la première fois, chercha à le repousser.
« Tu m’étouffes ! Yuuri, qu’était-ce que tu as ?
- Allons prendre des vacances sur Terre, déclara-t-il. Pas chez mes parents, on pourrait se faire un truc tous les deux, genre dans un onsen, c’est bien ça, les onsen.
- Un quoi ?
- Un onsen, c’est des sources d’eau chaude, avec un hôtel et tout. C’est le bon moment, tout est calme et Greta peut aller chez Béatrice si elle a envie. On serait juste toi et moi.
- Juste toi et moi… ? »
La voix de Wolfram avait vacillé mais il fronça tout de suite les sourcils. Yuuri agissait de façon incompréhensible ce soir.
« Qu’est-ce que tu racontes, tu ne peux pas décider de prendre des vacances comme ça !
- Bien sûr que si ! On a qu’à sauter dans le bain, je nous amène sur Terre et…
- Tu es complètement irresponsable ! »
Yuuri se renfrogna et s’écarta. Wolfram se sentait désemparé, un peu fâché, n’arrivait pas à comprendre à quoi pensait Yuuri. Quoique c’était tellement lui, à la fois, de décider les choses et de foncer sans s’occuper des répercussions !
«  Je veux juste passer du temps avec toi ! On n’est jamais tranquilles, ici, il y a toujours un truc pour nous déranger ! On peut même pas… faire la grasse matinée, faut toujours que quelqu’un vienne nous chercher dans notre propre chambre ! Et puis… »
Yuuri leva les bras en l’air de frustration.
«  Tu… enfin, j’ai l’impression que… depuis qu’on est mariés, tu…
- Je quoi ? s’irrita Wolfram.
- T’es plus autant… autant avec moi ! »
Il y eut un instant de silence, pendant lequel Wolfram dévisageait son époux avec stupéfaction.
« Qu’était-ce que tu racontes encore ?
- C’est vrai ! insista Yuuri avec véhémence. Avant tu… tu m’aurais jamais laissé seul à une réception !
- Tu es ridicule !
- Il n’y a pas que ça ! Tu ne m’attends plus avec Greta quand je travaille …
- Tu travailles toute la journée !
- … tu dors déjà quand je rentre tard…
- Ce qui ne t’empêche pas de me réveiller à chaque fois, en tout cas !
- … tu n’es plus aussi jaloux…
- Je fais des efforts ! s’indigna Wolfram. Il faudrait savoir ce que tu veux !
- Oui mais… enfin, même généralement, t’es plus… c’est plus comme avant. Tu vois, alors que je veux passer du temps juste avec toi, tu dis tout de suite non !
- Ce que tu viens de proposer est complètement déraisonnable !
- Et c’était raisonnable, peut-être, de te glisser sur le bateau pour Bandarbia alors que tu es malade en mer ? D’aller au bout du monde et manquer tomber dans un ravin pour me retenir ?
- Ça n’a rien à voir ! rétorqua Wolfram. C’est parce que…
- Si tu me dis que c’est parce que je suis ton roi, je te promets que…
- Ce n’est pas parce que tu es mon roi ! C’est parce que moi je ne suis pas le roi et que je pouvais bien plus facilement faire des choses déraisonnables !
- Oui, et bien tu ne fais plus jamais rien de déraisonnable !
- Je n’ai plus le même statut non plus ! Je suis ton consort, au cas où ça t’aurait échappé ! J’ai des responsabilités en plus depuis que nous sommes mariés !
- Eh bien dans ce cas-là on aurait mieux fait de pas se marier ! »
Ils se figèrent tous les deux. Wolfram avait senti sa poitrine se compresser brutalement, la nausée monter à toute vitesse, avec de la panique, une panique aveugle. On est mariés, on est mariés, arrête de t’affoler ! Mais s’il veut divorcer, s’il…
« Wolf, je… »
Wolfram recula d’instinct lorsque Yuuri voulut le toucher. Après la panique, la fureur, parce que la colère c’était tout ce qu’il connaissait pour se protéger, et ça faisait mal, Yuuri n’avait pas le droit de dire ça, pas le droit, et il n’avait qu’à divorcer s’il y tenait, il n’avait qu’à, qu’à…
Deux bras se refermèrent autour de lui et il voulut se débattre, mais peut-être qu’il ne voulait pas vraiment se libérer parce que Yuuri le contint sans difficulté.
« Lâche-moi ! cria Wolfram d’une voix étranglée.
- Non ! Non… Je suis désolé, Wolf, c’est pas ce que je voulais dire ! Je le pensais pas, je le pense pas, je regretterai jamais de t’avoir épousé, t’entends ? Je regrette rien ! Rien ! Ou plutôt si… »
La respiration de Wolfram était laborieuse, il s’accrochait désespérément à sa colère, refusait de rendre son étreinte à Yuuri.
« Je regrette d’avoir mis tant de temps, avoua Yuuri dans son cou. Si tu savais comme je regrette… »
Inspire, expire, inspire, expire…
« Tu… je sais pas si tu te souviens, mais tu… tu m’as dit il y a longtemps… j’étais, enfin, ça faisait pas longtemps que j’étais arrivé… Tu m’as dit… Tu m’as dit que tu m’aimais, tu sais c’est quand on a trouvé les ours-abeilles et, euh…
- Je me souviens », répondit Wolfram d’une voix tendue.
Il se souvenait et il aurait préféré le contraire. La réponse de Yuuri avait peut-être été la pire qu’il aurait pu jamais recevoir.
C’était Yuuri qui aurait dû avoir oublié. Après tout, ça n’avait pas compté pour lui.
« T’as le droit de me traiter de mauviette, dit Yuuri. T’as le droit parce que je suis terrifié. J’ai peur de m’être réveillé trop tard.
- … trop tard ?
- J’ai peur que tu m’aimes plus. Plus vraiment. Plus comme avant. »
Wolfram ne répondit rien sur le coup, trop incrédule. Trop sonné. Yuuri avait peur de quoi ? Mais qu’est-ce que… où est-ce que…
« Tu… T’as attendu tellement longtemps, et quand j’y pense j’ai été… j’ai été tellement stupide… Et t’es tellement beau, Wolf, tu pourrais, t’aurais pu aimer n’importe qui d’autre plutôt que moi…
- Tu… tu… Comment oses-tu ? » cria soudain Wolfram.
Il bouscula Yuuri, le soulagement tout aussi plus facile à exprimer par la colère.
« Comment tu peux douter de moi comme ça ? Qu’est-ce que tu crois ? Que mon amour est si faible ? Pour qui tu me prends ? Mais quelle mauviette tu peux faire !
- Wolfram…
- Alors c’est pour ça, toute cette comédie ce soir ? J’aurais dû me douter que tu…
- Wolfram !
- Quoi, mauviette ? »
Yuuri souriait d’un air idiot. Wolfram, méfiant, attendit, puis le brun lui prit le visage entre les mains et l’embrassa à leur entrechoquer les dents.
« Humph ! » protesta Wolfram.
Yuuri le relâcha pour mieux l’embrasser encore et Wolfram ne put rien faire d’autre que répondre, submergé par la passion soudaine de son époux. Puis ses lèvres quittèrent sa bouche pour aller se cacher dans son cou encore une fois.
« Wolf… »
Yuuri tremblait dans ses bras. Wolfram, un peu essoufflé, allait resserrer son étreinte lorsque le brun s’écarta soudain et le prit par la main, le tira de nouveau en direction de leur chambre.
« Lâche-moi, Yuuri, je peux marcher tout seul.
- Je ne veux pas te lâcher, je ne veux plus jamais te lâcher.
- Les gardes vont nous voir !
- Et alors ? On est mariés, non ? »
Wolfram en resta un instant bouche bée. Yuuri, prude Yuuri qui était déconcerté et rougissait à la moindre allusion ? Ça allait avec son comportement de ce soir, quelque part, mais Wolfram avait la furieuse envie de vérifier ses yeux, s’assurer que c’était bien à Yuuri qu’il parlait et pas son alter ego, bien que Yuuri n’avait plus besoin de sa forme alternative depuis des années. 
Ils entrèrent dans leur chambre et la porte à peine fermée, Yuuri l’embrassait de nouveau, toujours aussi passionné, presque désespéré. Il y avait autre chose, autre chose derrière cette attitude, ce n’était pas un simple doute, une peur de passage.
Yuuri cherchait encore à se rassurer. Les paroles de Wolfram n’avaient pas été suffisantes.
Il s’arracha avec difficulté aux lèvres de son époux, prit un instant pour respirer, les yeux plongés dans les siens, tandis que ses mains allaient presque d’elles-mêmes se glisser sur sa nuque, puis dans les cheveux noirs.
Cette fois Wolfram prit l’initiative du baiser et ce fut comme un déclencheur. Sans cesser de l’embrasser, Yuuri commença à le déshabiller, le foulard d’abord pour libérer le reste de sa gorge, puis la veste, les boutons auxquels ses doigts trop fiévreux s’accrochaient. Wolfram se retint d’intervenir malgré sa propre impatience, laissa Yuuri faire ce qu’il voulait.
Son ventre eut un léger spasme lorsque les doigts de son époux se posèrent dessus, glissèrent sous la chemise pour caresser la peau nue, un instant, avant de déboutonner de nouveau. Le baiser fut interrompu pour reprendre plus bas, un au creux de la gorge, puis juste en dessous, là où le premier bouton s’était ouvert, puis au deuxième et au troisième, et une main frôla un téton, comme par accident. Wolfram frissonna.
Trop impatient pour tout défaire, Yuuri fit glisser la chemise encore à moitié boutonnée des épaules de Wolfram, le pressa contre lui. Ses propres vêtements le gênaient mais dans sa hâte il ne savait pas par quoi commencer, ne voulait pas lâcher Wolfram mais voulait sa peau contre la sienne.
Wolfram reprit alors l’initiative, déshabilla Yuuri à son tour avec urgence.
C’était la première fois qu’il n’y avait pas d’embarras, même pas un semblant de maladresse ou de timidité venant de son époux. Yuuri avait toujours un moment d’hésitation avant l’amour, une sorte de prudence dans ses caresses. Il demandait toujours avant de prendre une initiative, comme si… comme s’il avait peur que Wolfram lui refuse quoique ce soit.
Comme si Wolfram pouvait lui refuser quoique ce soit. Comment Yuuri pouvait encore douter ?
Mais cette fois il ne demanda pas avant de toucher, de caresser, pris d’une passion frénétique dans laquelle Wolfram se laissa emporter avec délice, abandonnant à Yuuri le soin de les enflammer tous les deux.

¤

Un peu plus tard, Yuuri posa la tête sur son ventre, une main possessive en travers de sa taille et Wolfram lui caressa les cheveux, doucement.
« Si… si tu veux aller à ton on… sen, on en parlera à Gunther demain, on peut arranger nos emplois du temps. »
Yuuri déposa un baiser au-dessus de son nombril.
« Je t’aime, Wolf, dit-il d’un ton sérieux.
- Bien sûr, rétorqua Wolfram d’un ton hautain, la gorge serrée. Tu ne peux rien faire sans moi. »
Yuuri ne répliqua pas.

(fin)

commencé en 2006, achevé le 12 avril 2007
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