10 décembre - Chassé par les anges du paradis originel - Yu-Gi-Oh !

Dec 10, 2011 12:36

Auteur : soleil_ambrien
Jour/Thème : 10 décembre/chassé par les anges du paradis originel
Fandom : Yu-Gi-Oh !
Personnage/Couples : Pegasus/Cecilia, Pegasus/Kaiba
Rating : PG-13 pour thèmes religieux dévoyés et truc un peu malsain
Disclaimer : Tout appartient à Kazuki Takahashi
Prompt : « Du Pegasus/Kaiba », pour petite_dilly
Note : J’ai eu du mal à l’écrire, car ce n’est pas l'un de mes ships habituels ; mais j'espère que cela te plaira quand même ! :)
Participation au vote de fin de mois : Non

Son enfance avait été un véritable Eden. Le confort, l’argent, et surtout l’amour : tout lui avait été donné. La vie avait choyé Maximilien, en avait fait un être béni parmi tous. Avec Cecilia à ses côtés, son existence ne pouvait s’écouler que d’une manière douce et harmonieuse.

Lorsqu’il l’avait perdue, tout s’était écroulé autour de lui, à l’instar des tours altières de l’Atlantide qui s’abîment dans les flots.

Le monde n’avait plus de sens, tout n’était plus qu’un chaos innommable. Désormais, il était esseulé, désespéré, comme chassé par les anges du paradis originel - ou plutôt, par un seul ange, celui de la mort, le terrible Azazel.

Il vendit son âme pour faire revenir son épouse défunte, bascula du côté des ténèbres et des jeux des ombres. Peu à peu, sa quête effrénée pour acquérir les objets du Millénium qui lui manquaient l’éloignaient de plus et plus de l’amour qu’il avait pu éprouver par le passé, de cette passion qu’il présumait pourtant inaltérable.

Jusqu’à ce que sa route croise celle d’une autre âme damnée.

Le parcours de Seto s’avérait bien différent. La richesse, il l’avait eue, certes, mais pas l’amour - en tout cas, pas celui que Maximilien avait connu, total, absolu. La seule personne qu’il ait jamais aimée, c’était son petit frère adoré. Mais leur père adoptif n’avait jamais été là pour eux. Tout ce qu’il recherchait, c’était former des héritiers. Tâche dans laquelle il avait réussi.

La main de fer dans un gant d’une matière similaire de Kaiba faisait prospérer son entreprise. Tant et si bien que vint l’instant décisif où la KaibaCorp menaça Illusions Industrielles, la société consacrée au Duel de Monstres de Pegasus. Et l’aristocrate décida d’évincer son rival, de la manière la plus radicale qui soit.

Mais ce n’était pas si facile. Depuis son plus jeune âge, Seto était habitué à se battre. À l’orphelinat, il avait appris survie et débrouillardise. Les hommes de main que Maximilien envoya furent balayés d’un simple revers de la main.

Pegasus commença à trouver le jeu intéressant.

Pour rendre la partie plus passionnante encore, il ajouta des pions sur l’échiquier et captura le petit Mokuba. Jusqu’où son adversaire serait-il prêt à aller, pour le récupérer ? Un verre de vin à la main, il songea aux défis à venir ; et aussi à la peau si pâle du duelliste, à ses yeux de la même couleur que ceux du dragon de sa carte fétiche et à sa violence froide.

Le jeune génie pirata ses systèmes informatiques, s’introduit illégalement sur l’île du Royaume des Duellistes, vint le défier afin de sauver son frère. Mais malgré tout son talent, il n’avait aucune chance face à l’Œil du Millénium. Avec un ricanement sinistre, Pegasus emprisonna son essence vitale dans une carte à jouer.

C’était terminé, pensa la noble aux cheveux argentés. Il ne le gênerait plus ; et d’un autre côté, désormais, il l’avait tout à lui.

Il regrettait juste de ne pas pouvoir emprisonner ce menton arrogant entre ses longs doigts, d’être incapable de mordre et d’embrasser cette bouche prétentieuse, d’être privé du contact de ces joues émaciées contre les siennes.

Tout ce qu’il pouvait faire, c’était caresser la carte froide, d’un air songeur.

decembre 11, yugioh

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