Titre : Ce baiser
Auteur : Chaton Weasley
Couple : Ron Weasley et Hermione Granger
Fandom : Harry Potter
Rating : G
Thème : Baiser
Disclaimer : Merci à J K Rowlig d'avoir créé mes deux personnages préférés
Ce baiser
Ron lisait tranquillement le Quidditch’Hebdo, particulièrement un article traitant des Canons de Chudley et de leurs chances de gagner de la coupe d’Angleterre. Avec quatre joueurs en équipe nationale, ils étaient donnés favoris.
Hugo entra craintivement dans le salon.
-Qu’est ce qu’il y a mon fils ?
L’adolescent regarda vers la porte par laquelle il venait d’entrer puis revint vers son père.
-Qu’est ce qui se passe ? N’aurais-tu pas un devoir à me faire signer pour éviter les foudres de ta mère.
-Tout de suite la réput’
-Alors qu’est ce que tu veux ?
Hugo s’assied sur le canapé.
-Je peux te poser une question…intime ?
-Qu’est ce que tu entends par intime ?
-Indiscrète.
-Tu veux qu’on parle de sexe ? s’affola Ron. Je croyais qu’on en avait déjà parlé.
-Ne t’inquiète pas papa, j’ai bien tout compris la première fois et je me protège à chaque fois.
-Comment ça à chaque fois ? Tu veux dire que…
-Papa, c’est pas parce que tu étais encore puceau à dix huit que je suis dans le même cas.
-Tu veux dire…
-Tu sais papa, les temps ont changé. Les femmes m’aiment et je le leur rend bien.
Ron fut épaté par les paroles de son fils.
-Alors de quoi veux-tu me parler Don Juan ?
Le jeune homme souffla un bon coup
-Comment as-tu su que maman était la bonne ?
-Ne me dis pas que…
-Réponds à ma question s’il te plait.
-Je ne sais pas…
Ron réfléchit quelques secondes.
-Lors de notre second baiser. Nous avons patienté avant ce deuxième baiser mais lorsqu’elle m’a embrassé après l’enterrement de Fred, j’ai su que malgré tous les malheurs que nous venions de vivre, le sourire de ta mère, sa simple présence égayait ma vie. C’est grâce à elle que j’ai continué à croire en la vie. Ca te va Dom Juan ?
-Je crois oui, répondit-il en quittant la pièce.
-Contente ? demanda-t-il à sa sœur. C’est ce que tu voulais entendre ?
-Merci petit frère, tu m’as rendu un fier service. Je ne peux pas t’en dire plus pour le moment mais tu comprendras plus tard.
Le jeune homme haussa les épaules et retourna à ses occupations. Rose, elle regarda sa main gauche, son annulaire auquel prônait une magnifique alliance. Son père, ayant connu le grand amour, pourrait certainement comprendre son geste ; mais pourrait-il comprendre que celui qu’elle venait d’épouser était le fils de son pire ennemi.