X-men - Bobby/John - #2 - Thème # Nouvelle, Lettre - Dernière Fois
Titre : Dernière fois
Auteur/Artiste : babydracky
Couple : Pyro/Iceman (one-sided), Callisto
Fandom : X-men
Rating : PG-13
Thème : # 2 # Nouvelle, Lettre
Disclaimer : Les personnages de Pyro (St John Allerdyce) et IceMan/Iceberg (Bobby Drake) sont inspirés en grande partie des personnages des films et non de ceux des comics.
Ils restent la propriété de Marvel et de la Fox. Cette drabble est à situer pendant le troisième film « The Last Stand ».
DERNIERE FOIS
Cela faisait des jours qu’il pleuvait. Il n’aimait pas la pluie. Il n’aimait pas l’humidité. Il n’aimait pas le froid.
Un froid étranger entourait de son voile de brume les hautes racines de la forêt où ils avaient trouver refuge. Une pluie verglacée de plus en plus tenace, une froidure lancinante qui lui dévorait le bout des doigts.
Mais John ne cèderait pas. Il ne retournerait pas à la base. Ce froid ne le vaincrait pas.
Il avait côtoyé le froid si longtemps, une glace plus pure que celle qui s’abattait sur ses mèches de flamme à présent, un froid au chant cristallin et non aux cris d’agonie, un froid qu’il avait toujours vaincu. Celui-ci ne ferait pas exception. Aucun froid ne pourrait geler ses flammes, jamais.
Il gardait son zippo entre ses doigts nerveux. Ses doigts qui dansaient le long de l’arête de son unique ami, des doigts qui, eux seuls, trahissaient le fait que cette goule tapie dans l’ombre soit vivante, là où elle était assise à veiller sur le campement. Il fit naître cette flamme qui ne demandait qu’à fleurir au creux de sa paume, la regardant lutter faiblement contre ce froid pesant, contre cette pluie de gel, et sa seule volonté suffisait à préserver l’âtre au creux de sa main.
« Pyro » L’interpella une voix derrière lui.
« Callisto » Répondit-il d’une voix égale.
« Je vais prendre la relève » Lui annonça-t-elle.
Il ne la regarda pas même.
« L’air est trop frais » Répondit-il alors qu’entre ses lèvre se créait une petite volute blanchâtre.
« Magneto veut te voir » Finit-elle par lâcher entre ses dents, serrant ses mâchoires. Pour empêcher ses dents de s’entrechoquer ? Pour ne pas lui montrer à quel point sa remarque lui avait déplu ? « Il a une mission à te confier »
Il releva un sourcil à ces mots. Enfin de l’action.
« Rien à signaler » Annonça-t-il platement à la jeune femme alors qu’il passait à côté d’elle, croisant à peine son regard, ses yeux balayant rapidement ce tatouage qui ornait sa joue d’été et masquait les cicatrices du passé.
« Nous sommes pareils toi et moi, Pyro » Finit-elle par lui dire sans se retourner.
Peut-être bien. Chacun avait ses propres plaies qu’il léchait dans l’ombre pour survivre, les cachant, les enfouissant au plus profond de soi, les laissant derrière eux. Peut-être pas.
« Je m’habille plus chaudement » Lui répondit-il tout simplement dans une voix qui aurait presque pu paraître amicale si elle n’avait été aussi railleuse.
Il la sentit sursauter quand il déposa fort peu galamment sa veste encore chaude d’avoir côtoyé la proximité de sa peau à la température anormalement élevée. Elle aurait pu lui tordre le cou si elle s’était sentie menacée, elle avait juste été…agréablement surprise.
« Merci… » Souffla-t-elle entre des lèvres qu’il pouvait imaginer bleuies. Des lèvres qu’il aurait pu réchauffer dans d’autres circonstances.
« N’en faisant pas une habitude » Répondit-il tout simplement avant d’aller rejoindre Magneto.
Enfin, il allait pouvoir se montrer utile. Enfin, ses flammes allaient pouvoir danser dans un ballet extraordinaire tel un phénix libéré et non plus être muselée comme une bête sauvage en cage. Enfin.
Enfin.
Enfin, il pourrait l’affronter. Enfin, il pourrait lui faire comprendre. Enfin, il pourrait récupérer ce qui était sien.
Il n’avait pu être le premier à s’emparer des lèvres fraîches de ce mutant. Il n’avait pu soulager la lave incandescente qui coulait dans ses veines, qui se déchaînait sur sa peau, tout contre les fleurs de givre qui recouvrait la sienne, pas une seule fois. Non, il n’avait rien pu lui offrir à part une pseudo-amitié bancale et mensongère.
Son premier véritable ami, avait-il osé lui dire un soir où ces yeux givrés s’étaient posés sur les siens, liant dangereusement les prunelles de lave à celles de glace.
C’est un sourire de requin qu’il arborait en sortant de la tante de Magneto. Il n’était pas très féru de portable et ne les utilisait que contraint et forcé, l’écriture à la main lui paraissait plus vraie, plus authentique, tout comme les anciennes missives ou les lettres, mais il ferait avec son temps.
Il composa à la hâte un texto qu’il envoya à un numéro qu’il ne savait pas même connaître. C’est sans se départir de ce sourire qu’il envoya son message.
« A très bientôt, Drake »
S’il n’avait pu être le premier véritable ami de Bobby, s’il n’avait pu être son premier baiser, le premier à l’initier au plaisir charnel ; ce dernier ne pourrait l’empêcher d’être son tout premier et véritable ennemi. Celui qu’on ne pouvait oublier. Jamais. Non, il ne le pourrait pas.
Quant à lui, il veillerait à être son dernier, celui qui lui déroberait son dernier souffle. Givré, il l’espérait.
Auteur/Artiste : babydracky
Couple : Pyro/Iceman (one-sided), Callisto
Fandom : X-men
Rating : PG-13
Thème : # 2 # Nouvelle, Lettre
Disclaimer : Les personnages de Pyro (St John Allerdyce) et IceMan/Iceberg (Bobby Drake) sont inspirés en grande partie des personnages des films et non de ceux des comics.
Ils restent la propriété de Marvel et de la Fox. Cette drabble est à situer pendant le troisième film « The Last Stand ».
DERNIERE FOIS
Cela faisait des jours qu’il pleuvait. Il n’aimait pas la pluie. Il n’aimait pas l’humidité. Il n’aimait pas le froid.
Un froid étranger entourait de son voile de brume les hautes racines de la forêt où ils avaient trouver refuge. Une pluie verglacée de plus en plus tenace, une froidure lancinante qui lui dévorait le bout des doigts.
Mais John ne cèderait pas. Il ne retournerait pas à la base. Ce froid ne le vaincrait pas.
Il avait côtoyé le froid si longtemps, une glace plus pure que celle qui s’abattait sur ses mèches de flamme à présent, un froid au chant cristallin et non aux cris d’agonie, un froid qu’il avait toujours vaincu. Celui-ci ne ferait pas exception. Aucun froid ne pourrait geler ses flammes, jamais.
Il gardait son zippo entre ses doigts nerveux. Ses doigts qui dansaient le long de l’arête de son unique ami, des doigts qui, eux seuls, trahissaient le fait que cette goule tapie dans l’ombre soit vivante, là où elle était assise à veiller sur le campement. Il fit naître cette flamme qui ne demandait qu’à fleurir au creux de sa paume, la regardant lutter faiblement contre ce froid pesant, contre cette pluie de gel, et sa seule volonté suffisait à préserver l’âtre au creux de sa main.
« Pyro » L’interpella une voix derrière lui.
« Callisto » Répondit-il d’une voix égale.
« Je vais prendre la relève » Lui annonça-t-elle.
Il ne la regarda pas même.
« L’air est trop frais » Répondit-il alors qu’entre ses lèvre se créait une petite volute blanchâtre.
« Magneto veut te voir » Finit-elle par lâcher entre ses dents, serrant ses mâchoires. Pour empêcher ses dents de s’entrechoquer ? Pour ne pas lui montrer à quel point sa remarque lui avait déplu ? « Il a une mission à te confier »
Il releva un sourcil à ces mots. Enfin de l’action.
« Rien à signaler » Annonça-t-il platement à la jeune femme alors qu’il passait à côté d’elle, croisant à peine son regard, ses yeux balayant rapidement ce tatouage qui ornait sa joue d’été et masquait les cicatrices du passé.
« Nous sommes pareils toi et moi, Pyro » Finit-elle par lui dire sans se retourner.
Peut-être bien. Chacun avait ses propres plaies qu’il léchait dans l’ombre pour survivre, les cachant, les enfouissant au plus profond de soi, les laissant derrière eux. Peut-être pas.
« Je m’habille plus chaudement » Lui répondit-il tout simplement dans une voix qui aurait presque pu paraître amicale si elle n’avait été aussi railleuse.
Il la sentit sursauter quand il déposa fort peu galamment sa veste encore chaude d’avoir côtoyé la proximité de sa peau à la température anormalement élevée. Elle aurait pu lui tordre le cou si elle s’était sentie menacée, elle avait juste été…agréablement surprise.
« Merci… » Souffla-t-elle entre des lèvres qu’il pouvait imaginer bleuies. Des lèvres qu’il aurait pu réchauffer dans d’autres circonstances.
« N’en faisant pas une habitude » Répondit-il tout simplement avant d’aller rejoindre Magneto.
Enfin, il allait pouvoir se montrer utile. Enfin, ses flammes allaient pouvoir danser dans un ballet extraordinaire tel un phénix libéré et non plus être muselée comme une bête sauvage en cage. Enfin.
Enfin.
Enfin, il pourrait l’affronter. Enfin, il pourrait lui faire comprendre. Enfin, il pourrait récupérer ce qui était sien.
Il n’avait pu être le premier à s’emparer des lèvres fraîches de ce mutant. Il n’avait pu soulager la lave incandescente qui coulait dans ses veines, qui se déchaînait sur sa peau, tout contre les fleurs de givre qui recouvrait la sienne, pas une seule fois. Non, il n’avait rien pu lui offrir à part une pseudo-amitié bancale et mensongère.
Son premier véritable ami, avait-il osé lui dire un soir où ces yeux givrés s’étaient posés sur les siens, liant dangereusement les prunelles de lave à celles de glace.
C’est un sourire de requin qu’il arborait en sortant de la tante de Magneto. Il n’était pas très féru de portable et ne les utilisait que contraint et forcé, l’écriture à la main lui paraissait plus vraie, plus authentique, tout comme les anciennes missives ou les lettres, mais il ferait avec son temps.
Il composa à la hâte un texto qu’il envoya à un numéro qu’il ne savait pas même connaître. C’est sans se départir de ce sourire qu’il envoya son message.
« A très bientôt, Drake »
S’il n’avait pu être le premier véritable ami de Bobby, s’il n’avait pu être son premier baiser, le premier à l’initier au plaisir charnel ; ce dernier ne pourrait l’empêcher d’être son tout premier et véritable ennemi. Celui qu’on ne pouvait oublier. Jamais. Non, il ne le pourrait pas.
Quant à lui, il veillerait à être son dernier, celui qui lui déroberait son dernier souffle. Givré, il l’espérait.
