HP - Ron & Hermione - 08. Jardin secret

[chatonweasley]

Titre : L'erreur de Ron

Auteur : Chaton Weasley

Couple : Ron Weasley et Hermione Granger

Fandom : Harry Potter

Rating : G

Thème : Jardin secret

Disclaimer : Merci à J K Rowlig d'avoir créé mes deux personnages préférés

L’erreur de Ron

Ron, Harry, Ginny et Hermione étaient dans la cour du Terrier. Le mariage avait eu lieu deux semaines plus tôt et Harry et Hermione avaient décidé de passer le reste des vacances chez les Weasley. Ils passaient leur temps libre entre la baignade dans la mare de la propriété familiale, les parties d’échec et les divers jeux qui leur faisaient oublier le temps d’un instant le destin qui les attendait.

-J’ai gagné, s’écria Harry tout fier de battre Ron pour une fois.

-Tu as triché, répondit amèrement celui-ci.

-Ron, le sermonna Hermione. Arrête de faire ton mauvais joueur. C’est pas la mer à boire de perdre aux petits hypogriffes.

-De toutes façons tu le défends toujours, s’écria Ron en quittant la cuisine sous le regard désapprobateurs de ses amis.

-C’est pas possible d’être aussi mauvais caractère ! dit Ginny. J’espère que c’est pas de famille.

Les deux autres compères se mirent à rire et décidèrent de rejouer une partie de petits hypogriffes.

Ron alla se réfugier au premier étage. Alors qu’il passait devant la chambre des filles, il vit la porte ouverte et y pénétra. Il trouva une chemise sur le lit d’Hermione la huma, son parfum, il est enivrant. Alors qu’il savourait ce moment volé, il vit un cahier sur le bureau de celle qui hantait ses fantasmes. Poussé par la curiosité, il le prit dans ses mains et commença à le lire.

25 décembre 1994

Il faut que je te raconte, je viens de vivre quelque chose de très important. Je t’ai déjà parlé de Victor Krum, le champion de Durmstrang. Il m’a embrassé. Oui oui, tu as bien lu. Mon premier baiser, tu te rends compte. On était devant le portrait de la grosse dame, il avait insisté pour me raccompagner quand il m’avait retrouvé en larme dans les escaliers (je me suis fâchée avec Ron, mais je t’en parlerais plus tard). Il m’a dit qu’il n’avait jamais rencontré une fille aussi intelligente et aussi jolie que moi.

Il a proposé qu’on passe la journée demain, on pourrait aller à la bibliothèque puis nous irions nous promener dans le parc.

Je suis si nerveuse….

Ron était tellement furieux qu’il referma le journal intime de la jeune femme sans lire la suite de son récit.

Hermione, de son coté, décida d’aller rejoindre Ron. Elle n’aimait pas se fâcher avec lui. Alors qu’elle le cherchait au second étage, elle le trouva dans sa chambre avec son journal à la main.

-Qu’est ce que tu fais avec ça ? s’écria-t-elle

Ron n’éprouva aucune honte et haussa encore plus le ton.

-Comment tu as pu faire ça ? Tu l’as embrassé ?

Hermione comprit qu’il avait lu le passage interdit.

-Tu es bien sorti avec Lavande toi… et plus longtemps.

-C’est pas pareil.

-Et pourquoi ?

-Parce que j’ai fait ça pour me venger.

-De quoi ?

-De l’avoir embrassé.

-Alors pourquoi tu me fais cette crise si tu le savais depuis plus longtemps.

-Parce que je me disais qu’il t’avait forcé, mais c’était pas vrai et tu as aimé ça en plus, finit-il avec un air dégoûté.

Hermione se mit à pleurer.

-Mais dis-moi, il est où ton prince charmant maintenant ? Il t’a laissé tomber aussitôt, s’amusa-t-il.

Sous le coup de la colère, la jeune femme le gifla et s’empara de son journal.

25 décembre 1994

Il faut que je te raconte, je viens de vivre quelque chose de très important. Je t’ai déjà parlé de Victor Krum, le champion de Durmstrang. Il m’a embrassé. Oui oui, tu as bien lu. Mon premier baiser, tu te rends compte. On était devant le portrait de la grosse dame, il avait insisté pour me raccompagner quand il m’avait retrouvé en larme dans les escaliers (je me suis fâchée avec Ron, mais je t’en parlerais plus tard). Il m’a dit qu’il n’avait jamais rencontré une fille aussi intelligente et aussi jolie que moi.

Il a proposé qu’on passe la journée demain, on pourrait aller à la bibliothèque puis nous irions nous promener dans le parc.

Je suis si nerveuse…Est-ce que je dois lui laisser une chance ? C’est vrai que c’est un homme charmant mais…mais il n’est pas Ron.

Il s’est comporté comme un goujat ce soir. Si tu savais comment il m’a parlé. Il ne comprend pas que j’ai accepté la proposition de Victor pour montrer que nous devions nous unir face à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Si cet idiot me l’avait proposé plus vite et parce qu’il en avait vraiment envie (et non pas parce qu’il venait enfin de comprendre que j’étais une fille), j’aurais été la plus heureuse du monde. Mais non, je ne suis pas assez bien pour lui. Pourquoi suis-je amoureuse de lui ? Pourquoi m’entête-je à croire qu’il pourrait ne serait-ce qu’une minute m’aimer ?

Et voilà, il a encore tout gâché. J’ai perdu mon sourire et je vais encore me coucher en pleurs.

Je ne veux plus jamais lui parler

Ron la regarda pleurer sans réagir.

-Alors tu peux crier tout ce que tu veux mais ce n’est rien par rapport au mal que ça m’a fait de te voir avec Lavande.

Ron tenta de la prendre dans ses bras mais elle le repoussa.

-Lâche-moi.

-Hermione, je…

-Tu quoi ? Tu t’excuses ? C’est ce que tu fais toujours mais j’en ai marre. Je ne veux plus pardonner. Je te déteste, en lisant mon journal intime tu as dépassé les bornes.

Hermione sortit de la chambre laissant Ron seul. Il se laissa tomber sur le lit de la jeune femme. Alors qu’il ressassait les paroles de celle-ci, il vit ce qui pourrait l’aider.

Il était vingt deux heures et Hermione n’avait qu’une idée : se coucher, oublier Ron et ses maladresses et oublier ses sentiments qu’elle avait pour lui bien qu’il soit si gauche. Alors qu’elle s’apprêtait à se coucher dans son lit, elle trouva une lettre.

Hermione,

Je suis sure que tu ne dois plus vouloir me voir, c’est pour cette raison que je t’écris. Je n’ai jamais tenu de journal intime je ne peux pas te rendre la pareille mais je vais t’énoncer des évènements que j’ai vécu et que j’ai gardé pour moi.

-La veille de ma première rentrée à Poudlard, j’avais tellement peur de ne pas me faire d’amis puisque j’étais un Weasley, j’ai fais pipi au lit.

-Je n’ai pas remarqué que tu étais une fille lors de notre quatrième année mais à la deuxième. Quand on s’est rejoint pendant les vacances, je t’ai vu sans ton tee-shirt (oh évidemment tu ne l’avais pas su). A ce moment là, j’ai bien compris que tu étais une fille et que ce détail changeait notre situation car te voir ainsi m’a fait beaucoup d’effet, c’était très gênant, j’ai passé une demi-heure sous la douche pour m’en remettre et je ne pouvais en parler à personne.

-Lors du bal de notre quatrième année, quand je t’ai vu avec Krum, j’ai tout d’abord voulu lui démolir le portrait mais tu m’en voulais déjà alors je n’allais pas en rajouter, je savais que tu ne m’aimerais jamais mais je ne voulais pas perdre ton amitié. Quand tu nous as ordonné de partir, j’ai été me saouler aux Trois Balais, ce sont Fred et George qui m’ont retrouvé. Ils ont été géniaux avec moi ce jour là et personne n’a jamais su ma fugue.

-A chaque fois que j’embrassais Lavande, je fermais les yeux pour penser à toi. Ce que j’appréciais, c’est quand nous nous embrassions près de toi, car je ne te voyais dans mes pensées mais je pouvais également te sentir, tu sens si bon, ton parfum est doux. Je suis tellement accro à ton odeur que je t’ai volé ton foulard, tu sais le mauve que tu penses avoir perdu… je te l’ai emprunté, ne pas te voir pendant quatre semaines me rendaient malades. Excuse-moi.

Je sais que c’est rien par rapport à ce que je t’ai fait, et je tiens encore à m’excuser pour avoir pénétrer dans ton jardin secret mais je voulais tellement savoir ce que tu pensais de moi, si tu me trouvais aussi idiot que ça ou si tu voyais en moi quelqu’un de bien. Je comprendrais que tu ne veuilles plus me parler, mais je t’en supplie pardonne moi. Je veux bien rester ton ami si c’est ce que tu désires pour le moment.

Ton ami

Ron

Hermione relut cinq fois la lettre du rouquin. Que devait-elle faire ? Lui pardonner encore une fois ? Oui elle voulait lui pardonner, il venait de lui avouer tant de chose, indirectement c’est vrai mais c’est tellement pour lui. Elle décida de lui laisser une chance.

Il était tard, Ron devait certainement dormir, ronflait serait un mot plus exact. Elle se dirigea donc vers la chambre du rouquin mais n’y trouva que ses deux autres meilleurs amis.

-Désolée !

-Tu cherches Ron ? demanda le survivant.

Gênée, elle sortit de la chambre dans prendre la peine de s’excuser. Elle décida alors de sortir, elle croiserait peut être Ron. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, elle fut hélée par Molly Weasley.

-Qu’est ce que tu vas faire dehors à une heure pareille Hermione ?

Elle baissa la tête

-Je sais que tu es majeure mais j’aimerais bien qu’on discute toutes les deux.

-A quel sujet ?

-Je ne sais pas. Aujourd’hui tu n’avais pas l’air bien.

-Je me suis disputée avec Ron c’est tout.

-Encore ?

-Oui encore, on se dispute toujours. Vous croyez que c’est normal. C’est pas pareil avec Harry.

-Oui mais c’est Harry.

-Comment ça ?

-Ressens-tu les mêmes sentiments pour Harry que pour Ron ?

Hermione releva la tête.

-Depuis quand le savez-vous ?

-Depuis toujours, j’attends juste le jour où vous vous avouerez enfin vos sentiments.

Alors qu’Hermione réfléchissait, Molly vit son fils revenir à la maison.

-Je crois que je vais vous laisser.

Hermione n’eut pas le temps de réagir que Ron rentra dans la maison.

-Hermione ? Qu’est ce que tu fais là ?

-Je voulais te parler.

-De quoi ? Du fait que je t’ai encore déçu. Ou tu veux peut être te moquer de moi ?

-Je voulais te parler de nous.

-De nous ? Parce que tu penses à nous ?

-Oui souvent.

-Et qu’est ce que tu imagines pour nous ?

-Est-ce que tu m’aimes Ronald ? Parce que moi je suis folle de toi mais ça me fait tellement mal quand on se dispute. Tu penses que c’est possible de passer quelques heures sans se disputer.

Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme.

-Moi je pense que si on passait plus de temps à s’embrasser, on passerait moins de temps à s’engueuler.

Hermione se leva et se mit face à lui.

-C’est une bonne idée. Je pense qu’on devrait s’y mettre dès maintenant.

Ron ne se fit pas prier deux fois et prit possession des lèvres de la jeune femme. Ils se disputeraient toujours mais dorénavant, il savait comment clore ses disputes.