Andalousie - Grenade. Fin de journée entre Generalife et Realejo.
Accroché sur une colline faisant face à l'Alhambra, un peu plus haut, plus aéré, ouvert sur la verdure au lieu d'être enclos dans la pierre, le Generalife était la résidence d'été des princes Nasrides, là où l'on se réfugiait lorsque la chaleur devenait trop intenable.
Jannat-al-Arif, le Jardin (ou Paradis) de l'architecte : le nom des lieux est parfaitement à leur image et si l'Alhambra est une indubitable merveille, ce palais-là et ses jardins ressemblent de très près au paradis !
La visite commence par les Jardins Nouveaux, créés par l'architecte Francisco Prieto Moreno au tout début des années 1930. Tout en lignes géométriques mais bourré de recoins cachés, de haies mystère, de petits bassins qui se découvrent au détour d'un buisson, c'est un fort bel avant-goût de la suite.
Entrons dans l'enceinte du palais...
Nous voici à présent dans le délicieux patio de la Acequia :
Sur la gauche du bassin, une galerie ouvre sur d'autres jardins en terrasse, et au-delà les tours de l'Alhambra, la ville et les montagnes lointaines.
L'intérieur du palais ne se visite pas : tout juste croise-t-on quelques petites salles extérieures sobrement décorées.
Là au bout, le beau Mirador de Ismaïl ouvre ses arches vers l'Albaicin.
Nous voici ensuite dans le patio del Ciprès de la Sultana
Sous l'égide de deux lions de pierre, gardé par deux chevaliers en armure, un escalier monte vers les Jardins Elevés.
De cette terrasse, s'élève l'escalier d'eau - un délice de fraîcheur, où sous le berceau d'un épais feuillage, des rampes de pierre creusées abritent le ruissellement vif d'un petit ruisseau. Il faudrait ne pas avoir de mains pour ne pas avoir envie de les y glisser aussitôt !
En haut de l'escalier d'eau, s'élève un joli petit pavillon romantique, construit en style néogothique en 1836.
Sur sa terrasse, une série de bustes contemple le ciel.
Nous ne ressortons de là qu'à la fermeture des lieux, avec une furieuse envie d'y rester encore quelques jours.
*
Redescente vers la ville par le chemin des écoliers, cuesta del Realejo, au pied de l'imposant hôtel Alhambra Palace.
Le Realejo, c'est l'ancien quartier juif de Grenade, plein d'escaliers et de ruelles pentues, de jolies vieilles maisons et de bouts de jardins débordant de fleurs.
En bas de la ruelle, nous n'avons plus qu'à remonter la calle Sante Escolastica vers le nord ouest pour regagner le centre-ville.
Quelques belles façades s'alignent encore là dans le soleil déclinant.
Plus qu'à trouver une bonne auberge pour dîner en terrasse - Bodegas Castañeda - et la journée sera complète !
♠
Jannat-al-Arif, le Jardin (ou Paradis) de l'architecte : le nom des lieux est parfaitement à leur image et si l'Alhambra est une indubitable merveille, ce palais-là et ses jardins ressemblent de très près au paradis !
La visite commence par les Jardins Nouveaux, créés par l'architecte Francisco Prieto Moreno au tout début des années 1930. Tout en lignes géométriques mais bourré de recoins cachés, de haies mystère, de petits bassins qui se découvrent au détour d'un buisson, c'est un fort bel avant-goût de la suite.
Entrons dans l'enceinte du palais...
Nous voici à présent dans le délicieux patio de la Acequia :
Sur la gauche du bassin, une galerie ouvre sur d'autres jardins en terrasse, et au-delà les tours de l'Alhambra, la ville et les montagnes lointaines.
L'intérieur du palais ne se visite pas : tout juste croise-t-on quelques petites salles extérieures sobrement décorées.
Là au bout, le beau Mirador de Ismaïl ouvre ses arches vers l'Albaicin.
Nous voici ensuite dans le patio del Ciprès de la Sultana
Sous l'égide de deux lions de pierre, gardé par deux chevaliers en armure, un escalier monte vers les Jardins Elevés.
De cette terrasse, s'élève l'escalier d'eau - un délice de fraîcheur, où sous le berceau d'un épais feuillage, des rampes de pierre creusées abritent le ruissellement vif d'un petit ruisseau. Il faudrait ne pas avoir de mains pour ne pas avoir envie de les y glisser aussitôt !
En haut de l'escalier d'eau, s'élève un joli petit pavillon romantique, construit en style néogothique en 1836.
Sur sa terrasse, une série de bustes contemple le ciel.
Nous ne ressortons de là qu'à la fermeture des lieux, avec une furieuse envie d'y rester encore quelques jours.
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Redescente vers la ville par le chemin des écoliers, cuesta del Realejo, au pied de l'imposant hôtel Alhambra Palace.
Le Realejo, c'est l'ancien quartier juif de Grenade, plein d'escaliers et de ruelles pentues, de jolies vieilles maisons et de bouts de jardins débordant de fleurs.
En bas de la ruelle, nous n'avons plus qu'à remonter la calle Sante Escolastica vers le nord ouest pour regagner le centre-ville.
Quelques belles façades s'alignent encore là dans le soleil déclinant.
Plus qu'à trouver une bonne auberge pour dîner en terrasse - Bodegas Castañeda - et la journée sera complète !
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