Images de fin d'année
Quand se closent dix mois de cours, que reste-t-il ?
Il reste par exemple Nawël m'offrant une boite avec des bijoux fantasie, de sa part et de celles de Sonnia et d'Abir.
Il reste Hamza qui traine dans ma classe. Me dit qu'il voudrait bien partir en vacances avec moi. Ne dit rien d'autre alors qu'il a visiblement besoin de parler de ces deux mois qui approchent et durant lesquels la DASS l'empêche de retourner voir sa famille au Maroc. Perdu dans des règles d'adultes (les risques d'attentat sont la raison du refus de l'administration) qu'il ne peut pas accepter, perdu dans une famille d'accueil qui fait de son mieux, mais qui ne peut faire plus...
Il reste des parties de Loup Garou où les 6e trichent effrontemment... Tout en s'étonnant de mes descriptions fort horrifiques qui les font rire.
Il reste des goûters avec des verres renversés (un par classe en moyenne), une bouteille de Coca trop agitée, des gâteaux secs et kyrielle de bonbons, dont ceux que j'avais acheté pour eux (gros gros tas qui a eu beaucoup de succès).
Il reste des images de Pirates de Caraïbes et de Wallace et Gromit, vus...Combien de fois en une semaine ? Fiou...
Il reste la remise des livres que j'encadre avec Maud et je suis contente que les élèves soient contents de me voir là. Je suis aussi un peu gênée qu'ils me posent les questions à moi et pas à Maud...
Il reste quelques confidences des deux côtés.
Il reste le gala auquel je n'assiste pas à cause de la chaleur et d'un conseil de classe houleux qui me rendent malade.
Il reste des figures d'élèves qui se dilueront sans doute trop vite dans ma mémoire et auxquelles je me suis attachée.
Il reste ceux que je suis triste de quitter et ceux dont le départ me soulage.
Il reste mes oreilles douloureuses de tous leurs cris, mais mon sourire à les voir si spontanés dans les couloirs.
Il reste un collège que je quitte sans l'avoir demandé, des élèves que j'aime beaucoup, des collègues presque amis.
Le négatif s'estompe avec les jours de juin...
Il reste par exemple Nawël m'offrant une boite avec des bijoux fantasie, de sa part et de celles de Sonnia et d'Abir.
Il reste Hamza qui traine dans ma classe. Me dit qu'il voudrait bien partir en vacances avec moi. Ne dit rien d'autre alors qu'il a visiblement besoin de parler de ces deux mois qui approchent et durant lesquels la DASS l'empêche de retourner voir sa famille au Maroc. Perdu dans des règles d'adultes (les risques d'attentat sont la raison du refus de l'administration) qu'il ne peut pas accepter, perdu dans une famille d'accueil qui fait de son mieux, mais qui ne peut faire plus...
Il reste des parties de Loup Garou où les 6e trichent effrontemment... Tout en s'étonnant de mes descriptions fort horrifiques qui les font rire.
Il reste des goûters avec des verres renversés (un par classe en moyenne), une bouteille de Coca trop agitée, des gâteaux secs et kyrielle de bonbons, dont ceux que j'avais acheté pour eux (gros gros tas qui a eu beaucoup de succès).
Il reste des images de Pirates de Caraïbes et de Wallace et Gromit, vus...Combien de fois en une semaine ? Fiou...
Il reste la remise des livres que j'encadre avec Maud et je suis contente que les élèves soient contents de me voir là. Je suis aussi un peu gênée qu'ils me posent les questions à moi et pas à Maud...
Il reste quelques confidences des deux côtés.
Il reste le gala auquel je n'assiste pas à cause de la chaleur et d'un conseil de classe houleux qui me rendent malade.
Il reste des figures d'élèves qui se dilueront sans doute trop vite dans ma mémoire et auxquelles je me suis attachée.
Il reste ceux que je suis triste de quitter et ceux dont le départ me soulage.
Il reste mes oreilles douloureuses de tous leurs cris, mais mon sourire à les voir si spontanés dans les couloirs.
Il reste un collège que je quitte sans l'avoir demandé, des élèves que j'aime beaucoup, des collègues presque amis.
Le négatif s'estompe avec les jours de juin...