Fic: Trois secondes dans une vie - Pour Annaoz - Bellatrix, Narcissa et Andromeda
annaoz, Noël ne serait pas pareil sans toi! Il manquerait gravement d'HP XD Pour ta gentillesse et parce que tu as été sages cette année, ce n'est pas trois ROis Mages que tu vas recevoir mais trois soeurs! Quelle chance tu as!! Joyeuses fêtes!! ^___________^
Titre : Trois secondes dans une vie
Personnages : Bellatrix, Narcissa et Andromeda
Rating : G
Nombre de mots : 1336
Mots de la lutine : Voici un autre cadeau de Noël. Je tiens d’abord à précisé que ce cadeau a été conçu à la toute dernière minute et je souhaite sincèrement que tu ne trouveras pas que cela ne se tiens pas. Écrire sur ces trois personnages était tout un défi pour moi et j’espère que tu apprécieras. Je l’ai fait avec amour ^^ Alors, je te souhaite un très joyeux noël.
Bisous,
Ta mystérieuse lutine.
Trois secondes dans une vie
Dans un beau manoir, isolé de toute maison, régnait une ambiance de festivité. Une bonne odeur de dinde, de poulet et de tarte à la citrouille flottait dans l’air. Il y avait des centaines de guirlandes de toutes sortes de couleurs, des boucles rouges et d’énormes cadeaux trônaient sous le sapin fraîchement sortis de la forêt, derrière le manoir, exprès pour l’occasion.
À l’intérieur, l’heure était à la fête. Toute la famille Black avait été invité à célébrer cette date, mythiquement non-fêté, par la communauté sorcière. Oui, vous avez bien lu, sorcière. Ce manoir n’était pas habité par une famille de la Reine d’Angleterre, mais plutôt, par une vieille famille de sorciers.
Dans l’une des chambres, trois jeunes filles se préparaient pour la fête. L’une avait des cheveux d’un blond comme les blés, une taille fine et une expression très neutre. Elle s’appelait Narcissa, mais on la surnommait souvent Cissy.
À ses côtés se tenait Bella, ou Bellatrix, si vous préférez. Elle avait de longs cheveux d’un brun foncé, presque noir, elle était un peu plus courte que sa sœur et c’était, sans nul doute, la plus expressive des trois.
La troisième, mais non la moindre, était la plus vieille. Elle s’appelait Andromeda. Elle avait des cheveux courts et bruns et elle avait visage des plus chaleureux.
-Tu ne veux toujours pas nous dire c’est quoi, cette surprise?? Aller, Andromeda!!
-Non, vous la verrai ce soir, en même temps que tout le monde.
Bien que très différentes, ces trois jeunes filles s’appréciaient beaucoup. Elles avaient chacune un caractère bien à elle, mais jusqu’à présent, cela n’avait pas réussis à les séparer. Elles espéraient que ce jour ne viendrait jamais, mais qui sait ce qui peut vous arriver? En trois secondes, la vie peut très bien changer du tout au tout.
Andromeda en était à ces réflexions lorsqu’elle entendit leur mère les appeler pour descendre dîner. En descendant les longs escaliers de marbre noir, la jeune femme appréhendait déjà la réaction de sa famille. La surprise qu’elle leur réservait était loin d’être la plus joyeuse. Enfin… toute personne devrait en être heureuse, mais elle doutait énormément que sa famille réagisse bien, à l’entente de cette nouvelle.
-Meda… aller, viens manger.
Elle se dirigea à la table et décida qu’elle devait cesser de penser à cela pour l’instant. L’heure était à la joie et à la fête.
******************
Tout le monde riait. Le repas terminé, la famille s’était dirigé vers l’énorme salon afin de parler, de rire et de développer ses cadeaux. Cela faisait environ une heure qu’ils en étaient là lorsque Bella regarda sa sœur.
-Tu vas nous la montrer, cette surprise, Meda??
-Dans une minute, tu vas tout comprendre.
Effectivement, une minute plus tard, on sonnait à la grande porte. Andromeda s’y dirigea, sous le regard intrigué de sa famille.
-Bonsoir, Ted.
-Bonsoir. Je suis à l’heure?
-Oui. Tu viens? Plus vite on le fera, plus vite ce sera terminé.
Elle lui prit la main et, ensemble, ils se dirigèrent vers le salon. À chacun de ses pas, Andromeda avait l’impression que sa respiration accélérait. Elle avait l’impression d’avoir joué une partie intense de quidditch. Enfin arrivé au salon, ils restèrent debout, devant toute la famille.
-Maman, papa… je vous présente Ted Tonks. Mon amoureux.
Cela ne pris pas beaucoup de temps avant que la joie ne se manifeste. Ses parents vinrent à la rencontre du jeune homme qui avait volé le cœur de leur fille. Des félicitations se firent entendre de partout du salon.
-Tonks… cela ne me dit rien… vous ne devez pas être une famille de sorciers très vieille, dans ce cas.
Cette réflexion de son père résonna dans sa tête un moment avant qu’elle ne prenne la parole.
-Papa… Ted ne vient pas d’une famille de sorcier… il est un sorcier… mais il vient d’une famille de moldu.
La réponse claqua de plein fouet. En, à peine, 3 secondes, la famille Black venait de chavirer. Pas plus que 3 secondes… La scène semblait se passer au ralenti. Le silence total. Jusqu’à ce que…
-C’est… c’est un sang-de-bourbe!
-Papa, je t’interdis de l’appeler ainsi.
-Comment veux-tu que je l’appelle? Il n’est pas des nôtres, il n’est pas un sang pur! Tu sais ce que notre famille pense de ce genre de personne?!
-Il est quand même sorcier. Papa, comprend-moi, je t’en supplie! Je l’aime.
-Je n’accepte pas ce genre de fréquentation. Je t’interdis de sortir avec lui.
-Tu ne peux pas m’obliger! J’ai 17 ans, maintenant. J’ai bien le droit de choisir pour moi!
-Tant que tu seras sous mon toit, tu feras ce que je te dis!
-Je… je suis désolée. Je ne peux pas t’obéir. Je l’aime et c’est tout.
Pendant un instant, elle crue qu’il allait lui jeter un sort, mais ce qu’il fit fut bien pire.
-Si tu décides de rester avec lui, soit. Je ne veux plus te voir ici. Pars!
Il ne la regarda pas et sortis du salon, suivit par sa femme qui regardait sa fille d’un air profondément dégoûté. Andromeda était dévastée. Elle savait que ses parents réagiraient mal, mais pas au point de la mettre à la porte.
Des larmes roulèrent sur ses joues alors qu’elle se tournait vers ses sœurs. Le visage de Narcissa exprimait un sentiment de tristesse mélangé à la surprise et celui de Bella… il était, pour le moins, indéchiffrable.
-Dites quelque chose… je vous en pris.
-Tu… tu as décidé de rester avec ce type, plutôt que de rester avec ta famille?
Le ton de Bella était aussi froid que de la glace. Andromeda se figea de stupeur.
-Je vous aime… tu le sais bien… mais je l’aime aussi. Il ne me force pas à choisir entre vous deux, lui… papa, oui.
-Tu l’aimes donc plus que ta propre famille?!
-Je n’ai pas dit ça, au contraire. Je ne veux pas vous perdre…
-… mais tu ne veux pas le perdre, lui non plus.
Narcissa avait prononcé ces mots aussi légèrement que si elle parlait de la météo.
-Je croyais que nous étions des sœurs… que nous ne nous séparerions jamais… que nous ne nous trahirions jamais! Tu me déçois énormément, Andromeda.
-Et toi, tu penses que tu es mieux? Tu me parles de trahison, alors que tu es prête à me renier parce que j’aime un sorcier qui vient de famille moldue!
-TU AS TRAHI TA FAMILLE EN TOMBANT AMOUREUSE DE CET HOMME ET EN LE CHOISISSANT LUI!
La froideur de Bella fit place à une colère immense.
-Je suis d’accord avec notre père. Si tu as l’intention de rester avec lui, tu peux très bien nous oublier!
-Bella…
-Cissy… ne me dit pas que tu approuves son comportement?
-Non, bien sur que non… mais elle est tout de même notre sœur.
-Des sœurs de ce genre, je n’en veux pas. Pour moi, elle est déjà oubliée!
Bella ne lui accorda aucun regard et quitta la pièce, suivit de près par Narcissa qui regarda Andromeda d’un œil navré
-Je suis désolée…
Et elle disparu dans le fin fond du manoir. Bouche bée, sidérée, choquée, énervée et blessée, Meda laissa couler quelques larmes avant de prendre la main de son amoureux et de sortir de cette affreuse maison.
En trois secondes, tout avait chaviré. Ce qui l’angoissait tant s’était bel et bien produit. La vie est si fragile. Tout peut changer, du jour au lendemain. Il y a trois heures, encore, elle riait avec sa famille et ses deux sœurs qu’elle aimait temps. Si différentes, mais si merveilleuses, pour elle. La voilà maintenant, sur cette colline, le cœur lourd des événements passés. Il lui faudra tourner la page. Il lui faudra trouver un moyen de ne pas sombrer. C’est en sentant une main dans la sienne qu’elle sut où la trouver, cette force. Un triste sourire éclaira son visage et elle détourna le regard de son ancienne demeure, ne se doutant pas qu’une certaine blonde l’observait, du haut de sa fenêtre, un air infiniment triste et une larme roulant sur sa joue.
Titre : Trois secondes dans une vie
Personnages : Bellatrix, Narcissa et Andromeda
Rating : G
Nombre de mots : 1336
Mots de la lutine : Voici un autre cadeau de Noël. Je tiens d’abord à précisé que ce cadeau a été conçu à la toute dernière minute et je souhaite sincèrement que tu ne trouveras pas que cela ne se tiens pas. Écrire sur ces trois personnages était tout un défi pour moi et j’espère que tu apprécieras. Je l’ai fait avec amour ^^ Alors, je te souhaite un très joyeux noël.
Bisous,
Ta mystérieuse lutine.
Trois secondes dans une vie
Dans un beau manoir, isolé de toute maison, régnait une ambiance de festivité. Une bonne odeur de dinde, de poulet et de tarte à la citrouille flottait dans l’air. Il y avait des centaines de guirlandes de toutes sortes de couleurs, des boucles rouges et d’énormes cadeaux trônaient sous le sapin fraîchement sortis de la forêt, derrière le manoir, exprès pour l’occasion.
À l’intérieur, l’heure était à la fête. Toute la famille Black avait été invité à célébrer cette date, mythiquement non-fêté, par la communauté sorcière. Oui, vous avez bien lu, sorcière. Ce manoir n’était pas habité par une famille de la Reine d’Angleterre, mais plutôt, par une vieille famille de sorciers.
Dans l’une des chambres, trois jeunes filles se préparaient pour la fête. L’une avait des cheveux d’un blond comme les blés, une taille fine et une expression très neutre. Elle s’appelait Narcissa, mais on la surnommait souvent Cissy.
À ses côtés se tenait Bella, ou Bellatrix, si vous préférez. Elle avait de longs cheveux d’un brun foncé, presque noir, elle était un peu plus courte que sa sœur et c’était, sans nul doute, la plus expressive des trois.
La troisième, mais non la moindre, était la plus vieille. Elle s’appelait Andromeda. Elle avait des cheveux courts et bruns et elle avait visage des plus chaleureux.
-Tu ne veux toujours pas nous dire c’est quoi, cette surprise?? Aller, Andromeda!!
-Non, vous la verrai ce soir, en même temps que tout le monde.
Bien que très différentes, ces trois jeunes filles s’appréciaient beaucoup. Elles avaient chacune un caractère bien à elle, mais jusqu’à présent, cela n’avait pas réussis à les séparer. Elles espéraient que ce jour ne viendrait jamais, mais qui sait ce qui peut vous arriver? En trois secondes, la vie peut très bien changer du tout au tout.
Andromeda en était à ces réflexions lorsqu’elle entendit leur mère les appeler pour descendre dîner. En descendant les longs escaliers de marbre noir, la jeune femme appréhendait déjà la réaction de sa famille. La surprise qu’elle leur réservait était loin d’être la plus joyeuse. Enfin… toute personne devrait en être heureuse, mais elle doutait énormément que sa famille réagisse bien, à l’entente de cette nouvelle.
-Meda… aller, viens manger.
Elle se dirigea à la table et décida qu’elle devait cesser de penser à cela pour l’instant. L’heure était à la joie et à la fête.
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Tout le monde riait. Le repas terminé, la famille s’était dirigé vers l’énorme salon afin de parler, de rire et de développer ses cadeaux. Cela faisait environ une heure qu’ils en étaient là lorsque Bella regarda sa sœur.
-Tu vas nous la montrer, cette surprise, Meda??
-Dans une minute, tu vas tout comprendre.
Effectivement, une minute plus tard, on sonnait à la grande porte. Andromeda s’y dirigea, sous le regard intrigué de sa famille.
-Bonsoir, Ted.
-Bonsoir. Je suis à l’heure?
-Oui. Tu viens? Plus vite on le fera, plus vite ce sera terminé.
Elle lui prit la main et, ensemble, ils se dirigèrent vers le salon. À chacun de ses pas, Andromeda avait l’impression que sa respiration accélérait. Elle avait l’impression d’avoir joué une partie intense de quidditch. Enfin arrivé au salon, ils restèrent debout, devant toute la famille.
-Maman, papa… je vous présente Ted Tonks. Mon amoureux.
Cela ne pris pas beaucoup de temps avant que la joie ne se manifeste. Ses parents vinrent à la rencontre du jeune homme qui avait volé le cœur de leur fille. Des félicitations se firent entendre de partout du salon.
-Tonks… cela ne me dit rien… vous ne devez pas être une famille de sorciers très vieille, dans ce cas.
Cette réflexion de son père résonna dans sa tête un moment avant qu’elle ne prenne la parole.
-Papa… Ted ne vient pas d’une famille de sorcier… il est un sorcier… mais il vient d’une famille de moldu.
La réponse claqua de plein fouet. En, à peine, 3 secondes, la famille Black venait de chavirer. Pas plus que 3 secondes… La scène semblait se passer au ralenti. Le silence total. Jusqu’à ce que…
-C’est… c’est un sang-de-bourbe!
-Papa, je t’interdis de l’appeler ainsi.
-Comment veux-tu que je l’appelle? Il n’est pas des nôtres, il n’est pas un sang pur! Tu sais ce que notre famille pense de ce genre de personne?!
-Il est quand même sorcier. Papa, comprend-moi, je t’en supplie! Je l’aime.
-Je n’accepte pas ce genre de fréquentation. Je t’interdis de sortir avec lui.
-Tu ne peux pas m’obliger! J’ai 17 ans, maintenant. J’ai bien le droit de choisir pour moi!
-Tant que tu seras sous mon toit, tu feras ce que je te dis!
-Je… je suis désolée. Je ne peux pas t’obéir. Je l’aime et c’est tout.
Pendant un instant, elle crue qu’il allait lui jeter un sort, mais ce qu’il fit fut bien pire.
-Si tu décides de rester avec lui, soit. Je ne veux plus te voir ici. Pars!
Il ne la regarda pas et sortis du salon, suivit par sa femme qui regardait sa fille d’un air profondément dégoûté. Andromeda était dévastée. Elle savait que ses parents réagiraient mal, mais pas au point de la mettre à la porte.
Des larmes roulèrent sur ses joues alors qu’elle se tournait vers ses sœurs. Le visage de Narcissa exprimait un sentiment de tristesse mélangé à la surprise et celui de Bella… il était, pour le moins, indéchiffrable.
-Dites quelque chose… je vous en pris.
-Tu… tu as décidé de rester avec ce type, plutôt que de rester avec ta famille?
Le ton de Bella était aussi froid que de la glace. Andromeda se figea de stupeur.
-Je vous aime… tu le sais bien… mais je l’aime aussi. Il ne me force pas à choisir entre vous deux, lui… papa, oui.
-Tu l’aimes donc plus que ta propre famille?!
-Je n’ai pas dit ça, au contraire. Je ne veux pas vous perdre…
-… mais tu ne veux pas le perdre, lui non plus.
Narcissa avait prononcé ces mots aussi légèrement que si elle parlait de la météo.
-Je croyais que nous étions des sœurs… que nous ne nous séparerions jamais… que nous ne nous trahirions jamais! Tu me déçois énormément, Andromeda.
-Et toi, tu penses que tu es mieux? Tu me parles de trahison, alors que tu es prête à me renier parce que j’aime un sorcier qui vient de famille moldue!
-TU AS TRAHI TA FAMILLE EN TOMBANT AMOUREUSE DE CET HOMME ET EN LE CHOISISSANT LUI!
La froideur de Bella fit place à une colère immense.
-Je suis d’accord avec notre père. Si tu as l’intention de rester avec lui, tu peux très bien nous oublier!
-Bella…
-Cissy… ne me dit pas que tu approuves son comportement?
-Non, bien sur que non… mais elle est tout de même notre sœur.
-Des sœurs de ce genre, je n’en veux pas. Pour moi, elle est déjà oubliée!
Bella ne lui accorda aucun regard et quitta la pièce, suivit de près par Narcissa qui regarda Andromeda d’un œil navré
-Je suis désolée…
Et elle disparu dans le fin fond du manoir. Bouche bée, sidérée, choquée, énervée et blessée, Meda laissa couler quelques larmes avant de prendre la main de son amoureux et de sortir de cette affreuse maison.
En trois secondes, tout avait chaviré. Ce qui l’angoissait tant s’était bel et bien produit. La vie est si fragile. Tout peut changer, du jour au lendemain. Il y a trois heures, encore, elle riait avec sa famille et ses deux sœurs qu’elle aimait temps. Si différentes, mais si merveilleuses, pour elle. La voilà maintenant, sur cette colline, le cœur lourd des événements passés. Il lui faudra tourner la page. Il lui faudra trouver un moyen de ne pas sombrer. C’est en sentant une main dans la sienne qu’elle sut où la trouver, cette force. Un triste sourire éclaira son visage et elle détourna le regard de son ancienne demeure, ne se doutant pas qu’une certaine blonde l’observait, du haut de sa fenêtre, un air infiniment triste et une larme roulant sur sa joue.