DCU : Une Chanson populaire [one-shot]

Apr 10, 2009 00:06

Une Chanson populaire
Personnages/Couples : Tim/Conner
Monde : Terre Minale
Genre : prise de tête pour rien
Censure : PG-13/T
Résumé : « Je peux entrer ?
- …je suis pas certain que ce soit une bonne idée. »
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : février-mars 2009

Note : Après une bonne séance thérapeutique avec Mithy, voilà la fic de mon breakdown bi-mensuel
Note bis : Linda, c’est Linda Danvers, la Supergirl qui a précédé Kara :)
Nite ter : Tim a 19 ans. Au vu des circonstances, Conner a un âge indéterminé XD


Il était neuf heures du matin lorsque la sonnette retentit. Conner cligna des yeux et se passa une main sur le visage, s’ébouriffa les cheveux. La télé tournait encore, il s’était endormi sur le canapé, comme presque toutes les nuits depuis une semaine.
Depuis que…
Les clichés ne mentaient pas : le lit était trop grand, trop vide, trop froid. Pas que Tim y avait jamais passé beaucoup de temps mais…
Mais depuis la semaine dernière, depuis leur « rechute », il ne faisait que le rêver allongé là sur son lit, petit sourire en coin, satisfait, sûr de lui.
Conner se secoua. Il n’y avait pas eu de seconde sonnerie mais il captait le frottement des vêtements devant la porte, une respiration légère. Il se leva, déverrouilla sans se préoccuper de l’œilleton puis ouvrit.
Cheveux noirs. Une tête brune qui se redresse brusquement, yeux bleu marine écarquillés comme de surprise.
Conner se raidit, la poignée craqua sous ses doigts.
« Tim… ? »
Tim baissa de nouveau la tête, les poings dans les poches de sa veste.
« Je peux entrer ?
- …je suis pas certain que ce soit une bonne idée. »
Woh, qu’il avait l’air convaincant. Il vit les muscles des bras de Tim se tendre. Il imagina les nœuds qui lui durcissaient le dos. Imagina ses mains sur la nuque de Tim. Les petits cheveux lui frôlant le pouce. Le rire qui se transforme en gémissements.
On se réveille !
« J’ai besoin de te parler », prononça Tim comme si ces paroles lui arrachaient la langue.
Le connaissant, on ne devait pas être loin. Conner s’accrocha à sa colère pour ne pas céder, se rappela combien il avait eu mal.
« C’est pas parce qu’on a fait la connerie de recoucher une fois ensemble que tout est effacé, Tim. »

Le regard de Nightwing, sérieux et sévère même derrière son masque.
« Si vous n’êtes pas capables de travailler ensemble, je veux le savoir maintenant. »
Le ton de la voix est sans réplique, un foutez-moi cette mission en l’air et je vous le ferai regretter amèrement, même si on est tous morts.
Impossible de décevoir Nightwing, jamais, et Tim et lui assurent qu’ils peuvent le faire, y sont déterminés.
Conner sait que Nightwing aurait préféré mettre Kara en équipe avec Tim. Mais Kara se bat ailleurs et l’ex de son petit frère est tout ce qu’il a sous la main.
L’adrénaline fait le reste. Tim manque de mourir stupidement et Conner l’engueule, ils s’embrassent et lorsque Nightwing appelle pour savoir s’ils sont en vie, Tim vient de mordre l’épaule de Conner si fort pour ne pas crier qu’il se demande s’il y aura une marque.
On vient les chercher et Conner s’envole sans un mot, furieux contre lui-même.
Lorsqu’il regarde derrière lui, Tim est dans les bras de Nightwing.

Tim redressa la tête comme s’il venait de prendre un coup, puis Conner le vit se replier sur lui-même, complètement.
Il détestait ça. Haïssait la neutralité absolue de son regard. Encore plus de savoir qu’il en était la cause.
Tim fit un mouvement pour s’en aller et sans réfléchir, Conner lui attrapa le bras.
« Tim, je… »
Laisse-le partir. Laisse-le partir.
« Viens. Entre. »
Il le lâcha, Tim leva les yeux vers lui, un peu moins impassibles.
« Entre », répéta Conner.
Comme il ne bougeait pas, Conner se rendit compte qu’il bloquait la porte. Il s’écarta et Tim pénétra dans l’appartement, lentement. Conner ne lui avait pas laissé beaucoup de place. Ils se frôlèrent, Conner se tendit, vit le coin de la bouche de Tim frémir.
Un instant, il fut tenté. Tenté de claquer la porte, de le saisir par la taille et de le plaquer contre le battant, de sentir ses hanches sous ses mains, de lui mordre les lèvres, faire l’amour à sa bouche avant de le faire à son corps.
Tenté d’enfouir de nouveau sous le sexe tout le mal qu’ils s’étaient faits, tous les problèmes tellement insurmontables si on les regardait en face. Leur couple, cette erreur de la nature.
Un regard au dos droit de Tim et Conner se maîtrisa. Cela ne servirait à rien, tout ressurgirait à la première occasion, au premier mot de travers. Ils se blesseraient jusqu’à ce que tout l’amour entre eux ne soit plus que de la haine. Conner ne supportait pas cette idée. Plutôt perdre Tim, plutôt accepter que rien entre eux ne puisse jamais fonctionner.
Sans avenir.
Conner sentit son cœur lui remonter dans la gorge, comme si la douleur était encore fraiche, comme si la rupture n’avait pas déjà deux mois et demi. Il serra les dents. Il fallait juste qu’il se convainque d’accepter. Il pouvait y arriver. Vraiment. Des tas de gens survivaient tous les jours à l’échec d’une relation.
Tim s’était arrêté au milieu du salon. Conner se rapprocha, pas trop près au cas où ses résolutions s’effondreraient. Le silence se prolongea. Il lutta pour ne rien dire, pour laisser Tim parler de lui-même.
Encore quelques secondes.
« Tu me manques », murmura-t-il enfin d’une voix tellement étouffée que Conner ne l’aurait pas entendu sans son ouïe surdéveloppée.
Sa respiration se bloqua. Il s’appuya contre son canapé, enfonça les doigts dans la banquette. De nouveau, Tim prit une inspiration. Elle s’acheva dans un sanglot étranglé, un hoquet.
« Tu me manques tellement que j’arrive à rien », reprit-il sans le regarder.
Tu me manques aussi. Merde, Tim. Tu me manques depuis bien plus que deux mois et demi.
Conner serra les dents.
« Pourquoi t’es là ? demanda-t-il. Qu’est-ce que tu veux ? »
Tim se mordit la lèvre.
« Tu me manques, répéta-t-il.
- Depuis quand ? T’as un trou dans ton emploi du temps ? »
De nouveau, Tim donna l’impression que Conner l’avait frappé et ce dernier baissa les yeux, furieux de se sentir coupable, furieux parce que le voir lui faisait mal.
« Dis pas ça.
- On était ensemble depuis deux ans et demi, Tim, et me dis pas que les six premiers mois comptent pas. Deux ans et demi, mais je suis sûr que bout à bout on en atteint à peine un. Tu disparais des jours et des jours, des semaines, tu refuses de me voir, de répondre au téléphone, et j’ai même pas le droit de survoler Gotham parce que Batman fait sécession ou je sais pas quoi ! Tu crois pas qu’il y avait de quoi se poser des questions ? De quoi se demander si j’étais pas ta seconde main droite ? »
Droit comme un i, pâle, Tim répondit d’une voix sans inflexion :
« Tu n’as pas le droit de dire ça.
- Pourquoi ? Parce qu’une fois, il y a presque trois ans, Bart m’a dit que tu étais amoureux de moi ? Ça te donne l’avantage, d’avoir stoïquement regardé de loin pendant quelques temps ? Je sais pas, Tim, j’ai l’impression que ces derniers temps j’ai pas mal regardé de loin aussi. Moins stoïquement, je l’admets.
- Je t’aime. »
Conner le dévisagea, incrédule et rageur. Pas vraiment les émotions qu’il s’était attendu à ressentir lorsque Tim finirait par le lui dire spontanément, directement.
« Non. Non, là, toi t’as pas le droit. Pas le droit de dire ça maintenant. De t’en servir comme argument.
- Tu crois que je le dirais si je le pensais pas ?
- Que tu le penses, pas de problème. Que tu le ressentes, par contre… »
Ok, coup bas, facile et purement vicieux. Conner vit le regard de Tim s’éteindre littéralement. Il eut un mouvement de regret, l’impulsion avortée d’aller le prendre dans ses bras.
« C’est fini. Je ne peux rien faire, prononça-t-il d’une voix complètement morne.
- Faire quoi, Tim ? Pourquoi tu es venu ? »
Un instant, il crut que Tim allais se rétracter. Rien qu’à sa position il pouvait voir sa cape le recouvrir entièrement, il pouvait le voir disparaître derrière. Puis Tim serra les poings, les appuya fortement contre ses cuisses.
« Si les choses changeaient, dit-il sans le regarder. Si… c’était différent…
- Si Batman était moins chiant, tu veux dire ?
- Je ne peux pas changer la façon dont il opère, personne ne peut…
- Dans ce cas tu aurais dû le lâcher », fit Conner sans même réfléchir.
Il grimaça intérieurement. Le premier à faire le chantage affectif a perdu d’office, lui avait dit Linda une fois.
« Tu abandonnerais Superman ?
- Clark n’a jamais cherché à nous séparer, lui.
- Batman non plus, ça n’a rien à voir avec nous. »
Conner ne put s’empêcher d’émettre un bruit incrédule. Tim continua sans relever :
« Il… est un peu extrémiste mais il n’a pas forcément tort.
- Bien sûr, lui tu le défends.
- Conner, s’il te plait… »
Conner croisa les bras, lèvres pincées. Tim se frotta le visage. Lorsqu’il laissa retomber les mains et le regarda enfin, vraiment, pour la première fois depuis son arrivée, les cernes sous ses yeux devinrent brusquement évidents, puis la ligne abattue de ses épaules, son expression défaitiste, résignée.
Oh et puis merde.
D’un coup de hanche Conner s’écarta du canapé et dans la seconde il avait collé le front contre celui de Tim, les mains sur ses joues.
Putain, ce que ça faisait du bien, sa peau toujours fraiche sous ses doigts, son souffle sur sa gorge… Tim agrippa son t-shirt froissé, ferma les yeux.
Reste avec moi, avait envie de dire Conner, tu vois pas comment on est bien ensemble, tu vois pas tout ce qu’on pourrait être ? Plaque tout.
Un fantasme. Un fantasme sans aucune raison d’être, Tim ne serait pas l’homme qu’il aimait s’il n’était pas aussi tout ce qui faisait de lui Robin. Tout ce qui condamnait leur relation.
« Tu devrais pas être là, murmura-t-il, les lèvres à quelques millimètres de la peau de Tim, on va se faire du mal et c’est tout. On ne va nulle part.
- Est-ce que tu veux qu’on aille quelque part ? demanda Tim tout aussi bas.
- Comment tu peux poser une question pareille ?
- Tu m’as plaqué.
- J’avais de bonnes raisons. J’ai de bonnes raisons. »
- Mais si les choses changeaient…
- Je comprends pas. Explique-toi. »
Tim s’écarta doucement.
« Je ne peux pas changer la façon dont opère Batman, répéta-t-il. Mais je peux changer la mienne. »
Conner écarquilla les yeux.
« Comment ça ? »
L’air mal à l’aise, Tim détourna le regard.
« Je pourrais… déménager. Quitter le manoir, me prendre un appartement. À la limite de Gotham, pas trop loin.
- … Batman te laisserait faire ça ? s’étrangla Conner, complètement incrédule.
- Dick y travaille », admit Tim.
Dick y travaillait. Et Dick avait probablement poussé Tim à venir lui parler.
Il ne lui avait jamais reproché d’avoir rompu avec Tim. Conner s’était attendu à recevoir toute la fureur du ciel sur la tête, sans qu’elle n’arrive jamais. Dick Grayson ne s’était pas pointé chez lui pour exiger des explications, Nightwing ne lui avait pas enfoncé de kryptonite au fond de la gorge, ni ne l’avait traité différemment lorsqu’ils s’étaient vus ces deux derniers mois.
Tim romit le silence d’une voix encore une fois hésitante. Conner l’avait rarement vu aussi peu sûr de lui, du moins l’afficher autant.
« Et si tu voulais… comme tu mets quelques minutes à faire l’aller-retour entre Gotham et Metropolis… »
Tim n’acheva pas sa phrase. Un instant, Conner se demanda si c’était une invitation ouverte à venir lui rendre visite mais son expression était trop angoissée. Il était raide, les doigts crispés sur son jean.
« Emménager, dit Conner à voix haute en même temps que l’idée le frappait. Tu veux qu’on emménage ensemble. »
Tim garda le silence mais ne réfuta pas. Conner ouvrit la bouche, la referma, se racla la gorge.
« Bon Dieu, Tim.
- C’est juste une proposition, je… »
Il redressa la tête.
« C’est tout ce que je peux faire. Je ne peux pas te promettre de te dire tout ce que je fais. Je ne peux pas te promettre de rentrer toujours à une heure précise. Mais je peux te promettre de toujours rentrer auprès de toi. Si tu le veux. »
Conner s’entendait, deux mois et demi plus tôt, Tu fais aucun effort pour que ça marche, Tim.
Il éclata d’un rire étranglé.
« Tim Drake ! Tu dois être la seule personne au monde à venir proposer la vie commune à ton ex deux mois et demi après la rupture, et en plus à poser des conditions.
- J’essaie ! C’est ce que tu voulais, non ? J’essaie, Conner, je… je sais pas quoi faire d’autre. »
On pourrait… on pourrait…
Non. Non. Si tout s’effondrait… ils avaient rompu deux fois ces six derniers mois. De toute évidence, il n’y avait pas d’espoir. Et il ne pouvait pas prendre le risque de…
Quel risque ? répliqua une voix dans sa tête qui de nouveau ressemblait furieusement à celle de Linda. Tu l’as déjà perdu. Dans quelques années quand vous vous croiserez vous échangerez un vague salut de loin. Et à chaque fois tu te demanderas ce qui se serait passé si tu avais tenté ta chance.
« ‘Quoiqu’il arrive, je chéris ce qui nous lie’… » songea-t-il.
Je peux te promettre de toujours rentrer auprès de toi.
De nouveau, Conner étouffa un petit rire hystérique. Tim s’était-il rendu compte à quel point ça ressemblait à une demande en mariage ? Et qu’est-ce que Conner pouvait exiger de plus ? Tim était prêt à quitter le manoir pour lui. Tim s’était assis sur son orgueil, Tim avait essayé de se battre pour eux. Tim, réalisa Conner, croyait qu’ils pouvaient y arriver ou bien il n’aurait pas lancé l’idée.
Tim croyait en eux.
Il se souvint de leur toute première rupture, deux ans et demie plus tôt. Celle que Tim refusait d’appeler par son nom, prétendant qu’à l’époque ils n’étaient pas dans une relation. C’était discutable. Lorsque Tim lui avait dit qu’il ne voulait plus coucher avec lui, Conner s’était senti plaqué.
Tim alors ne croyait pas en eux. Même lorsque Conner avait compris ses sentiments, même lorsqu’il était allé chercher Tim par le col pour lui dire à quel point il comptait pour lui, ce petit paranoïaque ne l’avait pas cru. Il avait fallu du temps pour le convaincre.
Et peut-être qu’en réalité il ne l’avait jamais convaincu.
Tim était une douche écossaise. Distant et puis soudain affectueux, l’air de n’en avoir rien à faire mais qui ne vous laissait pas oublier qu’il n’y avait que vous pour lui. Conner avait toujours cru que c’était son côté chauve-souris, cette incapacité à se laisser aller.
Peut-être que c’était juste parce qu’il doutait toujours.
Qu’est-ce qui t’as convaincu ?
Il avait étudié le problème sous tous les angles, sûrement. Il avait dû décortiquer le comportement de Conner, décortiquer ses paroles, jusqu’à déterminer qu’il existait un pourcentage de chance suffisant que Conner tenait assez à lui pour valoir la peine de se battre. De prendre le risque.
Compromis, Kon, compromis, à ton tour, fit la voix de Linda.
Soit elle s’était découvert un pouvoir de télépathie, soit il était temps que Conner aille lui rendre visite.
D’autant qu’elle habitait à Gotham, ironie bonjour.
Conner tendit la main, la posa sur la joue de Tim qui redressa lentement la tête.
« Il va falloir établir des règles, dit-il. Que tu reviennes dans notre lit, c’est déjà un bon début. Je veux un message quand tu rentres plus tard que prévu. Je veux savoir si t’es parti pour plus de 24h. Je veux le numéro de Nightwing ou un moyen de contacter Oracle au cas où je paniquerai. En échange, je te promets de pas paniquer trop souvent. De pas trop grincer des dents s’il faut que tu passes quelques jours en immersion dans Gotham. »
Tim avait fait la demande, lui pouvait bien établir le contrat. Tim le regardait d’un air presque méfiant.
« Je t’ai dit oui, Tim. Réessayons. Allez, on se lance, vivons ensemble !
- Comme ça ?
- Tu voulais que je fasse plus de difficultés ?
- Tu as dit que c’était fini.
- Pourquoi tu peux pas accepter une bonne chose quand elle arrive ? soupira Conner. Je suis un mec simple, ok ? Je suis heureux quand je suis avec toi. On a rompu, j’ai rompu parce qu’on se voyait plus et que ça avait pas l’air de te poser de problèmes. À partir du moment où ça, ça change, ça me va. »
Tim poussa un profond soupir et appuya la tête contre l’épaule de Conner, passa les bras autour de sa taille et se rapprocha. Conner l’enlaça à son tour, inspira profondément son odeur (pas le shampoing qu’il lui connaît, est-ce qu’il a changé ces deux derniers mois, est-ce qu’il a passé la nuit ailleurs ?).
« Est-ce qu’on peut ne plus jamais, jamais faire ça ? marmonna Tim.
- Ne m’abandonne plus jamais trois semaines sans prévenir et ça devrait aller.
- Je suis désolé.
- Je sais. »
Pendant quelques mois, savait Conner, Tim lui enverrait des messages tout le temps. Le préviendrait s’il avait cinq minutes de retard, angoisserait dès qu’une enquête lui prendrait plus de temps que prévu.
Il allait falloir trouver un équilibre. Et discuter de cette histoire de vivre ensemble, parce que… Tim déposa un baiser à la naissance de sa gorge, sous sa mâchoire, sur sa joue lorsque Conner baissa la tête.
Ils ne s’étaient pas vraiment embrassés, la dernière fois.
Bouche au coin de la sienne, les mains de Tim qui se croisent derrière sa nuque. Front contre front, ils se regardèrent, tous les deux très sérieux ; Conner traversa l’espace qui les séparait mais Tim entrouvrit les lèvres le premier et l’embrassa lentement, avec insistance et autorité.
Il se réinstalle, songea Conner avec un rire intérieur fabuleusement heureux.
« Qu’est-ce qu’il y a ? murmura Tim.
- T’as intérêt à avoir ta journée de libre. »
Tim esquissa un sourire.
« Laisse-moi envoyer un message. »

(fin)

Notes :

− « ‘Quoiqu’il arrive, je chéris ce qui nous lie’… » songea-t-il.
Issu du Young Justice 38, conversation entre Linda et Kon après la grosse engueulade de Tim et Kon



− Je sais pas ce que Linda fait dans cette histoire, elle était pas du tout prévu au programme o_O

− Chronologiquement dans l’univers de Terre Minale, ça se passe trois ans avant ce passage

− Le titre, c’est pour Mithy. :D

− La fic, c’est pour Brisby. Je sais plus vraiment pourquoi, ça fait trop longtemps, mais mon fichier est intitulé : tk brisby XD

− J'espère que tout est correct, là j'ai plus les yeux en face des trous :D

3001 mots

dcu - couple : tim/kon, dcu : terre minale, dcu

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