EMO + Scribouillages : Allowin ! Now with added Frédéric !

Mar 15, 2008 22:22

L'un des moments les plus dramatiques de la vie d'une fangirl, c'est cette instant où un de ses auteurs préférés quitte le fandom qu'elles ont en commun. EMOOOOO !
Par conséquence, je spamme. un jour, j'apprendrais à être commerciale et à ne pas tout poster d'un coup et tout ça

Le début de l'OS 2 des aventures fantastiques d'Allowin et Frédéric ! Et Bleiz ! Qui n'apparaît pas dans ce morceau ! qu'est-ce que je spamme, en ce moment...


Le bureau du Professeur Garance était un agréable fouillis, ce genre de désordre organisé où chaque feuille, chaque livre traînant sur une chaise possède un sens, sens dont seul le propriétaire possède la clef. Owin avait poliment frappé à la porte, une voix forte lui avait indiqué d’entrer. Il avait trouvé le Professeur assis dans son fauteuil, pipe à la bouche qui se perdait dans une barbe blanche, fournie et parfaitement taillée.
« Professeur Garance, je présume ? »
Owin tendit la main, sourire aux lèvres, le Professeur se leva d’un air intrigué et fit mine de la lui serrer.
« Vous êtes ?
- Owin Singulier-Weyrd, exorciste, déclara-t-il. Votre femme m’a fait appeler.
- Henriette ? s’étonna le Professeur. Elle ne m’en a pas parlé, pour quelle raison… ?
- Il semblerait que votre bureau soit hanté. Elle m’a raconté ressentir une présence, et malgré ses efforts pour le ranger, tous les objets reviennent à leur place… »
Les épais sourcils blancs du Professeur allèrent rejoindre la racine de ses cheveux.
« Henriette ? répéta-t-il. Ce n’est pas son genre d’inventer des histoires pareilles, mais je ne vois pas d’où cela vient, elle ne m’en a pas parlé et je n’ai jamais rien remarqué d’étrange. Remarquez qu’en général, elle évite de venir, et je préfère qu’elle ne dérange pas mes affaires, après je ne retrouve plus rien !
- Je comprends tout à fait », acquiesça Owin.
Ils partagèrent un rire amusé, le Professeur invita Owin à s’asseoir.
« Merci, mais ce ne sera pas la peine, dit-il. J’ai vu ce que j’avais à voir.
- Déjà ? Enfin, je suppose que vous ressentez facilement ces choses-là. Alors, mon bureau est-il hanté, Monsieur Singulier-Weyrd ? s’amusa le Professeur Garance.
- Je crains que oui, Professeur. »
Owin se passa la main dans les cheveux, jeta un coup d’œil autour de lui, puis revint à son vis-à-vis.
« Mais c’est normal que vous ne vous en soyez pas rendu compte, admit-il. Je suis navré d’avoir à vous annoncer cela, mais cela fait deux mois que vous êtes décédé. »
Owin avait mis les mains dans ses poches. Dans l’une d’elle, sa craie marron pour la capture, dans l’autre la jaune pour la défense, au cas où.
L’expression du Professeur se figea. Un frisson parcourut sa figure fantomatique, il y eut comme une exhalation.
« Oh, fit le Professeur Garance. Je vois.
- Vous êtes décédé dans votre fauteuil, expliqua doucement Owin. Et vous y êtes resté, je le crains.
- Ah, j’ai toujours pensé que ce serait ainsi, oui. Ma pauvre Henriette, soupira-t-il. Je n’avais pas l’intention de la troubler. »
Owin poussa un soupir de soulagement intérieur, tout le monde n’acceptait pas aussi bien son décès, mais en général les vieilles personnes ne s’en émouvaient pas.
« Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour vous ? Une raison particulière qui vous retient ? »
Le Professeur Garance fronça les sourcils.
« Je ne vois pas, dit-il. Toutes mes affaires étaient en ordre.
- Il est possible que votre épouse vous retienne sans le vouloir, indiqua Owin. Mais au premier abord, je ne sens pas d’influence extérieure. Si vous n’arrivez pas à partir de vous-même, je suis là pour vous aider, mais je préfèrerais que vous soyez certain de ne rien regretter.
- Je vous assure que je ne me sens pas de regret, dit le Professeur Garance. J’étais… je suis prêt. »
Owin acquiesça, il était probable qu’Henriette Garance soit elle-même responsable de la présence de son mari, inconsciemment.
« Je vais vous aider, alors. Quelque chose à dire à votre épouse, peut-être ? »
Le Professeur sourit.
« Elle sait déjà tout ce que je pourrais vouloir lui dire, dit-il avec affection. Dîtes-lui peut-être que je l’attendrai, où que j’atterrisse. »
Comme il regardait Allowin d’un air inquisiteur, l’exorciste secoua la tête.
« Ne me demandez pas, je ne sais strictement rien de ce qu’il se passe de l’autre côté. Les seuls à le savoir sont les revenants, et il est impossible de communiquer avec eux. Tout ce dont nous sommes certains, c’est que la réincarnation est une des possibilités.
- Je Crois », dit simplement le Professeur Garance.
Owin sourit, brièvement, puis sortit de ses poches une craie bleue marine et une autre blanche : l’une pour la scission avec le monde vivant, l’autre pour guider et purifier.
« Ne pensez plus à rien », murmura-t-il.
Il commença à tracer.

¤

Allowin mit plus d’une heure à ouvrir le Passage, utilisa bien plus de pouvoir que cela aurait dû être nécessaire. Lorsqu’enfin le Professeur disparut de l’Autre Côté, Allowin avait utilisé presque toute sa craie blanche, mourrait de faim et se sentait très troublé. Le problème ne venait pas du fantôme du Professeur Garance, Owin n’avait éprouvé aucune difficulté à le couper, le Professeur n’aurait pas dû avoir besoin de son aide, du moins si le Passage s’était ouvert tout de suite.
La seule et unique fois où Owin avait rencontré ce genre de problème, le fantôme n’était pas véritablement un fantôme : le mort n’était pas vraiment mort, mais dans un coma tellement profond que son esprit avait quitté son corps. Le Passage refusait de s’ouvrir tant que le corps n’avait pas cessé de fonctionner, néanmoins.
Mais ici le Professeur était bien décédé : un fantôme et un esprit de comateux n’avait pas du tout la même fréquence de surexistance.
Quelque chose avait bloqué l’ouverture du Passage pendant un temps, Owin avait dû « se battre » contre et cela l’agaçait de ne pas avoir identifié le problème.
Arrivé à la boutique, il regarda l’heure. Il était presque 13h30, déjà. Il poussa la porte pour entrer dans un « dingueling » agaçant ; comme à chaque fois il pensa qu’il faudrait retirer les clochettes chinoises que son oncle avait accrochées au-dessus de la porte. Il doutait de leur efficacité : à sa connaissance, aucune clochette, chinoise ou autre, n’avait jamais empêché une malice de prendre place. Elles avaient plutôt tendance à attirer les esprits perdus. Mais il oubliait toujours.
Frédéric leva les yeux de l’écran de l’ordinateur tout neuf, l’un des premiers achats officiels d’Owin, et esquissa un petit sourire.
« Je pensais vous voir revenir plus tôt, remarqua-t-il d’un ton interrogateur poli.
- J’ai eu quelques difficultés inattendues. Vous avez déjeuné ? »
Frédéric sursauta légèrement.
« Hum, pas encore ? »
Ce qui signifiait qu’il avait oublié. Ou qu’il avait choisi d’oublier. Cela ne faisait que deux semaines que Frédéric travaillait à la boutique, mais Owin n’avait pas mis longtemps à s’interroger sur la façon dont il avait survécu jusqu’à son âge.
« Parfait, je meurs de faim et j’ai besoin de m’éclaircir les idées. Venez, on va tester le restaurant italien du bout de la rue. Je vous invite », précisa-t-il d’un ton ferme.
Frédéric fronça légèrement les sourcils, droit comme un i.
« Ce n’est pas nécessaire.
- Bien sûr que si, rétorqua Owin. Parce que je vais parler, parler, parler pour vous expliquer ce qui ne va pas et vous allez devoir me rappeler de manger et rebondir sur mes idées. De fait, considérez ça comme un déjeuner professionnel. Allez, venez, je suis plus très loin de l’inanition. »
Frédéric marqua une hésitation, mais finit par donner son assentiment. Il prit tout de même le temps de finir ce qu’il faisait avant de se lever et d’enfiler son manteau.
« Ne vous sentez pas obligé de me nourrir constamment, murmura-t-il en passant devant Owin.
- On en reparlera lorsque vous cesserez d’avoir l’air plus mort-vivant d’un vampire », répondit l’exorciste tranquillement.
Frédéric fit semblant de ne pas l’avoir entendu.
[...]

Aaaah, j'ai hate que Frédéric arrête de faire semblant d'être une damoiselle en détresse et commence à montrer qu'il peut botter le cul des gens sans l'aide personne... *poke Frédéric, se fait bouffer le doigt par Bleiz. Ailleuh.*

Je voulais faire un post sur comment j'ai bien fait la cuisine ce soir et tout et donner la recette chouette et facile des pommes rôties à la gelée de groseille mais ça m'a démotivée. :(

so not a dramaqueen, scribouillages, adieu-monsieur-le-professeur, originales

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