6x04: "Instant Karma"

Oct 13, 2009 22:35

Avis vraiment mitigé sur ce coup ! Pour une fois, le cas m’intéressait plus que le reste (oui, ça faisait longtemps !). Vous me direz, quand « le reste » tourne encore une fois autour de Thirteen et ses petits problèmes, c’est pas dur de faire concurrence. Mais j’sais pas, j’ai tout de suite accroché au perso du père. Mais bon, j’en parle un peu plus tard !







House :

House qui continue à jouer au bon samaritain (faudrait lui dire de regarder Bruce Willis, ça finit  jamais bien ce genre d’histoire !). Il reste lui-même et en même temps, y a un petit truc en plus…et un truc qui manque. Bon c’est Housinounet, je l’aime toujours le gros loup, mais il est juste pas « comme avant », il est moins passionné par ce qu’il fait je trouve. Bon comme dirait l’autre « cut him some slack » il sort à peine de l’asile, alors j’vais le faire !

Sa relation avec Thirteen (ou plutôt ce que les scénaristes cherchent à en faire) m’échappe un peu. Si je ne me crispais pas de révulsement à cette simple idée, j’dirais qu’ils essaient de nous faire un ship. Mais non non et non, nomého ! Mais, vraiment, j’ai du mal à comprendre son attachement pour elle. Wiwi dit que c’est parce qu’elle lui résiste, mais c’est pas la seule non plus…Bref, si quelqu’un pouvait me faire une petite analyse de tout ça, ça m’intéresserait bien !





Chase/Foreman :

Pas vraiment passionné par les retombées de cette affaire. Pas vraiment appréciée non plus le fait que ça soit encore House qui sauve les meubles, ça me semble être une grosse facilité scénaristique quand même. House sait tout, oui bon, mais voilà quoi…

Du coup, pas grand chose à dire là dessus. Suis contente que Chase soit pas dans le caca, mais qu’il ait flippé un peu aussi. C’était une conclusion nécessaire à cette histoire, ça m’aurait énervé qu’on en reparle pas, mais voilà, c’était « nécessaire », une obligation. C’est jamais très intéressant les obligations.





Thirteen :

Petit Jésus s’il te plait, faites qu’elle ne revienne jamais !

Elle m’a saoulé cette histoire. Si si, c’est objectif, j’en voyais vraiment pas l’intérêt. La pauv’ puce a raté son avion et saoule tout le monde avec ça. Si elle voulait vraiment s’en aller, elle avait qu’à réserver un autre vol et se barrer pour de bon au lieu de faire chier le monde à chercher à savoir qui est le méchant monsieur. Ok, c’est censé être une preuve que Foreman lui manque et qu’elle n’est pas prête à partir…Ca me fait une belle jambe, tiens. *est méchante et l’assume*

Et puis, le truc qui m’a choqué : CUDDY a fait une enquête pour savoir qui avait hacké le compte de 13 ! Depuis quand on cherche à résoudre les petits problèmes privés d’une ex-employée ? Et depuis quand Cuddy a des talents informatiques ? Et depuis quand elle en a quelque chose à f*utre ? C’est tellement insensé que je prends ça comme un petit indice et qu’un truc à fait Ding ! dans ma tête. Oui, « privé », c’est ça le mot clé mes enfants. Du moins, ça l’est pour moi^^





Le patient et son papa :

Comme je l’ai dit, j’ai bien aimé le papa. Non les esprits pervers, pas la peine de s’illuminer, c’était purement scénaristique. Son histoire m’a bien plu. L’homme qui ne peut pas tout avoir et en est conscient. J’ai toujours eu un truc pour les persos torturés (ça commence à se savoir) qui se prennent trop la tête.

Je ne crois pas particulièrement au karma, mais j’pars du principe qu’on ne peut bel et bien pas être heureux dans tous les domaines. On ne peut pas être malheureux dans tous les domaines non plus, pas si on cherche bien. C’est de la pure sociologie (ou psychosociologie, mais après 3h de cours ce simple mot me donne la migraine), les « pauvres » sont plus proches de leur famille, plus heureux dans ce domaine. Les riches…sont riches. Evidemment, y a des pauvres qui n’ont pas de famille et des riches portés sur la famille, mais il y a toujours une compensation quelque part. On a tous un truc qui nous rend heureux et un truc qui nous rend malheureux, ou comme le dit si bien House « People don’t get what they deserve, they just get what they get ». Quant à moi, j’ai totalement divagué du sujet, encore une fois ! On parlait de quoi déjà ? Ah oui du monsieur qui abandonne sa fortune dans l’espoir infondé que ça sauvera son fils. Ouais, au moins ça prouve qu’il l’aime son fiston ! J’pourrais vraiment pas vous dire pourquoi j’l’ai bien aimé. C’est juste le cas : j’ai bien aimé ce personnage. Fin de cette partie.





Trucs en vrac :

-         J’étais choquée de la façon dont Thirteen parle au chauffeur de taxi. Bon, j’suis du genre parano aussi donc j’vais pas TROP la juger, mais quand même, un peu de respect ne ferait pas de mal…

-         J’ai trouvé Cuddy assez…*ne me frappez pas*…vulgaire. Je ne trouve toujours pas qu’elle s’habille comme une prostitué (ai jamais compris les dires à ce sujet d’ailleurs, vous avez déjà vu une prostitué ? Bah ça s’habille pas DU TOUT comme ça), mais j’ai étais un peu choquée de son langage. Pas choquée genre « Sainte Marie Mère de Dieu ! », plutôt choquée/surprise qu’elle dise genre « what the hell » et « suck it up ». J’avais jamais fait gaffe auparavant, mais me semblait pas qu’elle utilisait ce genre d’expression - quand même sacrement familières - pour un entretien professionnel. Mais j’ai peut-être tort, n’hésitez pas à me contredire surtout.

-         Ai beaucoup aimé la façon dont la première crise du gamin a été filmé. Pour une fois, c’était vraiment filmé de l’œil du patient. On ne comprend pas ce qu’il se passe, ce qu’il se dit…Je sais pas ce qui était différent concrètement, mais c’était un fort moment d’empathie avec le père en panique.

-         Autre scène brillante : quand House vient annoncé que le gosse a la maladie de Degos. Encore une fois, très réaliste et assez représentatif de la société dans laquelle on vit. On fait confiance à la médecine, on n’a pas le choix parce qu’on la comprend pas alors on réduit le tout à un processus mental simple : Maladie --> Traitement. On pense comme cela parce que la seule alternative pour un profane, c’est de penser Maladie--> Mort et que c’est trop souvent ingérable. C’est ce qui rend le « You’re wrong » du père très fort. Il doit passer du processus « espoir » à celui « sans espoir » et n’est pas prêt à penser ainsi. Chacun son copiing, et il préfère parier tout ce qu’il a (y compris sa rationnalité) pour garder un peu d’espoir plutôt que de laisser tomber. Pas étonnant que ce type soit riche.

-         Dites, c’est l’épisode 6x04 ou 6x05 ? Parce que sur les forums ça dit 05, mais sur les sites de torrent, ça dit 04…

En gros, tout ça nous donne un épisode plutôt pas mal. Toujours pas à sautiller sur sa chaise, mais en général, c’est toujours en approchant la fin de saison que le coussin sous mes fesses en prend un coup, donc j’me fais pas de soucis =D

Y a pas mal de choses que j’ai laissé de côté alors n’hésitez pas à rajouter ce que vous pensez, ça m’intéresse ! J’avoue que mon cerveau a été tué par mes cours, alors désolée pour le blabla (j’y peux rien, la psycho c’est un lavage de cerveau alors au bout de quatre ans, y a plus grand chose à sauver dans ma pauv’ tête). Vous inquiétez pas, si y a des trucs que vous comprenez pas, c’est normal, y a des trucs que j’comprends pas moi-même quand j’me relis…

pavé

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