Nerfs à vif (epilogue)

Jan 28, 2009 14:14

Tout d'abord, heu....y aurait pas un véto dans l'coin? Parce que ça fait deux jours que mon chien saigne de la bouche et tremble de la machoire et ça devient sacrément flippant. Malheureusement, on sait que ça ne sert à rien de l'emmener chez le véto dans la mesure où il ne se laissera pas toucher et qu'étant cardiaque il ne peut pas être endormi. Donc...un véto à distance... Please? D:

Oui bon, sinon:

Titre: Nerfs à vif
Titre original : Losing it
Auteur original : Dreamsofspike
Traducteur : Sganzy
Bêta : Vicodinaddict
Disclaimers : Pas à moi, pas de sous
Spoiler : Post Wilson’s Heart (4x16)
Résumé: La perte de la femme qu’il aime a changé Wilson, House en fait les frais.
Genre: Drame, Violence, Friendship (Huddy et Hameron), Angst...
Avertissement: NC-15 je dirais car cette fic est assez traumatisante au niveau psychologique et contient des scènes de violences passives.
N/A: Ca y est, ça touche à sa fin...Fallait bien que ça arrive. La boucle est bouclée comme on dit et cette fin me plait assez. J'espère qu'elle vous plaira aussi et que vous êtes globalement satisfait de la fic. 
Je vais de ce pas commencer à traduire la fic House/Cuddy/bébé, j'aimerais la poster tant qu'on est encore dans la folie "cute" de Big Baby^^


Quand House sortit de la chambre de Wilson, il se dit qu’il importait peu que ses mots aient ou non atteints Wilson. Son opinion ne comptait plus pour lui. Il avait dit ce qu’il avait à dire, et la manière dont Wilson l’avait perçu ne le concernait plus.

Il se répétait toujours cela quand Wilson l’appela de prison.

Il fut abasourdi quand l’opérateur téléphonique l’informa d’une voix monocorde qu’il avait un appel de la part de « Jimmy Wilson », et il hésita un instant, incertain…avant de se souvenir que ça ne lui importait plus. Wilson ne faisait plus parti de sa vie.

Il refusa de prendre l’appel.

Il refusa le suivant également.

Après tout, il n’avait aucune idée de ce que lui voulait Wilson. Une part de lui - celle qui le réveillait en pleine nuit, le laissant tremblant et en sueur, retenant ses cris - était certain que Wilson ne l’appelait que pour le menacer, l’accuser et le harceler à nouveau. Une autre part de lui - celle qui souffrait de la perte de son amitié depuis des mois - se demandait si, peut-être, il appelait pour une autre raison.

Etait-il possible que Wilson s’en veuille de ce qu’il avait fait et veuille se repentir ? C’était hautement improbable, il le savait, et même si c’était le cas, House n’était pas sûr d’être prêt pour ça. Si Wilson s’excusait, il n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait répondre.

Pourtant…un nœud serrait son estomac chaque fois qu’il rejetait un appel de Wilson.

Durant la semaine et demie qui passa entre l’arrestation de Wilson et sa condamnation, Cuddy passa presque toutes les nuits chez House. Quand elle ne les passait pas chez lui, il dormait chez elle.

House n’était pas sûr de ce qu’il se passait entre eux, ou de combien de temps ça pourrait durer. Il ne voulait pas penser à ces choses là. Tout ce qu’il savait, c’était que pour l’instant, elle était capable de lui offrir ce qu’il désirait le plus. Cette chose qu’il n’arrivait pas à nommer, mais dont il savait dépendre.

Alors, aussi longtemps qu’elle le lui offrirait, il l’accepterait.

L’expérience lui avait appris à être moins imprudent avec son cœur, et il essayait au mieux de le retenir dans sa carapace, de ne pas se permettre de trop s’investir dans cette relation qui s’approfondissait peu à peu. Pourtant, malgré tous ses efforts, il lui arrivait de se surprendre à ressentir des émotions inattendues, quand Cuddy le regardait d’une certaine façon, ou lui parlait avec cette tendresse qu’elle avait parfois du mal à retenir.

Après tout, elle devait se montrer prudente avec son cœur aussi.

Ils furent tous les deux étonnés quand l’avocat général contacta House pour l’informer que Wilson souhaitait plaider coupable et acceptait un compromis qui lui permettrait d’être admis dans une institution mentale plutôt qu’une prison. Ce jusqu’à ce qu’il soit capable de réintégrer la société. En échange, il acceptait la pleine responsabilité des dommages commis sur son ami.

House approuva cet arrangement, bien qu’il essaya de ne pas trop penser au fait que Wilson plaidait coupable et reconnaissait lui avoir fait du mal.

Il le fait uniquement pour éviter la prison. Ca ne veut pas dire qu’il est désolé.

Mais le jour de la conciliation, il ne put nier l’évident regret dans la voix de Wilson alors qu’il avouait ses méfaits, tout comme la culpabilité qui se refléta dans son regard quand il se tourna honteusement vers House, juste une seconde avant de baisser la tête. Il ne pouvait soutenir le regard de son ancien ami et House dut se retenir de ne pas aller le voir et lui parler une fois le verdict donné.

Il n’était prêt à porter la culpabilité et les regrets de Wilson, pas encore.

Mais…un jour…peut-être…

Il avait assez à s’inquiéter de son bon rétablissement, autant physique qu’émotionnel.

Mais, au moins, pour une fois, il essayait d’aller mieux.

Je suppose que je devrais remercier Wilson pour ça. Je n’aurais jamais fait face à ces choses…je n’aurais jamais trouvé le courage de faire ça…s’il n’avait pas été là.

Cette étrange pensée traversa l’esprit de House quatre mois après l’admission de Wilson dans un service psychiatrique, alors qu’il décrochait le téléphone pour appeler sa mère. C’était le premier jour de Décembre, et il supposait qu’il était temps qu’il l’appelle. Après tout, la plupart des gens prévoyaient les fêtes à l’avance.

-         Allo ?

Sa mère fut visiblement surprise en entendant sa voix.

-         Greg ?

-         Deux questions, répondit-il sans hésitation.

Il inspira profondément, se penchant en avant. Il sentait que ces deux questions auraient un sacré impact sur sa vie de tous les jours.

-         A quelle heure est ce que je dois venir pour Noel ? Et…Est ce que je peux venir avec quelqu’un ?

FIN.

fic: nerfs à vif, fic, traduction

Previous post Next post
Up