Il fait gris et même pas vraiment froid. C'est nul !
Voici venir le dernier post du Feutre et du Briquet. J'espère que cette histoire t'aura plu. En tout cas, moi, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'imaginer et l'écrire, peut-être cela se ressent-il ! Je te laisse sur ces bonnes paroles et toujours sans béta. A bientôt pour de nouvelles aventures j'espère !
Nino sentit la main posée sur ses cheveux depuis quelques minutes l’agripper doucement et l’éloigner de ce sexe dur et doux à la fois qu’il goutait du fond de sa gorge. Ohno se redressa et embrassa goulument les lèvres de son amant, gouttant la saveur salée de son propre liquide séminal. Un sourire narquois s’afficha sur le visage de Kazunari.
« On veut faire durer le plaisir hein ?
-Toujours avec toi Princesse… » Sourit Satoshi à son tour.
Nino donna un grand coup dans le torse de ce dernier.
« Arrête de m’appeler comme ça ! »
Ohno rit et se débattit pour reprendre Nino dans ses bras. Il approcha ses lèvres de son oreille.
« Je veux jouir en toi… » Lui susurra-t-il d’une voix suave.
« C’est comme si c’était fait ! » S’écria-t-il en rallongeant son homme sur le dos. Il s’avança, se plaça à califourchon contre sa taille et approcha le sexe tendu de ses fesses. Alors qu’il s’apprêtait à le faire pénétrer en lui, Ohno l’arrêta net.
« Pas comme ça.
-Oh allez Satoshi, ça va, c’est bon… » Nino continua son mouvement mais son amant se faufila et échappa à son entreprise.
« Oh-chan ! Ça va, je suis pas en sucre ! » Râla le jeune homme.
Sans écouter ses complaintes, Satoshi se mit à genoux à côté du canapé, ouvrit un tiroir de la petite table basse et en sortit un petit flacon à moitié rempli de lubrifiant translucide.
« C’est chiant ! J’ai plus env… » Nino n’eût le temps de continuer sa puérile bouderie que déjà il se retrouvait à plat ventre contre le canapé par les gestes puissants de son amant. Ce dernier, d’autorité, se retrouva derrière lui, dans son dos, ses fesses collées à son ventre.
« Tais-toi. » Lui intima-t-il. Kazunari ne répondit rien et ferma les yeux, devinant avec délice la suite des évènements.
Le peintre enduit son majeur droit de lubrifiant et le fit pénétrer délicatement entre les fesses de son homme.
« On fait moins son malin là hein ? »
Nino grogna. Après avoir joué un petit moment avec son doigt, Ohno rajouta un peu de lubrifiant contre l’anus de Nino et y fit pénétrer son index. De ses deux doigts, l’homme titilla l’entrée de son amant, jouant avec le muscle jusqu’à ce qui le sente un peu plus détendu.
« Tu aimes ça pas vrai ? » Lui demanda-t-il sans arrêter de bouger ses doigts en lui.
« Il va m’en falloir plus, je ne suis pas une jeune vier… » Ce que Nino n’avait pas senti c’est que pendant qu’il le raillait, Satoshi s’était enduit le sexe de lubrifiant. Il le pénétra violemment sans avertissement. Sous l’effet de la surprise et de la délicieuse douleur que le geste provoqua en lui, le jeune homme se tût et laissa évader un petit soupir entre ses lèvres.
« Maintenant tu te tais et tu savoure… » Dit Ohno d’une voix rocailleuse dominée par le plaisir de sentir son sexe prit dans cet étau de chaleur enivrante. Il s’allongea contre le dos de son homme, embrassa sa nuque, lui mordilla le lobe de l’oreille et commença à bouger en lui.
Le plaisir montant au creux de son ventre, Nino se mit à bouger les hanches pour aller au-devant des déhanchements d’Ohno. Des secondes passèrent et Satoshi accéléra, sortant complètement pour ne le pénétrer qu’encore plus fort. Ses coups de butoirs se firent plus saccadés, entrant toujours plus profondément dans l’intimité de son homme. Bientôt, le son humide des claquements de leurs peaux raisonna dans la pièce.
« Oh put… Là ! Satoshi ! Oui ! Là ! »
Comprenant qu’à l’intérieur, son gland venait de buter contre l’exact emplacement de la prostate de Nino, Ohno accéléra ses mouvements. Agrippant la taille fine de son amant, Satoshi ne pouvait d’ores et déjà plus retenir ses cris ainsi que ses grognements de plaisir.
Sentant ses jambes faiblir, Ohno se retira et s’assit. Comprenant tout de suite où il voulait en venir, Nino se redressa et vint s’empaler sur son sexe gonflé. Le chevauchant, il pencha sa tête en arrière, comme une invitation à son amant pour venir lui dévorer le cou. Ce dernier ne se fit pas prié et embrassa sa peau laiteuse. Voyant les traits de Nino se crisper, il attrapa son sexe entre leurs deux ventres et commença à le caresser.
Au bout de quelques petites minutes, le jeune homme éjacula dans un soupir erratique. Il s’affala sur son homme, le souffle court, des étoiles dans les yeux et le ventre en feu. Satoshi, lui qui était toujours prisonnier de ses fesses, sentit son cœur battre dans toute la longueur de son sexe. Ressentant le besoin urgent d’en finir à son tour, il embrassa la joue et la tempe de Nino pour le faire revenir à lui le plus rapidement possible.
Kazunari sourit et embrassa ses lèvres.
« Laisse-moi faire… »
Il se releva et s’accroupit entre les jambes de son homme.
« Regarde-moi… »
Nino posa une main sur son sexe et l’autre commença à jouer avec ses testicules. Après une petite minute de vas et viens frénétiques, Ohno cria son nom et couvrit ses mains de liquide doux et chaud.
Après s’être sommairement nettoyés, les deux hommes restèrent enlacés un bon moment durant sur le canapé. Pas de parole, juste des caresses, des baisers et des regards. C’était tout. Tout à coup, le regard de Satoshi se posa sur une de ses toiles inachevées. Il se leva, attrapa un crayon et s’attela à un petit dessin.
« Tu as contacté Hizami-Sensei ? » Demanda-t-il à Nino sans pour autant se retourner face à lui.
« On est vraiment obligés de parler de ça maintenant ?
-C’est juste une question…
-Je vais le faire. » Souffla le jeune homme, les yeux rivés sur le dos musclé et les fesses rebondies de son homme.
Le silence retomba. Quelques secondes plus tard, Ohno, visiblement satisfait des quelques traits qu’il venait de tracer sur la toile, reposa le crayon et rejoignit Nino.
« Tu sais que c’est pour toi que je dis ça… » Lui dit-il en le reprenant dans ses bras.
« Oui mais c’est pas facile… » Répondit le jeune homme en se blottissant contre lui.
« Je sais bien… »
Encore un de ces confortables silences dont le couple s’était spécialisé.
« Dis, Kazu… Je voulais te demander quelque chose…
-Oui ?
-Aménage avec moi, ici… S’il te plait.
-En fait… » Nino ne bougea pas, la tête toujours posée contre le torse d’Ohno, ses doigts jouant distraitement avec le duvet recouvrant son nombril. « C’est déjà fait. Les huissiers ont vidé mon appart’ y’a deux semaines. »
Sous le choc, Satoshi se redressa et prit le visage de son homme avec douceur pour pouvoir le regarder dans les yeux.
« C’est… C’est vrai ? Et tu comptais me le dire quand ?
-Euh… Aujourd’hui ? »
Ohno sourit et embrassa ses lèvres.
S’allongeant contre lui, Nino se mit à faire danser ses hanches contre celles de Satoshi, pour réveiller son sexe momentanément endormi. Ohno repoussa sa tête en arrière et se mordit les lèvres.
« Je t’aime Kazu… »
Ce dernier s’arrêta net. Les joues en feu, il cacha ses yeux et enfouit son visage dans le cou de son amant.
« Arrêêêête… Tu sais bien que j’aime pas le dire… » Se plaignit-il, gêné.