Où je fais du ménage et vous sors 4 minifics UA!PoM...

Aug 09, 2012 01:52

Quelques trucs qui traînaient sur mon bureau...

Fandom : UA humanisé de Penguins of Madagascar
Rating : PG/PG-13

Tiens, d'abord cette histoire de shampoing que j'ai écrite l'autre jour
(et illustrée par sakoni, je suis sûre qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir mis le dessin sans demander...)


Savio et du shampoing - environ 200 mots - PG

Ce truc sentait vraiment bon songea Savio en se frottant les cheveux. Il prit distraitement le flacon pour en lire l'étiquette.

Henné et vinaigre de mûre - Éclat et brillance pour cheveux bruns annonçaient de belles lettres jaunes sur fond prune. Il le relâcha avec horreur sur le sol de la douche, réalisant soudain ce qu'il était en train de se mettre sur la tête et la teneur de sa précédente pensée.

Qu'est-ce qu'il était en train de devenir ?

Clemson, allongé sur le lit, ne leva pas les yeux de son GQ quand il vit du coin de l’œil son amant sortir nu de la salle de bain. Il avait bien le droit de le faire mariner un peu, non ? Savio le faisait tout le temps, lui...

- Dis, chéri, tu m’achèteras des chaussures Versace ?

S'il avait été un peu plus attentif il aurait eu le temps de se protéger le visage.

Arès l'avoir frappé Savio l'attrapa par le col de sa chemise, approcha son visage tout prêt du sien et siffla, menaçant :

- Arrête. Immédiatement.
- M- mais... arrêter quoi ? hoqueta Clemson. J'avais rien fais cette fois-c... Hey ! Mais tu as utilisé mon shampoing !

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(j'adore vraiment l'expressivité de l'illustration de sakoni XD)


Ensuite pour rester dans le Savio/Clemson, du fluff que j'avais écris en juin et jamais posté, va savoir pourquoi...
Oui. Du fluf. Savio/Clemson... Je crois que c'est le niveau maximal de fluff que je peux faire avec eux là...


Fluff Savio/Clemson - environ 450 mots - PG-13

Savio se réveilla paisiblement, le corps nu et chaud de son compagnon étendu sur son torse, couverture vivante au poids léger qui ne gênait qu'à peine sa respiration. Couverture douce et brûlante.

Il ne le dirait pas, non, mais il était bien incapable de se rappeler la dernière fois qu'il avait connu des réveils si agréables. Jamais, peut-être...

Il laissa sa main courir sur la peau souple du jeune homme, dessinant l'arrondis de ses épaules, la ligne de son dos, le galbe de ses fesses et sourit à la seule pensée qu'il pouvait le faire chaque matin, qu'il pourrait le faire à chaque fois qu'il le désirerait.

Clemson ouvrit les yeux, lui sourit et murmura un "Bonjour." ensommeillé.

A son sourire, aux doigts qu'il laissait s'emmêler dans ses cheveux, à son bras qui s'enroulait autour de sa taille avec douceur, sans l'écraser, il comprit que Savio était de bonne humeur.
De si bonne humeur qu'il le laissa baiser et mordiller doucement ses lèvres, qu'il se laissa taquiner quelques instants, avant de prendre son visage entre ses mains et de le caresser lentement. Pas en plantant ses ongles pour y laisser des marques, sans chercher à le posséder.

Il l'observa, les paupières demi-closes, à la lumière matinale qui filtrait à travers les rideaux, observa ses traits fins, sa bouche espiègle, son nez pointu, ses yeux bleus, et lui dit :

- Tu es beau...

Clemson suffoqua, touché en plein cœur.

Oui, il était beau et le savait, il n'avait pas besoin l'entendre et pourtant l'avait entendu des milliers de fois. Mais c'était Savio qui venait de le dire. Savio qui lui accordait parfois quelques gestes tendres mais jamais un mot d'amour, Savio qui savait qu'il n'avait pas besoin de le flatter pour le garder. Savio a qui il tenait plus qu'il n'avait jamais tenu à qui que ce soit. Savio...

Il lova sa tête contre son cou parce qu'il ne savait quoi répondre. "Je sais" ? Le moment était trop beau pour qu'il le gâche avec sa prétention insolente. "Merci" ? Ça serait juste ridicule. "Toi aussi" ? Ce n'était même pas complètement vrai...
"Je t'aime" ? Non. Non, hors de question... Même s'il en avait envie parfois, même si c'était douloureusement vrai, pour la première fois de sa vie, il avait bien trop peur que Savio se moque de lui. Et puis Savio le savais déjà, sans doute. Et il s'en moquait, probablement. On ne se préoccupe pas des émotions d'un objet...

Finalement, il ne trouva qu'une réponse. Il ondula, frotta son sexe déjà dur contre son ventre de son amant, mordilla son épaule, baisa son cou et glissa à son oreille, brûlant :

- Fais moi l'amour.

Comme s'il avait besoin de demander.

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Ensuite un autre petit truc écrit en juin (et je ne sais pas d'où j'ai sortit cette idée, j'ai du me lancer un défi stupide, je suppose...)


Blowhole(/)Hans (et Hans>Skipper, évidemment) - ~270 mots - PG

Torse nu, Hans achevait de panser la plaie superficielle que Skipper lui avait infligé au bras un peu plus tôt.

Le bruit caractéristique du fauteuil électrique de son complice et hôte le fit se retourner.
Blowhole le détaillait silencieusement.

Il cru un instant qu'il allait lui dire quelque chose du genre "Laissez-moi y jeter un œil, je suis docteur...", mais non, son regard n'avait rien de médical.

- Excusez-moi … finit par demander Hans. Est-ce que vous êtes en train de … heu... me mater ?
- Ce n'est pas le terme que j'emploierai, répondit Blowhole, mais, oui, le sens est là : je suis en effet en train de vous observer en me faisant la réflexion que vous avez un corps agréable à regarder...

Hans remis précipitamment son T-shirt.

- Ok, alors on va être clair tout de suite : je ne suis pas du tout intéressé.
- Merveilleux, aucun de nous deux ne sera donc déçu, conclut Blowhole en tournant son fauteuil. Je crois que vous avez mal interprété mon regard, je ne faisais qu'apprécié votre physique de manière objective. A part votre musculature plaisante il n'y a pas grand chose que je trouve séduisant chez vous...
- Tant mieux...

Mais Hans n'était pas entièrement rassuré et préféra tout de même préciser :

- Parce que les génies du mal dodus et chauves en fauteuil roulant, ça a jamais vraiment été mon truc. Je préfère plutôt... heu...
- Les petits bruns, musclés, aux yeux bleus, américains, officiers, la quarantaine, qui s'appellent Skipper ?

Hans resta silencieux un instant puis rougis légèrement en demandant :

- Ah... ça se voit tant que ça ?
- Honnêtement...

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Et pour finir un truc que j'ai écrit suuuper longtemps, en avril, mais je l'avais pas posté plus tôt parce que... parce que je ne voulais pas vous infliger... ce genre de délire... maiiiiiiiiis... depuis ylg est arrivée, et puisqu'elle a commencé je ne vois pas pourquoi je me priverai, voilà :P
(enfin je précise que je ne situe pas du tout ce truc dans la chronologie de l'UA... c'est... plus un what-if de l'UA, quoi, voilà voilà...)

Kowalski - environ 350 mots - PG

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Le premier réflexe de Skipper fut de porter la main à son arme quand, en entrant dans la cuisine, il distingua une ombre non identifiée.
Il alluma la lumière se détendit. C'était Kowalski. Lové en position fœtale sur une chaise. Il était six heure du matin et il avait manifestement passé la nuit ici.

- Qu'est ce que tu fous là dans le noir, bordel ?

Son lieutenant resta silencieux, ne lui accordant pas même un regard.

Rico, qui suivait Skipper, s'approcha et tendit une main préoccupée vers la tête de son amant.
Kowalski esquiva sa caresse avec brusquerie.

- Ne me touche pas.

Rico se recula, surpris par la voix froide et trop aiguë.

- Qu'est-ce que c'est que ce cinéma, Kowalski ? grogna le commandant.

Kowalski parcouru le sol des yeux, comme s'il y cherchait la réponse.

- J'ai fait une erreur.
- Quel genre d'erreur ? demanda Skipper d'une voix trahissant l’inquiétude. Du genre chimique ?
- C'est ma faute, souffla Kowalski en se mordillant le pouce jusqu'au sang. J'ai été... négligeant.

Skipper commençait à franchement craindre pire que le pire.

- Qu'est-ce que tu as fait, bordel ! hurla-t-il. Tu as déclenché une guerre thermonucléaire ?!

Kowalski pressa ses mains contre ses oreilles pour ne pas entendre les cris et détourna la tête, le regard fixe.

Skipper l'avait déjà vu proche de la folie, mais une folie bouillonnante, des accès de créativité délirante et de confiance en soi mégalomaniaque. Mais ça, cet état de prostration, jamais. Jamais à ce point.

Il se pencha vers lui, posa une main sur son épaule et, sans plus hurler, sans plus même être un commandant, juste sur le ton d'un ami préoccupé, il demanda doucement :

-Dis moi ce qui ne va pas, Kowalski.

Kowalski leva les yeux vers lui et, alors qu'il cherchait ses mots pour répondre, Private sortit de la salle de bain, une brosse à dents dans la bouche.

- Dites, ch'est quoi che thermomètre chans chiffres ?

Le regard de Skipper passa de Kowalski, à Rico, à Kowalski, au test de grossesse que Private tenait dans la main.

fandom: penguins of madagascar, -écriture

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