Titre : Un jour, peut être
Auteur : Aylala
Personnage : Arthur Weasley
Catégorie : Essai
Rating : G
Note : j'ai écrit ce petit texte pour
twinzieà l'occasion du meme sadique... Et puisque Arthur est un personnage oublié, je me suis dit, pourquoi ne pas le publier ici... ^_^
Il devait avoir huit ans. Oui, huit ans, pas plus…
Il n’avait pas eu droit à une seconde part de tarte aux pommes, alors il était parti bouder dans le jardin. Il s’était assis, dans l’herbe haute qui chatouillait ses mollets et regardait sans vraiment le voir un gnome de jardin en train d’extirper un vers de terre du sol boueux.
Quand soudain, un énorme bruit s’était fait entendre. Comme une espèce de gros bourdonnement, le bourdonnement d’un gigantesque insecte. Curieux, il avait levé les yeux au ciel pour apercevoir ce qui avait provoqué tout cela.
C’est alors qu’il l’avait vu…
Un immense oiseau de métal qui volait dans le ciel. Quelque chose de gigantesque, d’impressionnant… Mais ce qu’il avait retenu de cette vision c’était sa majesté. Comment quelque chose de si énorme pouvait-elle se mouvoir avec cette fluidité et cette grâce ?
Le petit garçon qu’il était alors n’avait pas quitté l’étrange apparition des yeux et l’avait vu disparaître au loin derrière un énorme nuage noir et compact. Immédiatement, il avait sauté sur ses deux jambes et s’était précipité dans la cuisine pour décrire à sa mère cette merveilleuse apparition. Elle l’avait regardée raconter son histoire avec tendresse tout en préparant le dîner.
Depuis ce jour, ce souvenir l’avait marqué. Dès qu’il l’avait pu, il avait fait des recherches sur ce fabuleux engin. Au fil de ses recherches, il en avait appris bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Les moldus étaient vraiment des personnes fabuleuses !
Chaque nouvelle découverte apportait son lot de questions et d’interrogations qui à leur tour engendraient d’autres questions, d’autres découvertes sans pour autant lui apporter la réponse.
Cela faisait des années maintenant qu’il cherchait sans relâche, mais Arthur ne perdait espoir. A force de patience, de recherches et de ténacité, il saurait, un jour peut être, comment font les avions pour voler.