Croisade Sybille Trelawney. Partie 4/5 Un jour mon élève viendra
Thème : Ma raison d’avancer
Croisade : Sibylle Trelawney
Disclaimer : JKR est l’heureuse propriétaire de Sibylle et de tout l’univers auquel elle appartient.
Spoiler : Non, cette croisade se déroulera exclusivement avant l’arrivée du jeune Potter et de sa clique à Poudlard
Rating : PG
Vous pouvez trouver la partie précédente ici.
Un jour mon élève viendra
Une fois de plus, le Professeur Snape vient de ridiculiser Sybille en conseil des professeurs. Albus a prit sa défense, bien sûr, mais l’enseignante de divination sait qu’il n’est pas loin de partager l’avis du graisseux personnage et qu’il ne prend sa défense que par bonté d’âme.
Elle serre les dents, pensant au catalogue de la manufacture des Merlinades qui est arrivé à ce matin et à tous les ravissants ouvrages qu’il doit proposer, pour retenir au bord de ses lèvres la réplique acide qui y perle et lui prédit que ses chaudrons seront changés en lapins roses cet après-midi. La veine qui pulse aussitôt sur le front de l’homme est une douce vengeance.
La nullité crasse de ses élèves est le bât qui blesse l’ego de Severus, même s’il ne semble pas prêt pour autant à revoir ses méthodes.
Cependant, elle a terriblement conscience que les galopins estudiantins de Poudlard sont encore moins doués pour l’art délicat de la divination que pour celui des potions…et que ses collègues le savent aussi bien qu’elle ! Chaque été, elle a envie de faire sa valise et de partir, partir pour ne plus revenir, mais elle n’a nulle part où aller. Et puis…si l’un des élèves se révélait avoir le Don, et qu’elle n’était pas là pour le repérer, pour le guider…Elle sait que le jour où elle partira, le Directeur ne la remplacera pas.
Albus la traite toujours bien, galant, aimable, mais il s’oppose autant qu’il le peut à la spécialisation du moindre élève dans sa matière.
Il n’y croit pas.
Parfois, elle se demande pourquoi il la garde dans l’équipe, mais la réponse est évidente : il a pitié d’elle et pense qu’elle ira se nourrir à la soupe populaire et vivra dans un taudis s’il lui retire le post.
Il a sans doute raison.
Elle a entendu Minerva et Severus se disputer ensuite : comme chaque année, Severus refusait d’accompagner les élèves à Pré-au-lard, arguant que perdre une part de ces petits cancrelats serait une bénédiction de Merlin, et Minerva voulait le forcer à accomplir au moins l’une des sorties, et à avoir le même nombre de jeunes gens à l’aller qu’au retour qui plus est. Sybille se serait bien proposée, mais elle sait déjà que Minerva préférerait encore accompagner elle-même toutes les sorties que de lui confier cette responsabilité.
Vexant.
Vient ensuite l’heure des cours des cinquièmes années. Il y en a un qui essaie de lui faire gober que l’exceptionnelle conjoncture de Mars face à Neptune provoquera un raz de marée sur l’école qui tuera la moitié des élèves de son année…Elle a été à deux doigts de lui demander si le calamar géant danserait des claquettes sur leurs corps.
Et puis Marcus Flint, ce petit monstre de deuxième année l’a bousculé dans un couloir et même le savon que lui a passé un préfet n’a pas suffit à remonter le moral de Sybille.
Assise dans une bergère tendue de soie crème, dans ses appartements illuminés par le soleil couchant, elle examine le trombinoscope mouvant des troisièmes années.
Y en aura-t-il un cette année ?
Y aura-t-il un élève doté du don de double vue, capable de déchirer le voile du futur, capable de voir le dessous des cartes pour venir en aide au reste des hommes ?
Elle l’espère, mais il y a tellement longtemps….
Mais elle continue d’attendre.
***Fin
i.
Croisade : Sibylle Trelawney
Disclaimer : JKR est l’heureuse propriétaire de Sibylle et de tout l’univers auquel elle appartient.
Spoiler : Non, cette croisade se déroulera exclusivement avant l’arrivée du jeune Potter et de sa clique à Poudlard
Rating : PG
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Un jour mon élève viendra
Une fois de plus, le Professeur Snape vient de ridiculiser Sybille en conseil des professeurs. Albus a prit sa défense, bien sûr, mais l’enseignante de divination sait qu’il n’est pas loin de partager l’avis du graisseux personnage et qu’il ne prend sa défense que par bonté d’âme.
Elle serre les dents, pensant au catalogue de la manufacture des Merlinades qui est arrivé à ce matin et à tous les ravissants ouvrages qu’il doit proposer, pour retenir au bord de ses lèvres la réplique acide qui y perle et lui prédit que ses chaudrons seront changés en lapins roses cet après-midi. La veine qui pulse aussitôt sur le front de l’homme est une douce vengeance.
La nullité crasse de ses élèves est le bât qui blesse l’ego de Severus, même s’il ne semble pas prêt pour autant à revoir ses méthodes.
Cependant, elle a terriblement conscience que les galopins estudiantins de Poudlard sont encore moins doués pour l’art délicat de la divination que pour celui des potions…et que ses collègues le savent aussi bien qu’elle ! Chaque été, elle a envie de faire sa valise et de partir, partir pour ne plus revenir, mais elle n’a nulle part où aller. Et puis…si l’un des élèves se révélait avoir le Don, et qu’elle n’était pas là pour le repérer, pour le guider…Elle sait que le jour où elle partira, le Directeur ne la remplacera pas.
Albus la traite toujours bien, galant, aimable, mais il s’oppose autant qu’il le peut à la spécialisation du moindre élève dans sa matière.
Il n’y croit pas.
Parfois, elle se demande pourquoi il la garde dans l’équipe, mais la réponse est évidente : il a pitié d’elle et pense qu’elle ira se nourrir à la soupe populaire et vivra dans un taudis s’il lui retire le post.
Il a sans doute raison.
Elle a entendu Minerva et Severus se disputer ensuite : comme chaque année, Severus refusait d’accompagner les élèves à Pré-au-lard, arguant que perdre une part de ces petits cancrelats serait une bénédiction de Merlin, et Minerva voulait le forcer à accomplir au moins l’une des sorties, et à avoir le même nombre de jeunes gens à l’aller qu’au retour qui plus est. Sybille se serait bien proposée, mais elle sait déjà que Minerva préférerait encore accompagner elle-même toutes les sorties que de lui confier cette responsabilité.
Vexant.
Vient ensuite l’heure des cours des cinquièmes années. Il y en a un qui essaie de lui faire gober que l’exceptionnelle conjoncture de Mars face à Neptune provoquera un raz de marée sur l’école qui tuera la moitié des élèves de son année…Elle a été à deux doigts de lui demander si le calamar géant danserait des claquettes sur leurs corps.
Et puis Marcus Flint, ce petit monstre de deuxième année l’a bousculé dans un couloir et même le savon que lui a passé un préfet n’a pas suffit à remonter le moral de Sybille.
Assise dans une bergère tendue de soie crème, dans ses appartements illuminés par le soleil couchant, elle examine le trombinoscope mouvant des troisièmes années.
Y en aura-t-il un cette année ?
Y aura-t-il un élève doté du don de double vue, capable de déchirer le voile du futur, capable de voir le dessous des cartes pour venir en aide au reste des hommes ?
Elle l’espère, mais il y a tellement longtemps….
Mais elle continue d’attendre.
***Fin
i.