Disclaimer: les personnages appartiennent à JK Rowling
Titre: Vingt-cinq.
Persos/Pairings: Katie Bell, Ernie Danlmur, Percy Weasley, Kingsley Shacklebolt. Katie/Kingsley.
Rating: PG
Nombre de mots: 700 environ.
Original:
Twenty-five, par purelush.
Résumé: Katie revient à la maison.
Katie tressaillit quand le Magicobus manqua de s’encastrer dans le Virgin Megastore et se demanda si Ernie avait besoin de nouvelles lunettes. Ou de prendre sa retraite.
« Jamais pensé à faire autre chose, Ern ? » demanda-t-elle bien fort - Ernie devenait aussi un peu dur d’oreille. Vraiment, cet homme devrait être en maison de retraite, avec quelqu’un du genre de Molly Weasley aux petits soins pour lui.
« Je conduis ce bus depuis que j’ai dix-sept ans, » rappela fièrement Ernie, « je l’ai toujours conduit malgré trois guerres, deux femmes, et un sortilège d’Imperium. Ah, pauvre Stan, paix à son âme. Le gamin n’a jamais été doué avec ses sorts. » Ernie renifla bruyamment.
Katie hocha solennellement la tête. Le corps de Stan Rocade n’avait jamais été retrouvé après la guerre. Il avait été remplacé par une sorcière à l’allure sévère appelée Hortense Biggerstaff, pour le moment profondément endormie dans un fauteuil à côté de Katie.
Le Magicobus s’arrêta brutalement et Hortense se réveilla avec un ronflement.
« Te voilà arrivée, » dit Ern à Katie. « Ministère de la Magie. »
« A la prochaine, Ern, » lança-t-elle avec un sourire, attrapant son coffre.
Elle sauta du bus et se tassa avec son coffre dans l’entrée des visiteurs.
« Certainement pas ! » lui criait Percy Weasley quinze minutes plus tard. « Le Ministre est bien trop occupé pour être interrompu à l’heure qu’il est. Vous devez prendre rendez-vous, Mademoiselle Bell, c’est la procédure ! »
« Oh, arrête ça, Perce. Laisse-moi seulement le voir, » dit Katie, levant les yeux au ciel.
« Je ne vais pas arrêter ça ! Tu es toute sale, et tu laisses de la boue partout derrière toi ; est-ce que tu croyais vraiment que je… »
« Katie ? »
Ils se retournèrent tous les deux à la voix de Kingsley Shacklebolt. Katie lui sourit et il se tourna vers Percy. « Merci, Monsieur Weasley, mais je peux gérer ça. »
Percy retourna à grands pas vers son bureau, marmonnant furieusement entre ses dents. Kingsley fit entrer Katie dans son bureau et ferma la porte derrière elle.
« Je ne m’attendais pas à ce que tu reviennes un jour, » dit-il.
« Dans ce cas tu n’aurais jamais dû me dire de partir, » rétorqua-t-elle. « Je t’avais dit que je ne me découragerais pas si facilement. »
« Tu es extrêmement têtue, » dit-il, un sourire s’épanouissant sur ses lèvres. « Mais je ne pense toujours pas que ce soit une bonne idée. »
« J’ai quitté le Ministère. J’ai passé les sept dernières années à travailler avec les dragons au Pays de Galles, » dit-elle, avançant vers lui. « Ce n’est plus inapproprié. »
« Tu es toujours trop jeune pour moi, » murmura Kingsley, tendant la main pour écarter une feuille de ses cheveux.
« Conneries. Est-ce que vingt ans auront vraiment tant d’importance quand nous en aurons plus de cent tous les deux ? »
« Tu penses qu’on tiendra aussi longtemps ? » demanda-t-il.
« On ne le saura jamais si on n’essaie pas, » dit Katie. Elle posa la main sur sa joue. « Je suis allée vivre ma vie. J’ai été jeune et stupide, tout comme tu m’avais dit de le faire. Et maintenant, je suis prête à me ranger. » Elle l’embrassa alors, et ce fut comme si ces sept ans n’avaient jamais existé.
« Je pensais que tu avais trouvé quelqu’un d’autre, » dit-il, appuyant son front contre le sien. « Que tu t’étais mariée, que tu avais des enfants. Chaque matin, je me préparais pour cette annonce dans la Gazette du Sorcier. Mais elle n’est jamais arrivée. »
« Imbécile, » murmura-t-elle affectueusement. Il l’attira dans ses bras, et elle appuya la tête contre son torse.
« Tu devrais te reposer. Et prendre une douche, » ajouta-t-il. « J’ai beau aimer te voir toute échevelée comme ça, je crois que Percy va bientôt nous faire une combustion spontanée si on ne te lave pas. »
« Et tu vas te joindre à moi ? » proposa-t-elle, levant vers lui un sourire malicieux.
« Tu ne pourrais pas m’en empêcher si tu le voulais. »