Mythologie chrétienne - Et rien de plus
Titre : Et rien de plus
Base : Mythologie judéo-chrétienne, basé sur l'interprétation de modocanis
Personnage(s)/couple(s) : Michael, Uriel.
Rating : G (tout public)
Genre : Humour.
Michael acceptait rarement une mission dans laquelle il devait s'incarner en humain, car Michael est un ange et ne sera jamais autre chose. Un ange bien singulier, ne manque pas de faire remarquer Uriel !
Il marche sur l'eau au lieu d'utiliser un pont, il se sert de son épée flamboyante comme lime à ongle et pour se réchauffer, il se sert de ses ailes quand il a chaud, se sert d'un couteau à beurre pour combattre les démons parce que avec l'épée ils tiennent à peine deux secondes et où est l'intérêt s'il ne peut pas jouer avec eux longtemps ?. Il utilise les textes de lois du Paradis comme tapis pour essuyer ses bottes, a entraîné le dragon volé à Lucifer pour aller chercher son courrier et garder les portes de ses appartements, il demande à Raphaël une dispense pour ne pas effectuer certaines missions (le pire, selon Uriel, est que Raphaël les rédige. Sans doute en échange d'un service ou d'une compensation. Asmodée, se rappelle Uriel, n'avait plus osé approcher Raphaël pendant un siècle).
Il utilisait aussi la croix, la relique la plus importante dans toute l'histoire de la chrétienté, comme jouet pour son dragon et qu'il jetait au loin pour que le dragon en question puisse aller le chercher, tel un chien. Il se servait également de la Bible comme butoir à porte pour sa chambre, et il ne voyait pas où était le problème dans ses habitudes.
Uriel observait, exaspéré, son collègue par dessus ses lunettes (les anges, étant des créatures célestes, ne connaissaient pas les maux et défauts dont souffraient ceux sur Terre et avaient ainsi d'excellents sens, cela dit Uriel aimait ses lunettes et lui donnaient un air sérieux et professionnel, ce qui lui plaisait beaucoup).
Michael se tenait debout, face à lui. Sous ses pieds se trouvait un démon. Ou du moins le reste de son corps, sa tête étant écrasée sous les sandales de Michael.
- Michael, soupira Uriel avec l'air de quelqu'un qui assistait aux mêmes scènes depuis des millénaires, bien que nous connaissons tous ton engagement envers les démons, celui-ci nous a été envoyé comme émissaire et nous avons pour ordre de le traiter avec la bienveillance et l'hospitalité dues à chaque invité au Paradis.
- Il est traité avec bienveillance, rétorqua Michael, tu vois bien qu'il n'est pas mort.
- … certes, concéda Uriel. Comptes-tu le libérer à présent, qu'il puisse remplir sa tâche ? C'est un émissaire, pas un tapis.
- C'est débatable ! lui répondit Michael.
Uriel soupira. Il devait se faire à l'évidence. On ne changerait jamais Michael, aussi particulier comme ange il pouvait être. Michael était un ange, oui, mais un ange bien singulier, et il ne serait rien de plus.