Alors que vient la nuit
Titre: Alors que vient la nuit
Base: Mythologie grecque
Personnage(s)/couple(s): Hadès x Perséphone
Rating: PG -13
Warning: /
Genre: aucun en particulier...
Note: pour nephty_s
Alors que vient la nuit dans le monde des vivants, rien ne change dans celui des morts. Il y fait toujours nuit dans L’Erèbe -où d’ailleurs Nyx y tient son palais-, toujours jour dans les Champs Elysées, crépuscule dans le Pré de l’Asphodèle et à nouveau nuit dans le Tartare.
Depuis son enlèvement par le maître des Enfers, Perséphone n’aime plus le jour et se cantonne à l’ombre d’un cyprès du Pré de l’Asphodèle, elle sommeillait paisiblement, environné d’âmes insubstantielles incapables de la voir. Elle attendait l’heure de la nuit terrestre.
Comme chaque soir de l’année durant les six mois de son séjour infernal, Hadès se rendait au Pré de l’Asphodèle et s’agenouillait en silence au pied du cyprès de son épouse, déposant un baiser sur l’épaule légèrement dénudée de la fille de Déméter qui s’éveillait alors dans un léger soupir.
« - Ma belle défunte, c’est la nuit, réveille-toi. »
D’un geste félin, Perséphone s’étirait alors et passait ses bras autour du cou d’Hadès dont elle embrassait les lèvres et tous deux filaient vers l’Erèbe.
Perséphone prenait un bol d’air à la surface, le visage enduit de boue, et faisait quelques pas à la lueur de la lune. Pendant ce temps, Hadès l’attendait en bas.
Quand la déesse en avait assez de la compagnie nocturne des chouettes hululantes, elle redescendait et accompagnait son époux jusqu’au Cocyte où elle se débarbouillait le visage à grande eau. Là, souvent, le dieu l’attrapait par les hanches, et, l’allongeant sous un autre cyprès, laissait libre court à sa passion. Il l’étreignait longuement, sans brutalité, et c’est finalement toujours Perséphone qui, n’en pouvant plus de languir après la mort, demandait grâce à son époux qui la lui donnait, cette petite mort nocturne tant réclamée…
Base: Mythologie grecque
Personnage(s)/couple(s): Hadès x Perséphone
Rating: PG -13
Warning: /
Genre: aucun en particulier...
Note: pour nephty_s
Alors que vient la nuit dans le monde des vivants, rien ne change dans celui des morts. Il y fait toujours nuit dans L’Erèbe -où d’ailleurs Nyx y tient son palais-, toujours jour dans les Champs Elysées, crépuscule dans le Pré de l’Asphodèle et à nouveau nuit dans le Tartare.
Depuis son enlèvement par le maître des Enfers, Perséphone n’aime plus le jour et se cantonne à l’ombre d’un cyprès du Pré de l’Asphodèle, elle sommeillait paisiblement, environné d’âmes insubstantielles incapables de la voir. Elle attendait l’heure de la nuit terrestre.
Comme chaque soir de l’année durant les six mois de son séjour infernal, Hadès se rendait au Pré de l’Asphodèle et s’agenouillait en silence au pied du cyprès de son épouse, déposant un baiser sur l’épaule légèrement dénudée de la fille de Déméter qui s’éveillait alors dans un léger soupir.
« - Ma belle défunte, c’est la nuit, réveille-toi. »
D’un geste félin, Perséphone s’étirait alors et passait ses bras autour du cou d’Hadès dont elle embrassait les lèvres et tous deux filaient vers l’Erèbe.
Perséphone prenait un bol d’air à la surface, le visage enduit de boue, et faisait quelques pas à la lueur de la lune. Pendant ce temps, Hadès l’attendait en bas.
Quand la déesse en avait assez de la compagnie nocturne des chouettes hululantes, elle redescendait et accompagnait son époux jusqu’au Cocyte où elle se débarbouillait le visage à grande eau. Là, souvent, le dieu l’attrapait par les hanches, et, l’allongeant sous un autre cyprès, laissait libre court à sa passion. Il l’étreignait longuement, sans brutalité, et c’est finalement toujours Perséphone qui, n’en pouvant plus de languir après la mort, demandait grâce à son époux qui la lui donnait, cette petite mort nocturne tant réclamée…