Nov 20, 2007 07:26
Ce matin, il n'y a rien à faire. Tout ne fait qu'ajouter à mon accablement. Il y a des matins comme ça.
Tout d'abord, il y a ce cours, qui est une de mes grandes joies, qui a eu lieu hier en mon absence, alors que j'étais persuadée qu'il n'aurait pas lieu puisqu'il avait été décrété que les cours reprendraient demain. Je pensais qu'il ne servait à rien de me présenter à la porte deux semaines successives, alors que la grève uqamienne se terminait en principe ce matin,juste pour vérifier. Erreur. En plus, la conférence tant attendue sur la philosophie d'Adorno a été donnée. Avec ce que j'écrivais hier, on se doute à quel point je voulais de tout coeur entendre cette conférence. Putain. Je l'ai manquée. C'est trop con. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut entendre une conférence sur la philosophie de la musique d'Adorno. Rien ne pourrait m"en consoler.
Même pas la première neige. Surtout pas fondante. Habituellement, bon an, mal an, je suis toujours heureuse quand tombe la première neige. Pas là. Je n'y vois qu'une moquerie de plus. Même la première neige est gâchée. Puis, je n'ai pas de manteau d'hiver. Il est chez le nettoyeur. Il tombe de la neige fondante et j'ai froid. Puis, je suis menstruée. C'est cette journée du mois où mon utérus me fait souffrir. Cette douleur ne dure qu'une journée - je suis chanceuse -, mais c'est plus que je suis capable de supporter ce matin.
Voilà pour les lamentations. Maintenant, je pars écouter celles de mes clients.
adorno,
université,
hiver,
déception