Titre : 52 semaines avant le début
Chapitre : 13/52
Auteur :
camille_mikoRating : PG-13
Disclaimer : Hormis l'histoire, patamoi.
Fandom : Harry Potter
Pairing : Harry/Draco un jour
Résumé : Une mystérieuse lettre vient rompre le quotidien de Harry. Quelqu’un a décidé de le courtiser.
Bêta :
Sofi_cerise ♥ qui est un amour et qui vient de vous épargner des semaines d'attente, le temps que ma bêta habituelle ait de nouveau un ordi fonctionnel...
Note : Quand j'ai commencé ce projet, mon objectif était des chapitres de 1000 mots. On en est loin...
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FF.net //
Samedi matin, Harry ressentit une véritable satisfaction à la semaine qu’il venait de passer. Les deux petits cons, suite à leur reconnaissance des faits, étaient passés en jugement. Il n’y avait pas eu besoin de réfléchir pendant des heures pour les délibérés. Le lendemain, la condamnation était tombée. Douze ans. Cela ne semblait pas assez à la victime, mais par rapport à la loi, Harry savait que c’était juste.
Il y avait une vraie satisfaction à voir la justice fonctionner et cela rapidement. Il y avait quelque chose de désespérant d’avoir à attendre des mois, si ce n’était des années, pour le début d’un procès.
Il savait que la semaine qui venait allait être dure et qu’il devait profiter son week-end pour prendre le plus de force. Chaque année était plus compliquée. La douleur s’effaçait, mais… Les regrets étaient présents.
Cette fichue guerre contre Voldemort avait été un immense gâchis. Il y avait eu bien trop de morts, de personnes qui n’étaient même pas dans les combats et qui avaient eu à subir la folie d’un homme. Heureusement qu'Harry avait eu des années de thérapie pour comprendre qu’il n’y était pour rien. Cela n’empêchait pas que dans le cas de ceux qu’il connaissait, de ceux qui étaient à proximité de lui au moment de leur décès, il se demandait des fois ce qu’il aurait pu faire.
C’était ce qu’il ressentait tous les ans à l’approche des célébrations. Son thérapeute lui avait apprit que cela s’appelait -ô ironie- la culpabilité du survivant. Le jour où il avait compris qu’il avançait définitivement était celui où il en avait parlé à Ron et qu’ils avaient fini par se marrer comme des baleines tous les deux à cette idée. La douleur était toujours là, mais elle ne guidait plus sa vie. Il n’expiait plus ses pseudo-fautes.
Harry attira à lui son courrier. La meilleure manière de profiter de son week-end était très clairement de lire la lettre de son mystérieux inconnu…
« Harry,
Je pensais qu’avec le temps, les autorités avaient fini de vous utiliser contre votre volonté. Ils n’ont pas encore compris que quand on vous contraignait à faire quelque chose, cela finissait très mal ? Parce que depuis le temps, ils devraient le savoir.
Cela s’est mal passé avec Fudge, alors pourquoi pensent-ils qu’ils auraient plus de chance ? Vous aviez déjà un caractère certain à l’adolescence et très sincèrement, même si vous êtes moins vif que durant vos années de Poudlard, vous n’en demeurez pas moins une personne des plus… entières.
Vous devriez peut-être devenir plus méchant ou du moins le faire en public. A la fin, le message finira bien par passer. Je peux vous aider à mener une campagne de diffamation sur votre gentillesse naturelle. Je suis certain que l’on pourrait monter cela en épingle.
(Non, je n’ai aucune envie de devenir rédacteur de Une. La presse a été trop cruelle avec les miens pour que je participe à cela.)
Harry, je dois vous le dire tel quel. Pourquoi est-ce que votre association ne serait pas pour la rencontre des jeunes avant d’arriver à Poudlard ? Quand je vous lis, vous voulez que les deux dernières guerres ne se reproduisent jamais. Alors, la meilleure manière est d’éduquer nos enfants et cela dès le plus tôt.
Une des façons les plus simples de les faire se rencontrer serait d’ouvrir une école, mais c’est beaucoup de responsabilité et vous disiez que vous n’en vouliez pas. Par contre, l’avantage, c’est que vous pourriez travailler sur plusieurs choses en même temps, dans le cadre des projets de l’école : l’acceptation de la diversité, la culture, l’apprentissage de la lecture, ... Après tout, les enfants n’ont pas les mêmes blocages (stupides) que les adultes.
Je vois qui est Luna Lovegood et en effet, de ce que vous m’en dites, elle serait malheureuse de prendre la tête de votre association. Par contre, peut-être qu’elle peut vous indiquer quelqu’un d’autre qui conviendrait. Qu’en pensez-vous ?
Vos photographies… Que vous dire ? Je n’imaginais pas que la chemise vous irait aussi bien. Je suppose que vous avez dû avoir des regards appréciateurs. Vous êtes très beau et très désirable, ainsi.
Je ne pensais pas pas que cela vous donnerait envie de participer à la vie people. Dois-je refaire toute votre garde-robe dans l’espoir de vous voir plus souvent dans les journaux ? Sachez que si vous êtes d’accord, alors je sais exactement quel type de pantalon il vous faudrait. Par contre, je ne vous promet pas une seule seconde de me comporter en gentleman après avoir vu vos photographies.
Néanmoins, je suis heureux que vous ayez pensé à moi toute la soirée. Et tant pis pour ceux qui étaient avec vous, ce soir. Vous avez été avec moi.
C’est… Une sorte de délice de vous entendrez (enfin, de vous lire) me dire que vous avez déjà envie d’avoir une place dans mon lit. J’ai réussi ce qui me semblait le plus dur. Néanmoins, maintenant, vous y faire rester me paraît insurmontable. J’espère que vous serez bienveillant avec moi durant cette phase.
J’assume d’aimer des choses clichées. Je ne suis pas vraiment sportif, mais cela ne m’empêchera pas de vous encourager, par différentes pratiques peu recommandables.
Mon cours préféré était les Potions. Cela avait un aspect magique quand j’étais enfant. Aujourd’hui, c’est plus un passe-temps qu’autre chose, mais j’ai pensé un temps à en faire mon métier. J’avais des obligations envers ma famille alors le rêve est resté dans le placard.
J’ai très tôt eu une certaine rigueur dans cette matière. Enfant, j’avais un maître de potions dans mon entourage et il m’a appris beaucoup de choses.
Il est mort avant que je ne sois diplômé et c’est peut-être aussi une des raisons qui ont fait que je n’ai jamais suivi d’apprentissage dans ce domaine. Je me voyais mal suivre l’enseignement d’un autre. C’était peut-être une erreur de ma part à l’époque, mais aujourd’hui, je ne la regrette pas.
Je ne suis -par contre- pas du tout étonné par votre choix. Je crois que les seules personnes à ignorer votre proximité avec Rubeus Hagrid doivent être sourdes, aveugles et exilées sans aucun moyen de communication depuis presque vingt ans. Néanmoins, j’aurais plutôt instinctivement dit que vous préfériez le cours de McGonnagal ou celui de Défense contre les Forces du Mal.
Au risque de me répéter, je maîtrise très mal l’univers moldu. Ce n’est pas vraiment une évidence pour moi. Alors, vous risquez d’avoir un certain nombre de « moments d’arrêt ». Préparez-vous psychologiquement. Néanmoins, je veux bien tester cela en famille l’an prochain, avec les vôtres et le mien. Qu’en pensez-vous ?
Enfin, c’est dans l’hypothèse où vous ne m’emmèneriez pas à Vienne. Cela doit être… impressionnant. Il doit y avoir une véritable foule. Vous savez que je n’ai jamais participé à un concert ? (J’entends un vrai concert, pas à un récital classique.) C’est quelque chose… Je ne sais même pas exactement ce que cela fait d’être au milieu de tant de personne. Ce n’est pas oppressant ?
Néanmoins, j’adorerais tester cela pour la première fois avec vous. Cela doit être impressionnant. Est-ce que vous croyez qu’il est possible de danser ensemble dans ce genre de situation ou qu’il est préférable de ne pas trop se toucher ?
La description de la gagnante que vous me faites donne envie de la voir en spectacle. (Car oui, même pour un inculte comme moi en « choses moldues », les James Bond sont une référence très claire, même si je n’en n’ai pas vu. Par contre, j’ai lu plusieurs des livres à l’origine de ces films.)
Si je comprends bien, vous aimez les mauvais garçons ? Il va falloir que je me « mauvais-ifie » un petit peu, alors. Car je reste très classique. Je porte des chaussures cirées et des chemises au quotidien. Je suis bien coiffé, au point où rien ne dépasse. Faut-il que j’investisse dans un blazer en cuir et que je me teigne les cheveux en vert ?
Serais-je plus sexy pour vous ?
Je suis invité à plusieurs des célébrations de la Grande Bataille. J’y vais tous les ans en mémoire de mon ami décédé, mais… C’est compliqué. J’imagine bien que cela doit être encore pire pour vous.
Je crois que tout le monde a entendu parler de Fred Weasley. Pour son héroïsme, bien sûr, mais… Surtout pour avoir inventé des objets qui mettent des étoiles dans les yeux, de par leur ludisme ou de la magie inhérente. Je me trompe peut-être, mais je me dis que c’est pour cela qu’il aurait voulu être dans les mémoires. Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que vous voulez que je vous fournisse des potions de Sommeil Sans Rêve ? Cela vous aiderait peut-être à vous reposer. Il ne faut pas en abuser, mais cela vous permettrait de dépasser le cap le plus difficile.
J’espère que le cadeau que je vous joins vous plaira. Au moins autant que celui de la semaine dernière, qui, je l’espère à sa place de choix dans votre chambre.
A bientôt,
William. »
Harry reprit l’enveloppe pour sortir le cadeau qui s’y trouvait.
Quand je l’ai vu, je me suis dit que ce serait parfait pour votre bureau. J’ai glissé une photo d’un lieu que j’aime beaucoup, mais je vous laisse l’adapter à vos goûts.
William.
Curieux, Harry déchira le papier pour découvrir un très joli cadre photo en boite. Dedans, il y avait l’image d’un immense arbre.
En effet, c’était parfait. Cela lui ferait penser à son correspondant, sans pour autant étaler sa vie privée au travail. Et… Rien ne l’empêchait de changer la photographie, le jour où ses enfants rencontreraient William…
***
Draco hésita avant de rentrer dans son bureau. Il avait passé deux heures avec Miss Delacour pour décider du programme des cours de français de Scorpius. Il était évident qu’elle était très compétente comme Anilam le lui avait dit, par contre elle était d’une naïveté à toute épreuve.
C’était plutôt mignon. Il irait même jusqu’à dire rafraîchissant vu son monde où les gens étaient dans la manipulation. Elle lui avait fait penser à Harry dans une certaine mesure. Elle se moquait éperdument -même s’il soupçonnait que ce n’était pas volontaire dans son cas- des jeux politiques et de pouvoirs.
La partie qui l’avait certainement le plus amusé était quand elle lui avait demandé si cela ne le dérangeait pas que la belle-famille de sa sœur soit les Weasley. Autant dire qu’elle n’avait aucune idée de ce qui l’intéressait en ce moment. Néanmoins, c’était très charmant.
Il était évident que la jeune femme était exactement ce qu’il attendait : gentille, compétente et cultivée.
En attendant, là, il craignait la personne qui pouvait bien se trouver derrière la porte close de son bureau. Il n’avait aucune idée de son identité, mais… Il n’en demeurait pas moins qu’il s’attendait au pire.
Se composant une attitude, il ouvrit la porte d’une manière ferme… pour ne trouver personne. Il s’avança un peu plus dans la pièce, sans voir quiconque. Il avait presque l’envie irrationnelle de soulever les coussins et pousser les meubles pour s’assurer de la chance qu’il avait.
Prenant son courrier, il chercha la réponse de Harry. Ce ne fut qu’à l’arrivée de Fury qu’il comprit qu’il n’en était rien, au final. Une tasse de café était posée sur le plateau à côté de sa tasse et de sa théière.
Il n’y avait qu’une seule personne qui passait outre son manque total d’intérêt pour cette boisson.
- Milli… Soupira-t-il, alors qu’il entendit la porte s’ouvrir derrière lui.
- Drake, ne paraît pas aussi malheureux de me voir, lui répondit-elle, en déposant un baiser sur sa joue, avant de s’installer dans le canapé. Surtout que contrairement aux autres, je n’ai pas ouvert ton courrier.
- Tu devrais donner des leçons de savoir vivre à Pansy, Blaise et Daphné, répliqua-t-il alors qu’il se saisissait de la lettre qu’il cherchait.
La jeune femme lui sourit, avec un geste d’impatience.
- Il faut que tu lises ta lettre pour m’en parler. Hop hop hop ! Dépêches toi !
Le blond secoua la tête, amusé par le cirque de son amie. Elle était de très loin la plus calme et la moins… exubérante de la bande. Pour autant, cela n’empêchait pas pour autant qu’elle soit certaine de ce qu’elle faisait. Au même titre que Pans’, elle avait largement entortillé son monde autour de son petit doigt.
« William,
Je crois que les autorités pensent qu’avec le temps, je vais me calmer, devenir plus raisonnable, plus calme, plus… policé. Ce n’est pas le cas. Bien sûr, je ne fonce plus dans le tas comme avant, je prends le temps de réfléchir, mais pour autant, je ne suis pas devenu un grand sage. Je reste le même, malgré toute la domestication qu’ils peuvent essayer de m’imposer.
Après, vous citez l’exemple de Fudge. Je crois que les politiques accusent principalement celui-ci d’incompétence et semblent convaincus qu’eux auraient mieux fait. Allez leurs expliquer que c’est le principe même et non pas la personne qui posait problème.
Que je devienne méchant en public ? Est-ce que vous m’aimeriez toujours si je laissais quelques traces de morsures sur les journalistes ? Ou seriez-vous jaloux de ne pas profiter de ceci ? Je n’arrive pas à deviner si vous êtes amateur de ce genre d’attention ou non…
Comme je vous disais, j’imagine votre peau d’une blancheur laiteuse. Alors, oui, les traces de morsure, les suçons seraient largement visibles et j’aime cette idée. (C’est la première fois que j’ai envie de marquer, de posséder quelqu’un comme cela. Nous ne nous sommes jamais vu, mais… Il n’empêche, j’ai cette envie, ce besoin en moi. C’est effrayant, vous le savez ?)
Vous demandiez plus bas dans votre lettre si avec les cheveux verts et un blazer en cuir vous seriez plus sexy que votre sérieux actuel. Est-ce que ma réponse vous apaise sur votre « désirabilité » à mes yeux ? Mais que cela ne vous empêche pas d’investir dans des vêtements en cuir. C’est une matière qui réveille des envies qui n’ont rien de chaste, chez moi. (Est-ce que vous le saviez cela ou est-ce que je vous l’ai appris ?)
Vous savez ce que vous voulez, William, et vous encouragez les autres à ne pas tergiverser. Une magnifique qualité, mais qui n’est pas forcément simple à vivre pour les autres. Néanmoins, je crois que vous avez raison. Une école est la meilleure manière d’aider les enfants à se mélanger.
Il faudra que j’en parle à l’occasion à Luna, vous avez raison. Elle aura certainement de bonnes idées. A moins que je n’embête Neville Longbottom. Il a un talent inné avec les enfants et il ferait un excellent directeur. Si lui aussi n’était pas aussi occupé et ravi de l’être. Je me demande combien notre sur-occupation à tous n’est pas une réaction à la guerre que nous avons vécue.
Êtes-vous sur-occupé, vous aussi, William ? Aurez-vous le temps de vous occuper d’un amant ? Parce que je ne voudrais pas qu’on me délaisse après une telle cour.
Si vous refaites toute ma garde-robe avec autant de précision et de… Pertinence, mes amis vont finir par se demander qui vous êtes réellement. Je m’en moque, personnellement, et vous ?
Néanmoins… J’en viendrais à espérer que vous me croisiez et que je porte les vêtements que vous m’offriez. Car, je n’en doute pas un seul instant, cela vous plairait. Vous êtes un homme possessif, qui ne partage pas, mais qui adorerait me voir porter ce que vous avez choisi pour moi.
Laissez-moi imaginer la suite. Vous, vous isolant dans votre grand bureau. Interdisant l’entrée à quiconque. Dégrafant votre pantalon, l’ouvrant. Votre sexe déjà dur dans votre main. Je l’imagine large. Votre main, bien sûr. De vous caresser, de vous masturber jusqu’à l’orgasme. Du plaisir de me voir enveloppé dans ce que vous m’offrez, montrant à tous que je suis à vous jusqu’à la part la plus intime de nos vies : le choix de nos tenues.
Ma question de la semaine est… Elle est biaisée. Serez-vous là pendant au moins à la célébration du Ministère ? Je sais que votre réponse arrivera après qu’elle se soit déroulée, mais… J’aimerais imaginer que vous soyez là, présent.
Il est évident que je ferais toutes les célébrations. Le bureau des Aurors me libère de mes obligations pour la semaine. C’est un moment difficile et n’avoir personne à mes côtés est compliqué. J’espère que l’an prochain, vous accepterez de m’accompagner et de m’épauler.
Est-ce que je vais vous dire combien je suis loin du héros que tout le monde imagine ? Je porte aussi mon lot de faiblesses. Que pourrais-je vous dire sans fausse pudeur ? Je ne suis qu’un homme. Avec mon lot de larmes en cette période, malheureusement.
Alors, laissez-moi imaginer que vous serez à mes côtés, pour me soutenir, même si ce n’est qu’au milieu d’une foule. Et acceptez de m’avoir à vos côtés, au moins en pensées. Car si je vous demande d’accepter de m’épauler, je souhaiterais aussi le faire pour vous. Cela a l’air aussi douloureux pour vous que ça ne l’est pour moi.
Mais oui, Fred aurait adoré qu’on se souvienne de lui pour ses farces et ses tours. C’était ce qui le motivait, bien plus que tout le reste. J’ai toujours été convaincu qu’il se battait pour conserver le droit de jouer des plaisanteries à tout le monde.
Quant à votre proposition de potion de Sans Rêve… Volontiers. Au moins pour arriver à tenir debout le jour de la Grande Cérémonie.
Pardonnez ce changement d’écriture. J’ai eu besoin de prendre un moment pour moi et… Revenir à d’autres pensées.
Je n’ai jamais aimé les Potions. Ce n’était pas ma matière et le Professeur Snape, aussi grand et héroïque soit l’homme, était un piètre pédagogue. Il voyait en moi un homme qui lui avait volé la femme qu’il aimait. Il retrouvait tous les défauts de mon père quand il me regardait. Ma seule qualité était mes yeux, ceux de ma mère. C’était une situation trop compliquée pour que cela se passe bien. Et mon intérêt pour la chose s’en est beaucoup ressenti.
Mais quand on a une histoire telle que la vôtre avec les Potions, c’est évident que l’on doit les aimer. Et puis, ce n’est pas parce que ce n’est pas devenu votre métier que vous devez fermer la porte à tout cela.
C’est mignon que vous soyez aussi mauvais en cuisine et visiblement aussi doué en potion. Car au final, c’est la même chose, juste une recette à suivre. Ne croyez vous pas que vous vous bloquez juste parce que ce n’est pas la même finalité ?
Il devient nécessaire que je vous emmène à un concert. Peut-être pas un groupe de rock, je n’imagine pas que cela vous conviendrait. Par contre, peut-être qu’un style plus calme vous conviendrait mieux.
Je suis certain que nous trouverons un concert où nous pourrons danser ensemble. Je vous vois bien danser sur de la pop, vous dans mes bras. Il y a bien des endroits où ce n’est pas une bonne idée, car la société n’est pas toujours ouverte à la différence, mais ce n’est pas le cas la majorité du temps.
Quant à votre cadeau, vous aviez raison, il est parfait pour mon bureau. Ce sera notre secret que je ne connaisse pas le lieu. Je ne peux plus m’empêcher de penser à vous chaque fois que je le regarde.
Ceci est un échange de bon procédé. Je vous imagine en porter.
A bientôt,
Harry. »
Draco regarda le contenu de l’enveloppe, ignorant la curiosité de Milli. C’était une pince à cravate. La partie extérieure était parfaitement sobre et neutre. L’intérieur, par contre, avait un éclair gravé dedans.
C’était la réplique exacte de la cicatrice de Harry. Une marque qui avec le temps s’affadissait sur son front, mais qui était encore bien présente dans tous les esprits.
- Alors ? Comment est Potter ? Finit par demander son amie.
- Magique, répondit-il caressant doucement le métal entre ses doigts.
La jeune femme pouffa de rire. C’était plus que mignon. Les autres embêtaient le blond, mais c’était plus une manière de tester sa volonté d’aller jusqu’au bout qu’autre chose. Elle n’était pas certaine qu’il en ait conscience, mais ils voulaient être sûrs que Draco était prêt à vivre les embûches inhérentes à une relation amoureuse avec le Sauveur.
Elle, elle, le trouvait simplement touchant à se comporter comme un gamin. Il y avait toujours eu quelque chose de dur et métallique chez leur ami, même quand il était enfant. Là, il était simplement lui-même. Sans aucune entrave.
- Alors, on m’a dit que Potter portait des vêtements que tu lui offrais… Raconte-moi tout.
Et le blond de commencer son récit, sans même se rendre compte du temps qui passait autour d’eux.
A suivre…
N'hésitez pas à reviewer, cela fait toujours plaisir !
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