[FIC] - Sanctuary - La Bête en moi 6 - La soirée

Mar 01, 2011 09:52



Titre : La Bête en moi

Pairing :  OC/Will Zimmerman/Henry Foss + Helen Magnus/John Druitt (chapitre ship)
Genre :  Romance/Friendship/Aventure / SLASH
Disclaimer :  Sanctuary et ses personnages ne m'appartiennent pas. Sanctuary est la propriété de Damian Kindler et la Media 3 stage.
Spoiler :  Saison 1/2. Aucune révélation particulière sur l'histoire.
Résumé :  Comment réagirait Henry face à la présence d'une des ses congénères sur son territoire ? Et surtout si celle-ci se mettait à faire du gringue à Will ...
Note :  Ceci est un slash (raiting T) ! Donc homophobes s'abstenir.

http://www.fanfiction.net/s/6387260/6/ - http://www.sanctuary-france.com/

Note 2 : * soupire * Je suis sincèrement désolé ! Croyez moi, du fond de mon cœur.

Moi qui voulait poster un chapitre par semaine ... c'est loupé ! Mais bon, "quelle excuse ?" allez vous me dire pour cette attente ? Maladie ? Ordinateur cassé ? École ? Que né-ni ... je reste dans le classique.

Tout simplement l'éternel démotivation de la page blanche (à cause d'un chapitre parmi ceux que j'ai d'avance -_- Pour vous dire comme c'est rageant) suivit d'une démotivation ... tout court :s

Mais bon, me revoilà, plus beau et plus fort que jamais ! Enfin, j'espère ! Sinon, je compte sur vous pour me tirer les oreilles (je fais confiance à votre imagination, mais ne soyez pas trop cruel(le)s ... pour avoir les autres chapitres ^^)

Bon, sinon, pour me faire pardonner ... un chapitre remanié, rallongé, et bouclé. D'ailleurs, une autre bonne nouvelle : les chapitres 7, 8, 9 sont bouclés ; les chapitres 11 et 13 à peaufiner ;)

Chapitres : [1 - L'invitée du Docteur] -- [2 - La visite] -- [3 - A Table !] - [ 4 - L'ouverture de la chasse] - [5 - Jalousie]


Chapitre 06 - La soirée

Résumé des chapitres précédents : Magnus accueille une jeune femme loup-garou qui se montre bien entreprenante envers le docteur Zimmerman. Mettant par la même occasion Henry dans tous ses états. Après une confrontation directe entre les deux loups-garous, la guerre est déclarée au grand damne des spectateurs qui se jettent dans la gueule des loups.



La tête sur ses genoux, une main caressant doucement ses cheveux et des paroles douces et réconfortantes délicatement murmurées.

C'était le paradis.

Le même paradis, ou alors ce même sentiment de plénitude que l'on éprouvait dans les bras de sa mère.

Et non, Henry ne se sentait pas trop vieux pour ce genre de chose. D'ailleurs Magnus ne l'était-elle pas aussi avec ses quelques siècles ?

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Elle avait frappé à la porte une heure auparavant avant de s'assoir en silence sur le bord du lit. Il n'avait fait aucun geste, sinon de plonger son regard dans les yeux de son Docteur. Après quelques minutes il s'était résigné et s'était rapproché afin de poser sa tête sur les genoux de sa « maman ».

« Mère ». Il ne l'appelait jamais de la sorte. Il se gardant ce petit surnom que quand ils étaient seuls et sûr de ne pas être dérangés.

- Tu ronronnes Henry. Dit le docteur Magnus avec un léger sourire, en ébouriffant légèrement sa tignasse.

Ce fut au tour d'Henry de sourire. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas pris un peu de bon temps, voir juste se relaxer. Et ici, dans ses bras il se sentait en sécurité à l'abri du monde qui l'oppressait un peu plus tous les jours.

- Je sais … maman, souffla t-il presque timidement.

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« Maman » … Il ne l'appelait comme ça que très rarement - trop rarement -. Jamais elle ne lui avait demandé de l'appeler comme ça, mais il l'avait fait de lui-même après de longues années. Elle avait réussi à dompter la bête en lui, à amadouer ce loup qui cherchait désespérément à retrouver son ancienne vie, ses anciens parents, et ses instincts grégaires.

Elle lui avait fait comprendre qu'il ne pourrait plus vivre comme avant, dans ce monde de férocité et de sauvagerie des Loups-garous qui avaient entre autre supprimé sa meute. Elle l'avait sauvé juste à temps d'une mort certaine et accueillit avec un toit sûr et réconfortant : un nouveau chez lui. Elle lui avait simplement demandé, en contrepartie, de grandir et de devenir l'homme qu'il voudrait être, sans aucune restriction, et en gardant à l'esprit qu'une porte vers l'extérieur qui lui serait toujours grande ouverte.

Puis avec les années, le petit Henry qui courrait à travers tout le sanctuaire au grand damne - et même parfois pour la plus grande joie - des habitants, faisant les quartes cents coups, s'était assagi pour devenir un élève modèle. Brillant dans ses études il avait décroché de nombreux diplômes et s'était découvert une passion pour l'informatique et les réseaux.

Si bien qu'un jour ou elle était rentré de mission elle avait été surprise de ne plus pouvoir rentrer chez elle. Elle avait dû ameuter le sanctuaire de Londres pour savoir ce qu'il se passait. Finalement, penaud le jeune Henry - du haut de ses 19 ans - lui avait ouvert la porte. Il avait refait tous les systèmes de sécurités et ne l'attendait pas avant une bonne journée.

Le bon vieux temps !

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- Doc ?

Helen sursauta. Plongée dans mes souvenirs elle en avait oublié le principal concerné, qui la regardait d'ailleurs avec une certaine lueur de malice.

- Je suis désolé, j'étais plongé dans mes souvenirs. Lui répondit-elle, avec un sourire complice.

Puis après quelques instants d'un silence confortable, il avait soupiré avant de se lancer.

- J'ai peur Doc !

Elle lui sourie de nouveau. Elle le savait, et c'était compréhensible. Mais elle ne devait pas le brusquer et le laisser trouver les réponses par lui-même.

- Je sais Henry. Et cela est tout à fait normal.

Relevant la tête, il la questionnât du regard. Qu'est-ce qui était normal dans son état actuel ?

- Doc ! Ce n'est pas normal ! Je n'arrive plus à dormir ou à me concentrer. Je passe mes journées et mes nuits à ruminer et à combattre cette monstruosité qui est en moi. J'ai même peur de sortir de cette chambre. J'ai peur du mal que je pourrais faire autour de moi …

Helen soupira. Le travail allait être long et fastidieux, mais foi d'Helen Magnus, elle y arriverait.

- Henry. N'ait pas peur. Concentre-toi bien, fait le vide autour de toi comme je te l'ai appris et tu garderas le contrôle du loup.

- C'est facile à dire ! Mais même ça je n'y arrive plus !

Evoquer ce point devait être particulièrement stressant pour Henry vu comment son corps entier venait de se tendre. Elle pouvait voir d'ici tout le stress et l'anxiété qui émanait littéralement de son corps.

- J'en arrive même à marquer mon territoire ! Souffla-t-il très doucement dans un état proche de la gène.

Mais cet aveu soudain venait de déclencher un fou rire. Elle essaya de se montrer discrète, mais la position du jeune Loup-garou sur ses genoux ne rendait pas la tâche facile.

Oh oui, elle l'avait sût. Henry s'était mis dans la tête de maquer son territoire à travers tout le Sanctuaire. De nombreux meubles portaient encore des traces de griffures et de nombreuses tapisseries portaient encore cette odeur si caractéristique de musc d'alpha male. Il avait même été jusqu'à uriner à travers les quarte coins du jardin et tout autour du bâtiment.

Alors quand il la réprimanda de se moquer de lui, elle ne put contenir plus longtemps son fou rire et fut bien vite accompagné.

Ce n'est que quelques minutes plus tard, ayant repris leur calme qu'ils continuèrent leur conversation.

- Sors, profite de cette belle journée. Vide-toi l'esprit et pense à autre chose.

Pour toute réponse il secoua vigoureusement la tête faisant soupirer Helen. Il devait y avoir quelque chose de plus profond.

- Tu as peur de nous blesser ?

Aucune réponse. Elle avait du viser juste.

- Tu as peur de me blesser ?

Il secoua de nouveau la tête. Si ce n'était pas elle, alors pour qui était pointée cette peur irrationnelle ?

- Tu sais, tu ne nous ferras pas de mal. Je sais que tu peux contrôler le loup qui est en toi. Et je sais aussi que si cela venait à dégénérer, tu ne nous blesseras jamais. Ni lui, ni moi.

Il s'était de nouveau tendu, confirmant alors les suspicions d'Helen. Oui il s'inquiétait bien pour une personne en particulier et apparemment elle avait visé juste.

- Et puis, je sais comment cela doit être dur depuis l'arrivée de la jeune Gabrielle.

- J'aime pas cette fille ! C'est tout ! J'arrive pas à la sentir ! C'est …. Viscéral !

Helen tapota gentiment la tête de son protégé. Cela remontait à bien longtemps déjà la dernière fois qu'elle avait - personnellement - vécu la même chose.

- Henry … Et je présume qu'avec Will dans l'équation cela doit être encore plus dur, non ?

Se relevant brusquement, il lui fit part dans son simple regard de toute son incompréhension.

- Que vient faire Wil ici ?

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Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre, quelqu'un tapa à la porte.

- Il semble que je sois sauvé. Commença-t-elle en se relevant avant d'aller ouvrir la porte de la chambre.

- Hey ! Ne filez pas comme ça ! Doc !

Ouvrant la porte, elle esquissa un sourire en voyant qui se tenait là.

- Tiens, en parlant du loup … bon, je vous laisse messieurs.

Puis, elle s'effaça pour se rendre dans ses propres quartiers.

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Se posant contre l'embrasure de la porte Will lança par curiosité un :

- Alors, comme ça on parlait de moi ?

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oooOÖOooo

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Ils étaient restés quelques minutes dans la même position. Le premier dans son lit, le deuxième contre la porte à attendre une réaction de l'autre. Ce fut Henry qui daigna faire le premier pas.

- Alors Will, que venez vous faire ici ?

Le psychologue esquissa un sourire à entendre le ton scinque de son ami. Quelque chose le tracassait, et il savait exactement quoi faire dans ce cas là.

- Je venais vous proposer une soirée entre mec. Ca vous dit ? Les filles sont parties de leur coté faire les magasins … Et je me disais que ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas passé un peu de temps rien que tous les deux.

Les mains dans les poches, et encore accoudé contre la porte Will attendis patiemment la réponse de son ami. Mais à voir son visage exprimé la joie puis la colère il se senti un peu perdu. Pourquoi une simple proposition comme cella là pouvait le faire sentir hors de lui ?

- Pas question que je sorte ! lança-t-il, une sourde colère prenant possession de son corps

Puis, comme pour clore la conversation il lui tourna le dos et se recoucha. Et entendant le soupire résigné du Docteur, il se décontracta. Non, il n'était pas question que je sois le bouche-trou de l'autre garce !

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oooOÖOooo

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Le centre commercial était magnifique en cette période de fin Novembre. Doucement, la ville avait commencé à installer les décorations de Noël, et tous les jours la ville prenait un peu plus de couleurs et de lumières.

- C'est ta première sortie en ville ici, non ? Demanda Kate.

Elle due reposer la question une nouvelle fois avant d'obtenir ne serait-ce qu'un peu d'attention. Et à en voir son air enjouée, il ne faisait plus aucun doute que la ville venait de charmer la jeune Australienne.

- Oui ! Mais si j'avais su, je serai sortie plus tôt !

Puis, après quelques minutes d'émerveillement supplémentaire, Kate demanda finalement :

- Alors, quoi de prévu pour ce soir ?

- Je ne sais pas … une virée au centre commercial ? On enchaine avec un petit café puis un ciné ?

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oooOÖOooo

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Je m'avance de nouveau d'un pas rapide vers sa chambre. J'espère sincèrement qu'il ne m'enverra pas paitre comme tout à l'heure. Mais je sais de source sûre - merci Big Guy - qu'il serait prêt à tout pour du chocolat … Alors armé de mon pack de bière, du plateau de sandwich et autre biscuits salés, ainsi que de mon arme secrète je me prépare à taper à sa porte.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Me voila à attendre une réponse qui tarde à venir … Il à certainement dû me sentir arriver. D'accord ! Plan B !

Je pose mon plateau sur la petite table à proximité et sort la tablette de chocolat.

Ce que je fais est mesquin, je le sais … mais je ne peux pas m'en empêcher. Alors, doucement je déballe la plaquette. Mais je sais que j'ai gagné au moment même ou j'entends du mouvement derrière la porte.

Et c'est avec un air de satisfaction que je mords à pleine dent dans la plaque de chocolat.

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oooOÖOooo

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Il est parti. Loin. Très loin. Je peux enfin me détendre.

Je refuse d'être le bouche-trou de l'autre garce, être celui que l'on vient voir quand il n'y a rien à faire, celui qu'on côtoie par pitié.

Et sentir son odeur sur lui. Je n'y arrive pas. Qu'elle idée avait Helen derrière la tête quand elle a accepté d'héberger l'Australienne ? Ne savait-elle pas que la cohabitation entre loups-garous peut être très difficile ?

Alors je me réinstalle confortablement entre mes draps, jetant un œil aux multiples écrans de surveillances disséminés dans ma chambre. Après tout, je n'ai rien d'autre à faire si ce n'est surveiller le sanctuaire, non ?

Mais il ne faut pas bien longtemps avant de l'entendre revenir … En ces périodes de pleine lune mes sens sont en éveilles et je suis quasiment capable de sentir ou d'entendre tout ce qui ce passe au Sanctuaire. Et je reconnaîtrais cette démarche entre mille. Et maintenant je peux discerner son odeur ainsi que celle de nourriture.

Je soupire en voyant les efforts du Docteur Zimmerman pour ma personne. Apparemment, soit il tient vraiment à sa fichue soirée, soit il se sent vraiment seul. Et même si par satisfaction personnelle je pencherais plus pour la première, je ne dois pas me sortir de la tête qu'il n'est là que parce que l'Autre n'est pas là.

Ca y est ! Il est devant la porte. Mais je dois me faire violence ! Il est là, à cause d l'autre. A cause de l'autre … à cause de l'autre.

Mais le traitre à apporter du chocolat … Comment pourrais-je résister maintenant ?

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oooOÖOooo

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Kate souriait.

Gabrielle était décidément comme une petite fille dans un magasin de jouet. A voir son air joyeux et émerveillé, et à la voir courir de magasin en magasin revigorait les sens.

Elles avaient fait de nombreux magasins, en commençant par quelques boutiques de fringues. Kate n'était pas une accro de vêtements, mais il fallait parfois savoir se faire coquette. Et comme elle s'en doutait, le sujet garçon finirait bien par tomber.

Mais pour l'heure, son amie se contentait de flâner d'allée en allée, et de magasins en magasins.

- Tu as déjà acheté tes cadeaux de noël ? Demanda la plus jeune en contemplant une boule de neige représentant la ville.

- Quelques-uns, mais il m'en manque encore.

Passant par un rayon bricolage, Gabrielle se retourna vivement.

- Dis moi, tu sais ce qu'aime Will ? Je n'ai du tout d'idée cadeau … Lançât-elle en contemplant une perceuse dernière génération.

Alors, les yeux brillant d'amusement elle lui répondit :

- Je ne connais pas vraiment les goûts de Will, mais je doute que ce soit un grand manuel …

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oooOÖOooo

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Henry s'était laissé faire. Il avait ouvert la porte avant de retourner bouder dans son lit. Prudemment, Will était rentré.

D'un air hésitant il avait attendu sur le pas de la porte une invitation plus concrète qui vint dans la soupire du loup-garou. Ce dernier fit une petite place dans son lit en se décalant, invitant ainsi le jeune Docteur à partager sa couche.

- Alors, quel est votre programme Doc ? Demanda Henry après quelques instants d'un silence tendu.

- Hum … je ne sais pas. Comme toutes les soirées entre mec je suppose.

- Et, c'est-à-dire ?

Intrigué d'une telle réponse, Will lui demanda silencieusement plus de détail.

- Hum … c'est que je n'ai jamais vraiment … fait de telles soirées … Vous savez, avec le sanctuaire … concéda-t-il à répondre, en se triturant les doits comme s'il était gêné d'un tel aveux.

S'il n'avait jamais fait de telle soirée, c'est qu'il n'était pas vraiment sorti dans le monde extérieur, et ne s'était pas fait d'ami.

- Ce n'est pas un crime Henry ! Vous allez voir, ça va se faire tout seul. Le programme est simple de toute façon : alcool, nourriture, télé, jeux … et le plus important … les filles !

Un léger voile traversa les yeux de son condisciple, avant qu'il ne se reprenne et lui lance avec un aire d'enfant gâté :

- Et chocolat ! Ajouta le vis-à-vis avec un sourire enjôleur en lui piquant la tablette qu'il avait encore dans les mains avant de mordre lui aussi à pleines dents.

- Et chocolat !

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oooOÖOooo

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Le rayon lingerie … enfin, plutôt le magasin de lingerie. Quand Kate l'avait poussé - Non ! Elle ne l'avait pas tiré ni supplié de la suivre - dans ce magasin, elle était affreusement gênée. Mais après plusieurs minutes à déambuler à travers les rayons, elle se dit que finalement ce n'était pas si mal.

Il y avait là de quoi émoustiller tous les beaux mal de la planète !

.

Kate revint quelques instants les bras chargés de toutes sortes de vêtements tous plus affriolants les uns que les autres avant de se faire propulser dans une cabine d'essayage.

Elle ressorti quelques minutes plus tard, les joues rouges avec un dessus en dentelle noire des plus sexy. Se regardant dans le miroir, elle entendit le sifflement admiratif de sa nouvelle amie tandis que le rouge prenait de plus en plus d'importance sur ses pauvres pommettes qui n'avaient rien demandé.

- Pas mal du tout ! dit Kate. Tu risques d'en faire tomber plus d'un !

En retour elle lui renvoya l'un de ses plus beaux sourires avant d'aller essayer le prochain vêtement que lui avait sélectionné la brune.

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oooOÖOooo

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Il aimait être là, affalé au pied de son lit avec une bière à la main, et une manette de l'autre. Oh oui, il aimait ce moment si simple et convivial qu'il partageait avec son ami. Celui-ci était d'ailleurs allongé en travers du lit et ne cessait lui lancer des noms d'oiseaux tous plus affriolants les uns que les autres.

C'est avec un sourie sur les lèvres, après une nouvelle gorgée de sa boisson qu'il lui souffla :

- On ne s'attaque pas au Geek de service, sans perdre quelques plumes Will !

- Et bien, vos plumes vous pouvez vous les mettre ou je pense !

- Serait-ce une proposition ? lança t'il pour le taquiner avant que le rouge ne viennent colorer ses joue en réalisant les mots qu'il venait de prononcer.

Il ne sut jamais si c'était l'effet de l'alcool ou tout simplement le sentiment de plénitude liée à la soirée… mais les mots qu'il venait de prononcer n'était clairement pas dans son habitude - et Will avait dû le remarquer, à voir son aire choqué -.

Préférant oublier ce moment de gène, il refixa son attention sur la partie en cour jusqu'à entendre de nouveau les grognements de son ami.

- Mauvais perdant ! Lui souffla-t-il.

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oooOÖOooo

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Regardant les affiches, elle ne remarqua pas tout de suite les signaux que lui envoyait Gabrielle. Ce n'est que quand, agacée, elle lui tapa sur le bras qu'elle réagit en poussant une exclamation de surprise.

- Mais ca ne va pas ? Pourquoi taper aussi fort ?

- Ca fait cinq minutes que j'essaye d'attirer ton attention ! Dit Gabrielle, gênée de ne pas avoir su doser sa force de Loup-garou.

- Bref, regarde ! Continua-t-elle en désignant un groupe de garçon qui les fixaient.

Puis à l'aide de quelques habiles contractions Kate lâcha un « Pas mal » vis-à-vis d'un des hommes que son ami avait repéré.

- Je crois que tu rentreras seule ce soir Gabrielle.

- Hey ! Tu ne vas pas me planter la, quand même ?

Souriant à pleine dent, elle s'avança avec son amie vers le groupe de « viande fraiche à consommer d'urgence », mais elle fut surprise par la résistance qu'elle rencontra. Résigné, elle soupira avant de lui répondre :

- D'accord … mais ce n'est pas parce que tu as trouvé la perle rare, que moi, je suis au régime !

Puis, elle souri vers le groupe qui finalement faisait le premier pas.

- Bonjour, moi c'est Kate … et vous ?

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oooOÖOooo

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- Je déteste ce jeu !

A l'entente de ces quelques mots, Henry fut pris d'un fou rire - apparemment communicatif -. Il était indéniable que la soirée avait plutôt tournée en sa faveur, ne laissant gagner le pauvre Will que par pur chance.

Mais regardant le tableau des scores, il fronça les sourcils.

- Pourtant, je crois que vous avez gagné Doc' !

A vrai dire, il n'avait plus vraiment fait attention à la partie, trop absorbé par les dernières pensée qui l'avait assaillit quelques minutes plus tôt. Mais son ami dur lire dans son esprit quand il reposa lourdement sa manette sur le lit avant de se retourner complètement vers lui, allongé de tout son long tout en prenant appui sur son coude.

Il pouvait sentir la chaleur émaner de son corps, et il sentait ses poils se hérisser lorsque Will ne faisait que respirer. Une position tentante, un corps alléchant et des odeurs entêtantes. Ne quittant pas du regard son ami Will, il ne pu s'empêcher de laisser promener ses yeux le long de la fine silhouette devant lui, caressant du regard ce corps fin et musclé qui ne demandait qu'a être dévorer … Il retint sa respiration, quand ses yeux remontèrent le long de ses jambes pour se perdre à la naissance de son ventre légèrement découvert, puis ce fut un léger gémissement qui sorti de ses lèvres quand il aperçu le col de sa chemise entrouverte.

Oh mon dieu ! Ils étaient diablement proches … trop proches !

Sorti de ses pensées par une voix chaude près de son oreille, il s'allongea bien à plat ventre pour cacher son embarrât en se tortillant légèrement afin de trouver une position plus confortable.

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oooOÖOooo

.

- Allez-y ! Posez la votre question !

En voyant Henry distrait depuis quelques minutes, Will avait décidé d'abandonner la partie pour se concentrer sur ce qui perturbait son ami.

Celui-ci lui retourna un sourire crispé avant de se jeter finalement à l'eau.

- Pourquoi une telle soirée ?

« Enfin » pensa Will. Il attendait cette question depuis qu'il était rentré, et il admirait la capacité d'Henry d'avoir fait abstraction de cette question depuis lors.

Et puis, à vrai dire, lui ne savait pas pourquoi il avait choisi de faire cette soirée. Ils étaient amis après tout, non ?

- Peut être que je m'ennuyais ? La monotonie du centre ? Ou bien quand j'ai eut le sentiment que vous avez eut besoin de parler ?

« Outch ». A voir la grimace qu'Henry de faire, ce n'était apparemment pas la réponse qu'il attendait. Mais celui-ci, contre toute attente attrapa le premier oreiller venu avant de se jeter sur lui.

- Will. Je ne suis pas un de vos patients ! Martela-il en ponctuant chaque mot par un coup d'oreiller alors qu'il venait de s'installer à califourchon sur lui.

Attrapant lui aussi une arme, ils se bagarrèrent dans des explosions de plumes et de rires avant de s'écrouler l'un sur l'autre, à bout de souffle mais le sourire sur les lèvres.

- Et puis, j'ose espérer que nous sommes ami Henry. Je vous apprécie, et j'ai franchement besoin d'autre chose que des collègues de travail dans ce monde étrange.

Il pu voir le sourire éclatant de son ami à l'entente de ses mots, sourire qu'il lui rendit.

- Moi aussi Will. Nous sommes amis.

Et puis, après tout … plus que des mots, il y a les actions.

.

Alors ? Quel est le verdict ?

Ah, et sinon pour le prochain chapitre ... J'hésite encore ... que préférez vous ? Un chapitre ou Will et Gabrielle batifoles dans tous les coins ... ou un chapitre où Henry et Will ... * sourire sadique * ?

Et tapez moi (par pensée premièrement, puis par ordinateur interposé ensuite) si je me fait trop désiré ;)

fic, character: henry foss, character: will zimmerman, fandom: sanctuary

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