[FIC] - Sanctuary - La Bête en moi 5 - Jalousie

Nov 28, 2010 12:08

* Se met à genoux et implore le pardon *
Je suis désolé pour le retard .... sincèrement désolé. Mais j'espère que ce nouveau chapitre me fera pardonner ^^

Titre : La Bête en moi

Pairing :  OC/Will Zimmerman/Henry Foss + Helen Magnus/John Druitt (chapitre ship)
Genre :  Romance/Friendship/Aventure / SLASH
Disclaimer :  Sanctuary et ses personnages ne m'appartiennent pas. Sanctuary est la propriété de Damian Kindler et la Media 3 stage.
Spoiler :  Saison 1/2. Aucune révélation particulière sur l'histoire.
Résumé :  Comment réagirait Henry face à la présence d'une des ses congénères sur son territoire ? Et surtout si celle-ci se mettait à faire du gringue à Will ...
Note :  Ceci est un slash (raiting T) ! Donc homophobes s'abstenir.

http://www.fanfiction.net/s/6387260/5/ - http://www.sanctuary-france.com/
Chapitres : [1 - L'invitée du Docteur] -- [2 - La visite] -- [3 - A Table !] - [ 4 - L'ouverture de la chasse] - [5 - Jalousie]


Chapitre 05 - Jalousie


Résumé des chapitres précédents : Magnus accueille une jeune femme loup-garou qui se montre bien entreprenante envers le docteur Zimmerman. Mettant par la même occasion Henry dans tous ses états. Après une confrontation directe entre les deux loups-garous, la guerre est déclarée.

Magnus allait lui payer ! Il lui en ferait bouffer des dossiers ! Un humano-élémentaire électrique par là, des fées des bois, un schizophrène auto inflammable par ici … Il en avait ras-le-bol de tout ce travail.

Il soupira en ouvrant un énième dossier.

Il avait besoin d’une seule chose : un bon verre … et de la compagnie.

Ou était donc Gabrielle ? Il l’avait vu parler toute la journée avec Kate et quelques autres femmes du Sanctuaire. Mais elle s’était bien vite éclipsée, le délaissant totalement. Les femmes étaient bien cruelles !

Mais en même temps, c’était un bien pour un mal … il devait s’occuper de ces dossiers, et la présence de la jeune femme ne l’encourageait guère à travailler comme il le devrait.

18h29. Cela faisait déjà plus de 4 heures qu’il était en train d’étudier ces fichus rapports.

La mort dans l’âme, il s’y replongea.

oooOÖOooo

- L’Alaska n’était vraiment pas ma destination de prédilection. Alors, y aller pour du repérage je suis d’accord, mais pour plusieurs jours, hors de question. Qu’elle se trouve quelqu’un d’autre !

Il soupira. John n’était pas vraiment ce qu’il appelait un modèle de retenue. Il est vrai de depuis le temps qu’ils se connaissaient - les Cinq -, il était devenue l’un des plus grand sérial-killer de tout les temps.

Il est évident qu’il à du avoir des problèmes étant jeune ! Pourquoi diable, était-il devenu ce Jack l’éventreur ? Pourquoi n’avait-il pas fait comme tous les enfants de son âge en restant un simple céréale-killer (1) ?

Il rigola de sa propre blague, sous le regard perçant de son vis-à-vis. Oh non John, tu ne m’auras pas avec ce regard. Céréale-killer. Ah Ah Ah !

- Finalement, le vin à peut-être un effet sur moi … souffla-t-il, faisant ainsi comprendre qu’il clôturait le débat.

- Sacré vampire ! Fût la seule réponse qu’il reçu.



.

En entrant dans la bibliothèque, Tesla souri de tous crocs en voyant le pauvre Zimmerman avachi sur son bureau.

- Alors Doc, on rêvasse ?

Ce dernier releva la tête et soupira en voyant arriver les deux hommes. Tesla aimait bien le dernier protégé de Magnus. Il était prêt à tout, intrépide, expérimenté, avec pas mal de connaissance, juste et il tenait assez bien l’alcool.

D’un pas assuré il s’avança vers sa petite réserve personnelle et pris une bonne bouteille de rouge ainsi que deux verres.

- Ca vous fera du bien, Doc !

oooOÖOooo

Ils étaient tous les trois avachis sur le divan à parler de tout et de rien. Une vraie discussion de mec, à l’exception des filles …. Ce que ne manqua d’évoquer le très adroit John.

- Oh Will ! J’ai repéré une petite beauté pas plus tôt que ce matin. Je te jure qu’elle est tout à fait charmante !

Il est vrai que le Sanctuaire grouillait de jolis corps en tout genre. Il fallait chaussure à son pied après tout … alors ici on pouvait trouver tous les modèles les plus farfelus. Lui-même n’aurait pas rechigné à goûter quelques uns … Oh maintenant il était tout excité !

- Tu l’aurais vu se trémousser, agitant son petit cul bien ferme devant mes yeux ! Mouahhh, si j’avais le même âge … J’te jure ! Une vraie bombe !

oooOÖOooo

Quelqu’un approchait. Il pouvait le sentir, et ce parfum il ne le connaissait pas … encore. Une femme. Un chien ? Intrigué, il tourna la tête en voyant entrer une femme plutôt jolie aux longs cheveux blonds et au visage des plus fin. Une bien jolie demoiselle.

Et à en voir la tête du Docteur Zimmerman, il était du même avis.

- Gabrielllllllllleeee ! Scanda-t-il en la regardant s’approcher.

Alors comme ça, elle répondait au doux nom de Gabrielle ? Jolie.

Mais il reporta bien vite son attention sur une autre personne. En effet, son odeur avait changé. Il le regarda d’ailleurs intrigué … depuis quand John se mettait-il dans des états pareils pour une telle créature aussi insignifiante ?

Mais le plus surprenant peut-être fut quand ce dernier s’adressa à la dite Gabrielle

- Ma très cher, enchanté de vous connaître. John Druitt, votre humble serviteur.

Elle rougissait. Un point pour lui, il ne manquait plus … en fait non. Il lui sortait aussi le coup du baise main.

- Je me dois de saluer une telle demoiselle que vous.

De nouvelles odeurs. De la gène. Elle était gênée d’autant d’attention ? Il en avait connu qui auraient fondu sur place pour moins que ça.

En même temps, lui n’avait même pas besoin de parler pour rendre chose toutes les créatures autour de lui. Le charme et la prestance naturelle !

En sentant bien, il y avait aussi une autre odeur … de plus en plus forte depuis que le John en question avait laissé entendre que c’était la demoiselle dont-il parlait quelques minutes plus tôt.

Cette odeur était bien de la jalousie ! Oh oui, le spectacle risquait d’être amusant.

Le pire dans tout ça, c’était que John ne remarquait rien. Lui avec son intelligence hors norme, et ses sens fantastiques avait déjà repéré ce qu’il y avait à voir : les mains jointes, les regards complices, et ses yeux électriques …

Will et Gabrielle ! Incongru, mais fascinant !

S’installant plus confortablement sur son siège, il se versa un nouveau verre qu’il porta à ses lèvres. Lèvres qui dessinèrent un sourire en entendant des voix bien connues..

- Vous savez très chère, si j’étais de votre âge, je vous aurais déjà fait la cour.

AIE ! Il n’aurait peut-être pas du dire ça … Le spectacle allait vraiment être plaisant à regarder !

.


- De son âge tu dis ? Comment oses-tu lui faire la cour ?

Il aurait sans doute dû le prévenir … mais il était si rare de voir John se décomposer de la sorte. C’était si plaisant.

- Helen !?!?!? Demanda-t-il inquiet avant de lentement se retourner.

Il savait ce qu’il allait arriver : l’incompréhension dans un premier temps.

- Helen ? Mais que fais-tu ici ?

Puis ensuite, tout s’éclaircirait dans son esprit. Et il comprendrait alors ce qui allait lui tomber sur la tête et tenterait de se s’excuser. Il ne fallait pas jouer avec elle … et encore moins avec son âge !

- Mon poussin ! Ce n’est pas ce que tu crois !

.

Délicieux ! Ce vin était tout bonnement une merveille. Ou alors était-ce le spectacle qui ce jouait devant ces yeux ?

- Ce que je crois ? Ce que je crois ? Tu oses me demander ça ?

- Mais ma belle ! Je ne faisais que discuter ! Ne te méprend pas !

- Discuter ? Discuter ? Tesla ! Enlève ce sourire stupide de ton visage tout de suite ! Et quant à toi, la prochaine fois que tu me fais une sérénade, je te tue !

A voir l’air perplexe de John, il n’avait pas l’air de tout saisir. Il aurait peut-être du après tout … Lentement, il se leva de son siège pour s’approcher de son futur défunt ami avant de lui révéler l’affreuse vérité.

- John ! « Vous savez très chère, si j’étais de votre âge, je vous aurais déjà fait la cour », Imita-t-il en insistant bien sur le mot « âge ».

Puis, il reparti vers le fond de la pièce se resservir un verre de vin.

Il n’aurait peut-être pas du gâcher son spectacle … mais il devait pour le bien commun lui sauver la vie. Après tout, s’il ne réalisait pas tout de suite - et à voir son air contrit, il l’avait fait - qu’il avait évoqué l’âge d’Helen en public … il pouvait faire une croix - façon de parler - sur la vie.

oooOÖOooo

Magnus venait de partir avec un John tout penaud sur ses talons. Les prochains jours risquaient d’être forts attrayants.

A leur actuelle, ne restait plus que Gabrielle, Will et l’incontournable lui-même … A bien y sentir, il y avait aussi une autre personne encore dans l’embrasure de la porte.

Tournant la tête, il s’extasia devant le cocktail qui lui arrivait aux narines. Amour, passion, haine, jalousie, puissance, faiblesse, pensées, jambon … Jambon ? Inspirant une nouvelle fois, il analysa de nouveau les odeurs. Oui, jambon ! Bizarre !

Oh ! Tesla venait de comprendre, et à voir l’air haineux de l’informaticien en voyant le jeune couple se bécoter  non loin de là … il ne fallait pas être un génie - ce qu’il était bien sûr - pour additionner « un » et « un ».

Que la jalousie est bonne ! Si p uissante, si émouvante ! Il aimait la jalousie, elle promettait à chaque fois un spectacle des plus attrayants !

- Oh ! Il n’y a plus de vin !

oooOÖOooo

Bigfoot ne savais pas quoi faire. Il avait vu Henry remontrer très tôt dans la soirée pour s’enfermer dans sa chambre.

Jamais Henry ne faisait ça !

Henry était toujours le dernier couché !

Alors, il monta à l’étage pour aller voir si son ami avait besoin de quelque chose.

Doucement il toqua à la porte.

- Henry ? Vous êtes là ?

Il n’obtint aucune réponse malgré toutes ses tentatives.

Soit ! Henry ne voulait pas parler. Mais Henry avait besoin de manger, et il ne disait jamais non à un bon repas !

.

Il était revenu quelques dizaines de minutes plus tard avec un plateau repas. Il lui avait préparé un bon steak comme il les aimait - l’odeur de la cuisson aurait dû le faire descendre ! -, et un sandwich au cas où il laisserait refroidir son plat. Il avait aussi fait un bon chocolat chaud. Henry aimait. Il lui en demandait toujours !

Alors il tapa de nouveau contre la porte de chêne.

- Henry ? S’il vous plait ! Je vous ai fait à manger !

Il recommença encore une fois, sans obtenir plus de réponse.

- Henry ? Vous savez que si vous voulez parler je suis là …

Alors, il posa le plateau sur la petite table en face de la porte.

- Je laisse tout ici Henry. SI vous avez faim.

oooOÖOooo

Il fallait qu’elle se fasse belle aujourd’hui, car elle sortait avec Gabrielle … et pour une journée entre filles, il fallait qu’elle soit resplendissante - tradition oblige -.

Se regardant dans le miroir, elle se trouva plutôt satisfaite du résultat.

Bon, les cheveux, c’est fait !

Les ongles aussi …

Le maquillage c’est OK.

Le parfum, c’est bon aussi !

Il ne restait que le plus dur … s’habiller.

.

Gabrielle attendait depuis une bonne demi-heure, assise sur le lit de Kate. Décidément, elle en mettait du temps !

- Je ne comprends pas pourquoi tu passe autant de temps dans cette satanée salle de bain ! Lança-elle.

Elle ne reçu en échange qu’un soupire, avant que son amie ne daigne sortir de la dite salle de bain pour s’avancer vers son placard.

- Tu ne peux pas comprendre ! C’est … C’est le centre commercial !

Elle devait venir d’une autre planète … car là, elle ne suivait pas le rapport …

- Tu ne vois pas ? Centre commercial ? Magasins ? Shopping ? Monde ?

Apparemment elle attendait une réponse de sa part. Mais non, elle ne voyait pas le rapport.

- Et si je dis … Homme ? Séduction ? Amour ?

Là elle comprenait ! Alors elle lui répondit avec un sourire éclatant et moqueur.

- Oh c’est bon toi ! Lui cracha-elle en lui balançant un oreiller dans la tête. Ce n’est pas parce que tu as trouvé la perle rare, qu’il ne faut pas que je cherche moi !

oooOÖOooo

Henry déambulait les mains dans les poches, plus qu’autre chose. Il n’avait pas le goût à grand-chose aujourd’hui. Peut-être pourrait-il aller voir Kate ? Il avait besoin de parler un peu, et il savait qu’elle adorait parler de tout et de rien.

Si seulement il s’était fait quelques amis à l’extérieur ! Mais non, la vie au Sanctuaire était bien trop prenante, et il ne retrouvait pas cette aventure qu’il avait ici avec les normaux. Et il n’avait pas envie de se retrouver seul à l’extérieur pour se saouler à travers les bars de la ville.

Alors quand il arriva devant la chambre de Kate, quelle ne fut pas sa surprise en la voyant ouvrir la porte avant même qu’il ne tape.

- Salut Henry !

Mais maintenant qu’il était là, il se sentait un peu bête … il n’avait jamais été vraiment proche d’elle et il ne savait pas comment se comporter.

- Tu voulais me parler ? Lui demanda-t-elle.

Elle voyait bien que quelque chose clochait, mais s’il ne disait rien elle ne devinerait jamais. Mais avant qu’elle n’obtienne une réponse, Gabrielle ne manifesta.

- Yep ! On va se faire une soirée pour parler de mon beau Will ! lui cracha-t-elle presque vennimeusement.

Là, elle vit Henry se refermer complètement.

- On partait faire une virée entre fille … lui répéta-elle, presque en s’excusant.

- Oh ! Bah … ce n’est pas grave … je repasserais …

Désolée, elle regarda le grand brun partir en traînant les pieds vers là ou il était venu. Puis, elle se retourna vers la fautive pour la fusiller du regard.

- Bah quoi ? J’peux pas le piffrer celui-là !

[1] Je suis sincèrement et profondément désolé pour ce jeu de mots des plus douteux. Mais j’ai promis de le placer au moins une fois :S

fic, character: henry foss, character: will zimmerman, fandom: sanctuary

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