Crimes, Terrorisme, Espionnage, Aventures autant de raisons de fréquenter
Corpus Délicti Editions___________________________
Les éditions Corpus Déicti et le romancier Léo Karo présentent:
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Le romancier Sergueï JIRNOV Sergueï Jirnov, politologue et analyste politique, ancien élève de l’ENA, ancien officier supérieur de carrière du service d’espionnage politique du KGB et du SVR est un romancier dont le travail littéraire résulte aujourd’hui de sa parfaite connaissance du système de l’URSS et de son émanation plus récente au sein de la fédération de Russie.
Au sein de la collection «KGB» des éditions corpus délicti, Sergueï nous contera par le détail son dessous des cartes…dans des romans à paraitre en 2019…
Jirnov Sergueï Olégovitch, né le 17 avril 1961 à Moscou, est un ancien espion russe, journaliste et spécialiste en relations internationales.
Il est notamment connu pour avoir poursuivi en justice en 1999 le Service des Renseignements Extérieurs «SVR» de la Fédération de Russie pour la non remise du diplôme d’espion de l’Institut du Drapeau rouge du KGB.
Il a été également poursuivi en Russie pour la divulgation de secret d’État dans les articles sur Internet. Il a été contraint en 2001 de s’exiler en France où il a reçu le statut de réfugié » politique « .
D’une manière générale cet ancien adversaire de nos intérêts, c’est opposé avec détermination au système « Russo-Soviétique » de Poutine, qui s’appuie sur l’échec de la démocratisation de son pays lors l’effondrement de l’Union des République Socialistes Soviétiques. Cette situation politique controversée dans son pays porte atteinte à ses droits fondamentaux garantie cependant par la constitution de la fédération de Russie.
Francophile convaincu et censeur du régime actuel de la fédération de Russie, il a adopté nos mœurs et nos coutumes démocratiques malgré qu’elles soient aujourd’hui battues en brèche pour les intérêts de la finance internationale.
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Les romans de Sergueï JIRNOV chez Corpus Délicti Editions (France)
Son premier roman à paraitre en 2019, est pour le moins autobiographique avec une intrigue policière et espionnite « Pourchassé par le KGB - La naissance d’un espion ».
Sergueï Jirnov va plonger ses lecteurs dans les coulisses de la fin de l’époque soviétique sombre de Léonid Brejnev. Jeune et brillant étudiant de la plus prestigieuse et élitiste université de Moscou auprès du Ministère des relations internationales de l’URSS (MGUIMO), habitant la ville de Zélénograd, centre de l’industrie électronique secrète et fermée aux étrangers, sorte de « Silicon Valley » soviétique, commet une grave imprudence naïve de contacter la rédaction de RFI à Paris pour participer à un concours linguistique sans anticiper les conséquences néfastes, pourtant prévisibles et inévitables.
Ce petit geste qui pourrait paraître anodin aux yeux d’occidentaux, déclenche une chasse à l’homme de la part de l’énorme machine de la police politique secrète et du contre-espionnage du KGB. Les péripéties des personnages nous amènent dans les plus hautes sphères de l’Etat communiste avec un regard perçant et impitoyable sur les dessous des cartes et les faces cachées du régime brejnévien mourant. Membres du Politburo du Comité central du PCUS, espions de la CIA et du KGB, fonctionnaires et apparatchiks entre Moscou, Paris et Washington s’entremêlent dans une intrigue compliquée, haletante et riche en rebondissements.
Le pourchassé par le plus impitoyable des services secrets du monde, finira-t-il dans le Goulag ou dans les sous-sols de la Loubianka ? Le mystère reste entier.
L’auteur de ce roman mêlant beaucoup de réalité et un peu de fiction, ancien officier supérieur de carrière de la plus énigmatique direction des « Illégaux » du service de l’espionnage extérieur du KGB, francophone et francophile, premier élève russe à l’ENA, réfugié politique en France depuis 2001, met toute sa connaissance interne des rouages du système soviétique au service de ses lecteurs curieux de découvrir le fonctionnement secret du KGB et les faiblesses de l’Union soviétique, disloquée en décembre 1991 et remplacé par la Russie actuelle où un autre ancien officier du KGB a pris la première place au Kremlin, devenant le chef d’état inamovible et redoutable.
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Serguei JIRNOV, politologue, réfugié politique (France), ancien officier supérieur de carrière du Service de l'espionnage "illégal" du KGB et du SVR de la Fédération de Russie
L'ironie du sort de l'espion du Sud-ouest de Moscou
POURCHASSE PAR LE KGB: LA NAISSANCE D'UN ESPION.
Le roman policier d'espionnage autobiographique et historique
Chapitre 1: le télégramme international.
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Dimanche le 7 décembre 1980, vers minuit, dans le bureau de l’officier opérationnel en faction au Détachement du district administratif de Zélénograd de la Direction régionale du KGB pour la ville et la région de Moscou s’est mis à sonner le téléphone de service.
Le coup de téléphone venait de la Poste centrale de Zélénograd, qui était ouverte toute l’année, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Plus exactement, il s’agissait du centre local des télécommunications avec les services de téléphone interurbain et de télégraphe, installé au premier étage d’une annexe assez minable du centre commercial du 3-ième arrondissement du district, entre un salon de coiffure et un atelier de réparations de l’électroménager.
Nos vaillants tchékistes locaux du contre-espionnage des organes territoriaux du KGB dans tout le pays étaient sensés, à n'importe quel moment, être prêts à répondre à une agression soudaine des services d’espionnage étrangers et même à une frappe inopinée des missiles stratégiques nucléaires de longue portée des États-Unis, de l'OTAN ou de la Chine. Malgré cela, le message reçu a profondément ébranlé l'élément opérationnel de garde du KGB local, à qui, il faut bien l’avouer, on téléphonait très rarement pendant la nuit.
En violation des règles tchékistes conspiratives (des précautions secrètes de sécurité opérationnelle), l'opératrice de service du centre des télécommunications, recrutée secrètement par le KGB comme l’indic, sans se cacher de ses collègues faisait un rapport d'urgence au KGB concernant un télégramme international qui venait d’être expédié par un inconnu vers la France depuis cette petite ville périurbaine fermée aux étrangers de la banlieue de Moscou - le centre soviétique secret de l’industrie électronique, spatiale et militaire.
En dehors du destinataire et son adresse, ce télégramme contenait un seul mot : ANTICONSTITUTIONNELLEMENT. Il était réputé comme le plus long mot de la langue de Molière, mais les tchékiste et les employés des P.T.T. de Zélénograd n’étaient pas au courant de cette curiosité linguistique française.
Les instructions du KGB, secrètes et complètement illégales mais obligatoires à l'exécution, violant la Constitution et les règles écrites de la législation officielle de l'URSS et les engagements internationaux de l'Union Soviétique, exigeaient d’eux de retarder ou d’empêcher l’envoi d’un télégramme pareil, mais également de retenir, sous n’importe quel prétexte imaginé (le disfonctionnement technique, l'absence des formulaires et ainsi de suite), son expéditeur.
Cela n’a pas été fait. Parce que, pris au dépourvu, les fonctionnaires des P.T.T. somnolents et ramollis par une longue soirée d’attente paresseuse dominicale n’avaient pas réagi comme il fallait. Aussi le "criminel" a-t-il réussit à quitter tranquillement les "lieux du crime» et disparaître dans une direction inconnue. C'était une SOEU (situation opérationnelle exceptionnelle urgente).
L’officier opérationnel de garde au Détachement du KGB de district de Zélénograd était obligé de composer d’urgence le numéro de téléphone du domicile du chef de service en le réveillant. Celui-ci est arrivé un quart d’heure plus tard dans une "Volga" noire de service envoyée d'avance le chercher. C’est donc lui-même qui a appelé l’officier de garde de la Direction régionale située au n°20 de la rue Bolchaya Loubianka non loin de la place Dzerjinsky au centre de la capitale de l'URSS où se trouvaient les QG de l’appareil central du KGB.
5 minutes plus tard le message désastreux était rapporté en haut lieu et s’est retrouvé ainsi dans le bulletin général des incidents extraordinaires et des SOEU du principal employé de service du KGB de l'URSS. Très tôt le matin du jour suivant il a été rapporté au Président de KGB de l'URSS, membre du Bureau politique du Comité Central du Parti communiste de l'Union Soviétique, général d'armée camarade Andropov Youri Vladimirovitch, en personne !...
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Livre à paraitre en 2019 chez Corpus Délicti Editions
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Sergueï Jirnov, 2016
Le certificat de la publication du
texte original russe n°216010501802
Traduction originale en français et adaptée pour le public francophone est faite par l’auteur en avril 2016.
Ce texte peut être reposté sur Internet librement à condition de mentionner l’auteur et de référencer le texte par un lien à son emplacement d'origine ici:
http://jirnov-serguei.livejournal.com/29467.htmlTout contrevenant s’expose à des responsabilités et poursuites prévues par la loi.
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