Auteur : Dozen and One Stars Traductrice : Hermi-kô On ne peut pas voir de superstition en cela que le Démon est précis Mamori supposait que c'était parfaitement naturel pour n'importe quel genre d'artiste. Elle ne l'avait jamais vraiment remarqué jusqu'à ce qu'ils aient de la veine. Le temps passant, elle en avait déduit que la superstition avait toujours eu une très forte influence sur les capacités des joueurs. Ce qu'elle avait appris à la dure lorsqu'elle avait failli mettre les chaussettes porte-bonheur de Monta à la machine. La manager avait presqu'eu une crise cardiaque quand il avait déboulé dans le club et plongé vers les chaussettes qu'elle avait à la main. Elles étaient vraiment sales.
Plus longtemps ils avaient de la veine, plus apparents leurs petits rituels devenaient.
Monta n'avait pas lavé ses chaussettes depuis leur première victoire. Kurita mangeait exactement deux choux et demi à la crème trois heures avant le match (il lui donnait toujours l'autre moitié) et puis aller ranger des tenues jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'y aller. Daikichi suivait son maître en poussant un grognement de temps à autre. Yukimitsu se rendait au temple le plus proche et y restait jusqu'à ce que le bus arrive. Suzuna ferait toute sa routine de pom-pom girl au moins dix fois en essayant de faire participer la manager tandis que son frère se mettrait à faire des élongations bizarres. Sena trépignait d'excitation jusqu'à ce qu'Hiruma en ait marre et envoie Cerberus lui mordre les fesses et alors il se mettrait à faire plusieurs tours de terrain avant de parvenir à berner le molosse pour qu'il retourne dans sa cage.
Même les trois Frères Ha-Ha et leur nouveau coach s'y étaient mis. Juumonji regardait des clips musicaux une demi-heure puis allait faire un tour dans l'école. Kuroki se rendait aux cages de frappe* la veille et trimballait aussi partout une patte de lapin une semaine avant. Togano lisait la moitié de ses mangas avant le match et l'autre moitié une fois qu'ils ont gagné. Doburoku restait étonnamment sobre vingt-quatre heures avant le match et puis se mettait à boire pendant la mi-temps et la fête qui s'en suivait.
Quant au dernier mais non des moindres, Hiruma, une fois avoir envoyé Cerberus pourchasser Sena s'asseyait confortablement au comptoir et faisait de l'ordinateur. Elle lui amenait une tasse de thé noir une heure avant qu'il ne soit temps de se préparer. Anticipant son arrivée il crachait son chewing-gum en avance. Il boirait alors de temps à autre et lorsqu'ils partaient il y avait toujours une demi-tasse de thé qui restait qu'importe la quantité qu'elle lui avait servi. Il y avait encore quelques semaines avant leur prochain match quand Mamori reçu des nouvelles importantes via le journal de l'école. Il semblait que pendant qu'elle était occupée avec l'équipe de foot ses amies avaient été occupées à envoyer sa candidature pour une sorte de concours de beauté pour les lycéennes du coin. Comme vous pouvez l'imaginer elle n'était pas ravie de l'apprendre.
« Mon dieu dites-moi que c'est une blague ! Vous n'avez pas envoyé ma candidature pour ça, hein ? » S'insurgea Maori en remuant le numéro du journal de l'école sous le nez de ses amies. La une du journal montrait un article ainsi qu'une photo de la manager dont elle n'était même pas consciente.
Ayumi jeta un regard nerveux par-dessus son épaule à la jeune fille derrière Mamori. « Tu ne lui as pas dit ? »
« J'ai dit à Mika de s'en charger, » répondit la jeune fille aux cheveux courts prénommé Jun depuis sa cachette dans le dos de Mamori.
« Et vous êtes toutes les deux barges de croire que j'allais être celle qui lui annoncerait, » répliqua Mika à côté. « Vous savez combien elle fait peur. N'oubliez pas que j'étais là lorsqu'on a voulu la faire élire comme reine de beauté du lycée ! »
« Alors personne ne lui a dit ! » S'exclama Ayumi.
Mika la désigna du doigt. « Tu aurais dû te dévouer. C'était ton idée après tout ! »
« Concentrez-vous, oh ! » La voix de Mamori fit taire aussitôt les trois filles qui reportèrent leur attention sur elle. Elle tapa du poing le journal. « C'est moi qui doit parader en face d'une foule de gens que je ne connais pas en robe de soirée et bikinis. Quand c'est ? »
Ayumi grommela quelque chose dans sa barbe.
La manager se rapprocha. « Qu'est-ce que t'as dit ? »
« Dans deux semaines, » dit-elle plus fort.
« Deux semaines ? » S'écria la manager en levant les bras au ciel. « Je dois préparer les tenues et tout en deux semaines ? Depuis combien de temps êtes-vous au courant ? »
Ayumi regarda les deux autres filles et voyant qu'elles ne comptaient pas parler se dévoua. « Trois mois. »
« Trois mois ? Vous étiez au courant de ça depuis trois mois ? » Mamori passa une main dans ses cheveux et se mit à faire les cent pas. « J'ai trois mois de préparation à caler en deux semaines ! Pourquoi vous ne m'en avez pas parlé plus tôt ? »
« Tu aurais trouvé un moyen d'annuler, » expliqua Jun.
« Ouais, » acquiesça Ayumi. « Tu refuses de participer dans quoi que ce soit qui porte le titre de reine ou de princesse. Tu ne voulais même pas qu'on te nomine pour notre dernière année de primaire. »
Mika ajouta son grain de sel. « Ça, et aussi le fait que tu fais vraiment peur quand tu t'énerves. »
Les deux autres filles grommelèrent leur accord.
Mamori sortit son téléphone. Elle regarda ensuite ses amies d'un air résolu. « Qui est en charge de l'évènement et quel est son numéro ? Je dois les appeler et leur dire que je ne peux pas participer. J'ai des projets, des exams et le football. Je n'ai pas le temps de parader comme une poupée Barbie. »
« Mais tu ne peux pas ! » S'exclama Jun. « S'il-te-plait ! Tu dois le faire, pour nous ! Si non pour toi, pour nous ! »
« Ah ! » La manager se mit à composer un numéro. « Ils l'ont marqué dans l'article. »
Ayumi lui fit des yeux de chien battu. « S'il-te-plait, Mamori ! Participe ! On t'aidera à faire les boutiques et on t'entrainera ! Je te jure que ce sera marrant, alors n'annule pas ! »
« Allo ? » Elle ignora simplement ses amies lorsque quelqu'un décrocha à l'autre bout du fil. « Oui, bonjour. C'est Mamori Anezaki à l'appareil. Je suis l'une des nominées pour le concours. Merci. Écoutez, je suis désolée de ce malentendu mais je vous appelle pour … »
« …vous dire combien elle est ravie de participer. Elle est un peu gênée. Voyez-vous, elle a oubliée à quelle heure elle doit se présenter. » Mika s'était saisie du téléphone à la vitesse de l'éclair. « Dix heures ? D'accord merci. Au revoir. » Raccrochant elle lâcha un soupir de soulagement. « Pfiou, c'était juste. »
« Qu'est-ce que vous avez ? » La brunette essayait de récupérer son portable.
« NON ! » Mika l'évita et le garda hors de portée. « Tu dois le faire ! La gagnante remporte une virée shopping tout frais compris au centre-commercial pour elle et ses quatre meilleures amies. On a envoyé ta candidature parce que tu as toutes les chances de gagner. Ta silhouette, tes cheveux, ta personnalité, tout est parfait ! En plus tu as ces yeux bleus magnifiques qui sont si uniques ! Tu vas gagner pour sûr ! Tu dois juste le faire ! Pour nous tes meilleures amies ! »
Mamori sentit la moutarde lui monter au nez. « Vous m'utilisez pour avoir des choses gratuites ? »
Il y eut une pause gênante avant que Mika ne prenne de nouveau la parole. « Eh bien, tout semble mauvais quand tu le dis avec cette voix-là. »
« Je n'arrive pas à le croire ! Vous savez quoi ? Laissez tomber ! Garder mon tél ! Je n'en ai rien à faire ! » Elle partit en trombe dans la direction approximative du club. Ses bras s'agitant dans l'air montraient son agitation. « Je vous verrai une fois que vous aurez remis les pieds sur terre ! »
Alors qu'elle s'en allait ses trois amies la suivirent, à une distance respectable évidemment mais elles la suivirent quand même. Elles osèrent même entrer dans la salle du club où elle avait disparu malgré le fait que le quarterback redouté de tous pouvait s'y trouver mais elles n'avaient pas peur puisqu'elles s'inquiétaient pour Mamori, d'accord ? Ou alors pour le centre-commercial… non. C'est vraiment de l'inquiétude pour leur amie commune.
« Mamori, s'il-te-plait ! Fais-le ! » La supplia Mika tandis que la manager se laissait tomber sur un tabouret. « Ecoute tu n'as pas à nous prendre pour la récompense mais tu dois participer. Tu dois le faire. Les gens ont besoin de voir des gens auxquels ils peuvent s'identifier pour gagner le concours. Ils ont besoin d'une personne normale et de quelqu'un qui n'a pas l'air d'une poupée gonflable. Si non pour tes amies alors fais-le pour toutes ces petites filles qui vont regarder et apprendre des participants. »
Elle lâcha un grognement. Il fallait qu'elles en appellent à son instinct maternel. « D'accord. Je le ferai mais seulement si vous ne me faites plus jamais un coup pareil. »
Et donc des cris de joie purent se faire entendre à travers toute l'école. Les semaines qui suivirent furent nébuleuses pour la manager qui fut traînée de magasin en magasin pour essayer des habits qui étaient bien trop coûteux pour elle mais qui ne semblaient pas faire tiquer les trois amies. Apparemment elles s'efforçaient de convaincre les vendeurs que Mamori ferait la publicité de leurs vêtements pendant le concours. Et puis il y eut le maquillage, la coiffure, les accessoires et les leçons.
A cause de tout ça elle dût louper pratiquement tous les entraînements, ce qui mit en rogne le quarterback qui se plaignit de son manque de dévouement vis-à-vis de l'équipe. Ce qui amena à une dispute incluant balles et balais. Mais le véritable coup fut porté lorsqu'on annonça que le concours se tiendrait le même jour que le match tant attendu.
L'équipe ne prit pas bien la nouvelle. Encore moins Hiruma.
Il fallut une heure de paroles réconfortantes, d'éclats de voix et de coups de balai pour les calmer suffisamment afin d'expliquer qu'elle n'abandonnait pas l'équipe en manquant un seul match. Pourtant même après ça ils étaient toujours sérieusement dépités et s'entraînèrent sans entrain, n'accélérant que sous les rafales de balle dont on les inondait. Et c'est ainsi que Mamori Anezaki se retrouva sur scène avec plusieurs autres filles de son âge toutes pomponnées et très jolies. Tout le monde gloussait et se disait l'une l'autre combien elles étaient jolies et au milieu de tout ça elle ne pouvait pas s'empêcher de penser *ces chaussures ne sont pas faites pour être portées longtemps*
Effectivement les chaussures qu'elle portait lui serraient terriblement les orteils et lui échauffaient le talon d'Achille à chaque pas mais ses amies avaient insisté qu'elles lui allaient merveilleusement alors elle les avait achetés. La pauvre manager grimaçait légèrement et lâcha un soupir lorsqu'elle marcha sur la piste *ça va être une longue journée*
Une longue journée ça a été pour la participante se sentant coupable. Tout d'abord on lui posa des questions sur la raison de sa participation puis on l'interrogea sur des détails plus personnels et elle fit de son mieux pour répondre. Puis elle marcha encore et encore sur la piste en changeant plusieurs fois d'habits si généreusement prêtés par les magasins locaux. Heureusement pour elle il y eut une pause-déjeuner et elle put se restaurer car depuis le matin son ventre était empli de papillons.
Elle eut à peine le temps de se changer après avoir mangé pour la prochaine épreuve. Ce qu'elle avait oublié en se glissant dans le vestiaire c'était qu'il était l'heure d'enfiler son maillot de bain. « Je ne sors pas d'ici habillée comme ça ! »
Ses trois amies lâchèrent un soupir collectif de l'autre côté de la porte. Elles essayaient depuis dix minutes de la faire sortir mais n'arrivaient en rien. Elle était attendue sur la piste d'une minute à l'autre.
« Allons, Mamori, » la supplia Ayumi à travers le huis. « Ce n'est pas plus horrible que ce que tu portes à la plage. »
« Là n'est pas la question ! Je ne me parade pas pour des inconnus à la plage ! »
Jun essaya une tactique différente. « On ne t'obligera pas à sortir si tu ne veux pas. »
« Vraiment ? » La voix de Mamori paraissait choquée.
Les deux autres filles se tournèrent vers elle, les sourcils levés. « Vraiment ? »
« Vraiment. » Continua Jun d'une voix apaisante. « Sors juste et nous irons leur dire que tu ne feras pas ce numéro. Ne t'embête pas à te changer, il faut qu'on y aille vide sinon ce sera gênant s'ils t'appellent sans savoir. »
« Bon alors ça va. » La manager sortit du vestiaire.
« Et voilà ! » Jun se saisit de son bras et la tira vers la scène. Soudain elle regarda la brunette dans les yeux. « Désolée Mamori. »
La jeune fille en bikini eut à peine le temps d'absorber les mots de son amie avant de sentir quelqu'un la pousser rudement dans le dos pour avancer et elle se retrouva sur la piste. Elle ne pensa à rien pendant un instant tandis que les flashs des appareils et les sifflotements admiratifs éclataient de tous côtés. Tournant la tête elle vit Jun lui faire un petit sourire et les deux autres lui faire signe de bouger. Déglutissant elle fit le tour de la piste, pensant mentalement à un moyen de leur faire payer cher leur ruse. Tandis que la compétition continuait, Mamori réalisa que ses pensées la portaient vers le match. Comment se débrouillaient-ils ? Gagnaient-ils ? Y avait-il des blessés ? Des scénarios sans fin se succédaient dans sa tête alors qu'elle se tenait sur scène dans une longue robe bleue de soirée à attendre son tour pour qu'il lui soit posé des questions.
« Mamori Anezaki. » En entendant son nom, l'adolescente s'avança précautionneusement vers le présentateur. Il avait un grand sourire plaqué sur la figure tandis qu'il regardait ses notes. « Combien y a-t-il de mètres dans dix yards ? »
Ses yeux s'écarquillèrent alors que la question parvenait à ses oreilles, lui rappelant de nouveau où elle aurait dû être à cette heure. Elle répondit d'un air assuré : « 4,1440183 mètres. »
« Euh… c'est exact. » Le présentateur paraissait surpris mais il se ressaisit bien vite. « Question suivante. »
Mais avant qu'il ait la chance de poser sa question, Mamori l'interrompit. « Je suis désolée mais je dois y aller. »
« Quoi ? » Le présentateur paraissait incrédule tandis qu'elle sautait au bas de la scène et se ruait à travers la foule vers la sortie de l'école. « Attendez ! Où vous allez comme ça ? Le concours n'est pas fini ! »
« Désolée ! » Dit-elle par-dessus son épaule alors qu'elle s'escrimait à avancer dans ses talons. « Mais je dois être ailleurs ! »
Des milliers d'yeux la suivirent alors qu'elle disparaissait. Un murmure enfla dans la foule et le présentateur se racla la gorge d'un air nerveux pour qu'on se concentre sur lui. « Eh bien, qui a dit que les concours de beauté pouvaient être ennuyeux ? Bon, notre prochaine participante … »
Mamori courut aussi vite qu'elle put, considérant le fait qu'elle était en talons et que sa robe lui tombait aux chevilles. Heureusement pour elle le terrain de foot n'était pas loin de l'école qui recevait le concours de beauté. Elle n'avait traversé que quelques pâtés de maison lorsqu'elle sentit son talon droit lâcher. Se penchant elle examina le talon de sa chaussure qui s'était cassé net. « Zut ! »
Bon ça ne servait à rien de pleurer pour une paire de chaussures bousillées. Se déchaussant elle prit les deux chaussures dans une main et de l'autre releva sa robe au risque de la déchirer. Ignorant complètement les regards curieux des passants en voyant ses mollets nus, elle se mit de nouveau à courir à toute allure priant sur le chemin qu'elle arriverait sur place avant la fin du match.
C'était la mi-temps et Hiruma était en train de s'énerver sur ce qu'ils devaient faire par la suite. Il n'avait pas anticipé que de ne pas avoir sa foutue manager sur le banc de touche à lui faire des signes serait aussi problématique que ça. Et puis il y avait le fait aussi que son absence ruinait le moral de l'équipe. Certains joueurs étaient même allés jusqu'à croire que parce qu'elle n'était pas là ils allaient perdre, comme si elle était une sorte de porte-bonheur.
Et tous ses cris, ses menaces et son artillerie n'arrivaient pas à les convaincre de la bêtise de cette idée. On dirait qu'ils allaient vraiment perdre s'ils persistaient dans cette voie. Même Hiruma remarquait que sa propre performance manquait de punch sans sa manager. Et alors un miracle se produit …
« Quel est le score ? »
Les Deimon Devil Bats se retournèrent en entendant cette voix qu'ils connaissaient tant. Là se tenait leur manager chérie pieds nus, dans une longue robe de soirée malmenée, avec ses cheveux auparavant retenu en chignon qui lui tombaient désormais dans les yeux, et à bout de souffle.
« Mamori ! » L'équipe lui fit la fête.
Une paire de talons à la main, elle s'approcha d'eux en jetant un coup d'œil au panneau d'affichage. « 15-23 ? On est en train de perdre ? »
Toute l'équipe évita de croiser son regard et se mit à fixer honteusement le sol. Enfin, tout le monde sauf Hiruma, qui se tenait en peu en retrait à observer.
« Ouvrez bien vos oreilles. » Tous les yeux se posèrent sur Mamori, qui paraissait très déterminée tandis qu'elle s'adressait à eux. « Je ne suis pas partie devant les caméras, casser un talon sur une paire de chaussures toutes neuves en courant ici, ou encore ruiner une robe qui m'a été prêtée juste pour vous voir perdre. Je ne veux pas d'excuses je veux des touchdowns. Bon, la balle est à qui ? »
« A nous, » indiqua Kurita.
Elle hocha la tête. « D'accord alors l'offensive préparez-vous. Où est Hiruma ? »
« Qu'est-ce que tu me veux, fichue manager ? » Sa voix dans son dos la surprit un peu.
Elle se remit bien vite du choc. « Un plan ne serait pas de refus. Des idées ? »
En cette courte mi-temps ils avaient restaurés leur confiance et avaient élaborés une stratégie. Dès que le sifflet retentit pour marquer le début de la deuxième partie ils étaient prêts à remonter leur différence de points. Alors que l'offensive se ruait en position, Mamori sentit un souffle chaud dans son oreille et une voix grave très familière lui murmurer : « Il était grand temps, putain. » Note de l'auteur : Un extrait du prochain chapitre « Je jure qu'un de ces jours tu vas dire quelque chose d'horrible et j'en aurai assez. Je te traînerai aux toilettes par l'oreille et je laverai ta bouche avec du savon. Et peut-être qu'enfin tu arrêteras de dire des abominations à tout va. »