Défi : Carte de bibliothèque - Section Arithmancie & Etudes des runes - Pattenrond

Sep 13, 2010 13:02

NB : Je peux avoir mon tag "Pattenrond", s'il vous plaît ? Et aussi, si possible "section : arithmancie & études de runes" ? Merci d'avance !

Titre : Les voyages extraordinaires d’un chat
Défi : Bibliothèque d’ici / Carte de bibliothèque
Section : Arithmancie & Etudes des runes ; "Théorèmes insolubles et autres casses têtes"
Type : fanfic
Personnage(s) : Pattenrond, Hermione
Rating : PG
Disclaimer : Pas n’a moûa, HP appartient à JKR, et je ne me fais pas d’argent avec, tout juste plaisir à écrire mes délires !

NB : défi de tarée, je sais, car comment faire de Pattenrond un lecteur ? Mais j’ai décidé de lâcher le neurone foireux. Le pauvre, ça fait un moment qu’il n’a rien eu le droit de pondre. Bref, à vous de constater comment je fais vivre Pattenrond à travers les livres et les bibliothèques qui croiseront sa route.


Le premier temps

Quand Pattenrond était né, dans la bibliothèque du propriétaire de sa mère, il sut dès l’instant où il ouvrit les yeux qu’il était différent de ses frères et sœurs. De tous, c’était lui le seul qui avait hérité de la part Fléreur de son géniteur. Il ne voyait pas le monde comme les autres. Il voyait l’intérieur des êtres, leur vraie forme. La vieille femme qui possédait sa mère n’était pas très jolie, son âme un peu noircie, mais il fit avec. Le bien et le mal, il le sentait mais il ne voyait pas encore ce qu’il devait en faire.
Il grandit et tandis que ses frères et sœurs partaient dans d’autres familles, il resta. Il grandit parmi les livres, joua dans les étagères, dormit dans les coins sombres, frais et étroits de petites places qui restaient entre les livres des étagères pleines à craquer. Il regardait la vieille femme lire des livres à longueur de journées, tentant encore et encore de résoudre les mystères de la vie humaine.
Il écoutait la voix parcheminée par les ans lire à haute voix de longs passages, parfois débattre seule, marmonnant ou à haute voix, se parlant à elle-même et à eux parfois, ses compagnons de poils.
Il chassa les souris et les rats qui menaçaient de leurs dents de rongeurs les vieux ouvrages. Il se frotta contre les couvertures de vieux cuir tant et tant utilisées, y laissant son odeur. Il vécut une bonne vie, insouciant et jeune, sortant de la bibliothèque parfois pour aller au jardin abandonné ou errer dans la demeure solitaire et mourante. Toujours, il revenait dans la bibliothèque de sa propriétaire. Il y dormait souvent, compagnon de sommeil de la vieille dame férue de connaissances et de sa mère.
Le temps passa un peu, il devint moins insouciant, moins joueur, il resta de longues heures au coin du feu de la pièce pleine de livres, écoutant les lectures à haute voix de la vieille dame.
Il vit sa mère s’éteindre doucement, un jour, s’endormir et ne pas se réveiller, dans un dernier ronronnement, sur les genoux de la vieille dame. Et la vieille dame endormie, elle aussi, ne se réveilla pas plus. Il les regarda longtemps, alors que, devant elles, restait ouvert le dernier ouvrage de Théorèmes insolubles et autres casses têtes.
Quand l’odeur fut insupportable, il sortit et trouva une fenêtre ouverte. Il chercha quelqu’un et ramena l’être jusqu’à la maison.
On s’occupa de la vieille femme et de sa mère, puis ce fut la dernière fois qu’il vit la bibliothèque. Il arriva alors dans une drôle de boutique et il attendit. Il attendit que quelqu’un veuille bien de lui et que lui veuille bien de quelqu’un. Il attendit longtemps, il vit passer des gens, noirs et obscurs comme les ténèbres, ternes comme les galets du vieux jardin ou les fenêtres de la boutique, légèrement scintillant comme les reflets des gouttes d’eau quand le soleil revient, et puis enfin, elle est arrivée, celle à qui il était destiné. Il sut alors pourquoi il faisait la différence entre bien et mal, pourquoi il était différent. Elle était brillante comme la lune pleine dans la nuit noire sans étoiles. Elle était douce comme les caresses de sa mère quand il n’était qu’un chaton. Elle était lumineuse comme la vieille femme, suintant l’intelligence de tous ses pores, son regard était beau, son regard était tout. Et il y avait le mal là, à côté d’elle et il lui sauta dessus, pour la défendre.
Il comprit enfin, il résolut enfin le puzzle de sa vie, le casse-tête de son existence et de sa différence, la raison de son existence.
Ce jour-là, il partit dans ses bras. Ce jour-là, Pattenrond devint réellement le chat de quelqu’un.

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