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Oct 24, 2008 09:58

[Café Kichijouji de, Dogs, Engine Sentai Go-onger, Peacemaker Kurogane, Samurai Champloo, Wolf's Rain]
Café Kichijouji de : Negishi Kyoko, Miyamoto Yuki, Shinshokan
Dogs : Miwa Shirow
Engine Sentai Go-onger : Toei Company, Limited
Peacemaker Kurogane : Kurono Nanae, Gonzo pour l'anime
Samurai Champloo : Shinichiro Watanabe, Fuji TV, Manglobe Inc., Shimoigusa Champloos
Wolf's Rain : BONES


Pour sev_chan, Dogs, Haine et Badou, Couverture, PG

Accroupi par terre, Badou souffle dans ses poings. Chaque fois qu'il exhale, son haleine fait un nuage pâle dans l'air qui disparaît en le réchauffant à peine.

"Rhâââ !", se plaint-il. "Pour une fois que j'suis pas en retard !"

Le noir lui tombe soudain dessus, artificiel, doucement chaud. Badou réalise, en soulevant le manteau qui lui cache le visage... Il y a Haine plus loin qui regarde ailleurs.

"…Pourquoi t'es pas foutu d'avoir de fringues plus chaudes, crétin ?", lui reproche-t-il, l'air désintéressé et Badou resserre le manteau de l'autre homme autour de lui.

Baisse la tête.

Et sourit.

Pour taraxacumoff, Wolf's Rain, Tsume/Toboe, tête de mule, PG

"Je mange pas ça", gronde Tsume, sourcils froncés, avec l'expression du plus parfait dégoût au visage.

"Tu ne sais pas quand nous aurons la chance de trouver autre chose", lui dit Kiba, avant d'arracher un morceau de chair de la carcasse.

"Et puis…", ajoute Hige. Il lève la tête, se lèche les lèvres et lui fait un grand sourire idiot. "Toboe s'est donné du mal !"

Toboe, lui, se contente de faire la moue. Cette moue. Avec ses grands yeux qui supplient silencieusement, presque mouillés de larmes. Aves ses lèvres juste au bord de trembler, comme s'il allait chialer Tsuuumeee !

"Tch", lui répond seulement Tsume, borné, en détournant la tête, avant d'aller s'asseoir à l'écart des autres et de leur tourner résolument le dos.

Il attend que les autres dorment, que son ventre le torture, pour revenir flairer ce qui reste de la carcasse. Il reste beaucoup trop de viande, les autres lui ont de toute évidence laisser sa part plutôt que de la partager entre eux.

"Imbéciles", les remercie-t-il avant de manger. "…Stupide chiot", grommelle-t-il entre deux bouchées et Toboe, surpris dans sa séance d'espionnage, vient s'asseoir près de lui.

Avec un sourire heureux que Tsume trouve insupportable.


Pour heera_ookami, PMK, Tatsunosuke/Susumu, 'Ce que je vois', PG

"Tetsuuuuuuu !", le cri suraigu, à cette heure le matin, devrait en enrager plus d'un au Shinsengumi.

Mais dès qu'ils voient le visage bariolé de grossiers traits d'encre du grand frère qui pourchasse le petit, les sourires remplacent les sourcils froncés, les promesses de buter celui qui les réveille si brutalement se changent en rires. Susumu s'interpose, discrètement, rapidement, entre les deux et Tatsunosuke, dans sa course, manque de peu de lui foncer dedans.

"Ya- Ya- Yamazaki-san !"

Un linge mouillé, froid, touche sa joue avant qu'il lui demande poliment de ne pas s'en mêler.

"…Ce n'est pas de quoi piquer une crise", dit Susumu en frottant le visage de Tatsunosuke pour faire disparaître l'encre.

Tatsunosuke devrait lui dire d'arrêter, lui prendre le linge des mains et se nettoyer lui-même, mais il n'arrive qu'à baisser la tête et à rougir, incapable de soutenir le regard de l'autre homme.

"Je suis désolé que mon frère et moi vous causions autant de soucis", s'excuse-t-il d'une toute petite voix et le linge s'immobilise.

Il entend Susumu soupirer et le linge mouillé se retrouve perché sur sa tête, lui dégouline dessus. Susumu s'éloigne et Tatsunosuke l'entend dire Crétin, sans trop comprendre pourquoi on l'insulte.


Pour heera_ookami, Café Kichijouji, Maki/Taro, 'Je pense à toi', PG-13

Taro trimait dur pour nettoyer de façon satisfaisante un coin particulièrement peu poussiéreux du plancher quand Minagawa, avec au visage une confusion inhabituelle et peut-être un peu forcée, lui tendit un énorme bouquet de fleurs. Le chef de rang cligna des yeux.

"Qu'est-ce que-

- On vient de les apporter pour toi", lui dit Minagawa.

Haussant un sourcil, Taro prit la petite carte épinglée au ruban. La lut. Et la mâchoire lui tomba. Minagawa tendit le cou pour lire la carte à son tour, elle disait Merci pour la nuit dernière, xxx, Maki.

"Oooh ?", fit le chef cuisinier, avec un grand sourire qui ne promettait rien de bon.

Dix secondes plus tard, tout le Café était au courant, les questions et les félicitations pleuvaient et Maki niait avec obstination. Toujours sous le choc, Taro n'avait pas bougé.

"Vous êtes malades !?", râlait le blond. "Moi et ce malade de la propreté ? Plutôt mourir, oui !"

Comme pour le contredire, un autre énorme bouquet fut livré et Minagawa s'empressa de s'occuper de l'acheminer à Taro, avec un regard amusé en direction de Maki.

"Dites donc, quelle nuit ça a dû être !"

Taro émit une sorte de petit gémissement misérable ; Maki pâlit de fureur.

"Je te dis", commença-t-il en les rejoignant à grands pas, arrachant la carte au bouquet, "qu'il doit y avoir une erreur, je préfère crever que-", il s'interrompit en lisant la carte. "…Mika ?"

Maki fronça les sourcils et récupéra la première carte, remarqua comment Mika avait été plutôt grossièrement remplacé par Maki.

"Hé !", s'insurgea-t-il. "Mais elles viennent de ma nouvelle copine, ces fleurs ! Elles sont pour moi !", il lança un regard mauvais en direction de Minagawa, qui s'intéressa comme par hasard à autre chose. "Qui a modifié les cartes !?

- Je me demande bien qui a pu faire une chose pareille…", sourit le chef cuisinier avant de retourner d'un pas tranquille dans son antre.

"…Une nouvelle copine ? Ça alors, mais ça fait la combientième cette année alors ?", demanda Tokumi en comptant sur ses doigts et avant que Maki puisse l'étrangler en bonne et due forme, Jun fit craquer ses jointures avec un air bien psychotique au visage.

"Et dites-moi, monsieur Maki, que faites-vous des sentiments que ma délicate kouhai a pour vous ?"

Une course-poursuite suivit jusqu'à sa conclusion sanglante. Taro, quant à lui, ne bougea pas jusqu'au lendemain.


Pour taraxacumoff, Café Kichijouji de, Minagawa, corbeau, PG
Je tiens l'idée de supaidachan ! =D

"Que diriez-vous de faire quelque chose de spécial pour Halloween ?", demanda avec un sourire gentil monsieur Mitaka à ses employés ; ses employés ne lui répondirent rien du tout, douchant brutalement l'enthousiasme de leur pauvre patron.

Minagawa, lentement, leva une main et aussitôt, le visage de monsieur Mitaka s'éclaira.

"Je veux bien m'en occuper", se porta volontaire le chef cuisinier et quatre paires d'yeux fixèrent le master, essayant de silencieusement lui dire de ne pas accepter.

Monsieur Mitaka avait à peine quitté la pièce que Minagawa pêcha dans les poches de son tablier les effigies en paille à l'image de ses collègues. Il décolla un à un les morceaux de ruban adhésif sur les visages des poupées vaudoues et, avant que les reproches pleuvent sur lui puisque les autres avaient maintenant retrouvé l'usage de la parole, Minagawa eut un sourire énigmatique et un poil flippant.

"Merci de votre coopération."

Le trente-et-un octobre s'approcha lentement et monsieur Mitaka commença à se navrer de ne voir aucune décoration dans le Café ou sa vitrine. Il ne perdit toutefois pas espoir : Minagawa savait habituellement respecter ses engagements. Il fut éventuellement récompensé pour son attente : des tartes et des gâteaux à la citrouille firent leur apparition sur le menu. Les clients purent apprécier les pâtisseries décorées de petites chauves-souris en sucre.

Le jour même d'Halloween, par contre, les choses ne se déroulèrent pas comme il l'avait espéré. Monsieur Mitaka fit irruption dans l'arrière-salle, bien près de succomber à la panique. Derrière lui, les cris des premiers clients (et les hurlements de Maki pour qu'on arrête de lui arracher les cheveux, de Taro contre les plumes partout) laissaient présager un chaos bien installé.

"Mais que font tous ces corbeaux dans le Café !?

- J'ai décoré…", lui répondit la voix traînante de Minagawa.


Pour supaidachan, Go-onger, Hiroto/Gunpei, Professionnel, PG-13
Il fallait que je floppe ton prompt et que j'écrive un truc trop crack, apparemment…

Le Kyaah ! enthousiaste qui suivit un claquement de porte força Hiroto à sortir de sa salle d'entraînement pour vérifier si la situation nécessitait une quelconque forme d'intervention de sa part. Il s'essuya le visage avec une serviette et vit sa sœur qui sautillait sur place, un paquet au bout des bras.

"…Qu'est-ce qu'il y a, Miu ?", demanda-t-il après avoir gaspillé toute une minute à être choqué par le comportement de sa sœur.

À la question qui coupa court à son énervement, elle sembla réaliser qu'elle n'agissait pas en femme digne de ce nom et se calma, lui mentit, aussi.

"Ce n'est rien, Ani."

Hiroto ne fut pas dupe et il tenta aussitôt de lui dérober son paquet. Une idée vraiment idiote, parce qu'il en reçut un coup violent sur le front pour l'en décourager.

"Nooon, pas mes doujinshi !

- Dou… jin… shi ?", demanda lentement Hiroto et les yeux de Miu s'écarquillèrent.

"Tu ne veux pas savoir !", lui assura-t-elle rapidement, ce qui le convainquit qu'il devait savoir.

Après une explication qui l'horrifia, l'aveu de Miu qu'elle collectionnait les doujinshi où les Go-on Wings apparaissaient et la révélation troublante qu'elle favorisait le Go-on Black/Go-on Gold, il osa jeter un coup d'œil au contenu du paquet fraîchement livré.

Il ouvrit la bouche et réalisa qu'il ne trouvait rien à dire. Il feuilleta encore l'anthologie, tomba sur une image qui laissait assez peu de doute sur l'utilisation non policière qu'allait faire Gunpei de menottes et grimaça à se blesser le visage.

"C'est dégoûtant !", lui dit Hiroto en jetant d'un geste rageur l'anthologie sur la table.

Miu allait lui dire qu'il aurait mieux fait de ne pas regarder, mais il releva la tête, furieux et ne lui laissa pas le temps de parler.

"C'est moi qui devrait être seme !"


Pour little_meenoo, Samurai Champloo, Jin et Mugen, 'la même chose', PG

"Hmm…", hésite la planche à pain depuis trois éternités. "Hmm…"

Le nez dans son menu, impatient, Mugen a envie de lui mettre une claque pour qu'elle se décide.

"L'unagidon !", se décide enfin Fuu et le rônin grimace.

"Putain de merde, mais ça fait une semaine que tu bouffes que ça ! Tu veux la tronche d'une anguille en plus de tes seins plats, le boudin ?"

Pendant qu'elle essaie de lui filer une claque, l'autre ahuri à lunettes se décide à passer lui aussi sa commande. Sans saisir ce qu'il prend, Mugen se contente de pointer le binoclard et siffle 'même chose ! sans trop se foutre de ce qu'il a choisit. Tant qu'il y a à bouffer, au fond, il ne voit pas de quoi il pourrait se plaindre…

Ce qu'on lui sert finalement lui fait froncer les sourcils et il tripote ce qu'il y a dans les plats et les bols, cherche ce qui manque.

"Hé, elle est planquée où la viande, là-dedans ?"

Il n'aime pas le petit sourire suffisant de ce pourri de Jin, ni la lenteur avec laquelle il prend une gorgée de thé avant de se décider à lui répondre.

"…C'est du tofu."


Pour brokolisse, Dogs, Haine/Badou, une vue de dos, PG

Badou traîne derrière lui, boite, ne peut que suivre le dos de l'autre homme. Il baisse la tête, soupire, marmonne.

"…Y'a que lui qui est pas blessé, hein ?"

Et soudain, il n'entend plus les pas devant lui. Puis, ils reprennent, mais ils ne s'éloignent plus, ils se rapprochent et il lève les yeux pour dévisager l'autre homme.

"C'que t'es nul", le critique Haine.

Mais il passe un bras autour de sa taille, prend le bras de Badou pour le passer autour de son cou. Et Badou, peut-être, s'appuie un peu trop lourdement sur lui.

Mais Haine ne dit rien.

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