[Avent] La Divine Damnation
La Divine Damnation est une trilogie française d’Elia Lasserre. Le tome 1 a d’abord été publié en 2020 au sein de la maison d’édition Gloriana mais, suite à une rupture de contrat pour raisons personnelles, l’autrice a décidé de basculer en autoédition. Le premier tome a été réédité en version AE cette année.
A gauche, couverture chez Gloriana Ed. (plus d'actualité, mais au cas où vous l'auriez vu passer) ; à droite, couverture de la version auto-éditée
La série appartient aux genres de fantasy historique et de romance, avec inclusion d’une mythologie inventée. Etant donné le traitement de thèmes sombres et la présence de contenu à caractère sexuel, elle est destinée à un public averti.
L’histoire se déroule au XIX siècle à Millasia, ile imaginaire située près du Danemark. Depuis des siècles, l’ile est régie par une famille royale liée au dieu-créateur de l’ile, Gabriel, et au culte des Esprits, en vigueur sur le territoire. Cependant, cette famille s’avère être maudite et de nombreuses tragédies les ont touchées à travers les générations. La dernière remonte à neuf ans avant le récit avec le coup d’état de Rodolphe, conjoint de l’héritière Sophie. Il ordonna notamment le massacre des Barrera, qui comprenait plusieurs prétendants au trône. Seule Isaure Barrera, la protagoniste principale, en réchappe, de même que son frère Adam. Sophie, elle, demeure introuvable et est supposée morte.
Après 9 ans d’exil au Danemark, Isaure revient à Millasia pour régler la vente du manoir familial et tenter de renouer avec son frère. Elle retrouve un territoire bien changé, en proie à des catastrophes croissantes, et où le culte des Esprits est en chute libre. Les choses se compliquent tandis que les trames de complots se dessinent et la confrontent à ses erreurs passées. De Rodolphe, qui aspire à échapper à sa propre malédiction qui le frappe depuis son coup d’état… mais également d’ennemis qui demeurent dans l’ombre.
Ce qui m'a (énormément) plu ? Tout d'abord, l'univers très riche et bien construit de l'histoire, Millasia et Aisallim, leur histoire, la mythologie associée à ces endroits et qui a une importance majeure dans le récit. Les événements passés qui ont conduit à ceux racontés et qui n'ont rien d'anodin, tout ce sur quoi se fonde la trame de l’histoire. Cependant, tout n'est pas encore connu, il reste pas mal de zones d'ombres à découvrir ! En somme, j’ai adoré toute l’intrigue liée à cet aspect fantasy historique et mythologique.
Ensuite, les personnages, leurs passés respectifs, leur profondeur et la complexité des relations qu'ils entretiennent entre eux, qui font toute leur richesse.
La partie romance entre Isaure et Rodolphe (du type ‘ennemis à amoureux’, avec intervention d’un élixir de désir) m'a, je l’admets, nettement moins intéressée. Je ne suis pas une grande adepte de la romance et, avec ce que l’on sait pour le moment, je déteste Rodolphe. Certains de leurs passages m’ont semblé un peu longs et font un peu comme une 'parenthèse' avec les événements à côté. Ceci est moins vrai vers la fin du tome avec l'initiative d'Alexis, à voir ce qu’il en sera dans la suite. Cependant, il reste intéressant de voir l'évolution de leur relation et comment celle-ci permet à Isaure, en particulier, d'assumer ses propres désirs et ce qu'elle est, son passif ayant eu plutôt tendance à l’inhiber jusque-là.
En bref, une lecture que je recommande vivement !
A gauche, couverture chez Gloriana Ed. (plus d'actualité, mais au cas où vous l'auriez vu passer) ; à droite, couverture de la version auto-éditée
La série appartient aux genres de fantasy historique et de romance, avec inclusion d’une mythologie inventée. Etant donné le traitement de thèmes sombres et la présence de contenu à caractère sexuel, elle est destinée à un public averti.
L’histoire se déroule au XIX siècle à Millasia, ile imaginaire située près du Danemark. Depuis des siècles, l’ile est régie par une famille royale liée au dieu-créateur de l’ile, Gabriel, et au culte des Esprits, en vigueur sur le territoire. Cependant, cette famille s’avère être maudite et de nombreuses tragédies les ont touchées à travers les générations. La dernière remonte à neuf ans avant le récit avec le coup d’état de Rodolphe, conjoint de l’héritière Sophie. Il ordonna notamment le massacre des Barrera, qui comprenait plusieurs prétendants au trône. Seule Isaure Barrera, la protagoniste principale, en réchappe, de même que son frère Adam. Sophie, elle, demeure introuvable et est supposée morte.
Après 9 ans d’exil au Danemark, Isaure revient à Millasia pour régler la vente du manoir familial et tenter de renouer avec son frère. Elle retrouve un territoire bien changé, en proie à des catastrophes croissantes, et où le culte des Esprits est en chute libre. Les choses se compliquent tandis que les trames de complots se dessinent et la confrontent à ses erreurs passées. De Rodolphe, qui aspire à échapper à sa propre malédiction qui le frappe depuis son coup d’état… mais également d’ennemis qui demeurent dans l’ombre.
Ce qui m'a (énormément) plu ? Tout d'abord, l'univers très riche et bien construit de l'histoire, Millasia et Aisallim, leur histoire, la mythologie associée à ces endroits et qui a une importance majeure dans le récit. Les événements passés qui ont conduit à ceux racontés et qui n'ont rien d'anodin, tout ce sur quoi se fonde la trame de l’histoire. Cependant, tout n'est pas encore connu, il reste pas mal de zones d'ombres à découvrir ! En somme, j’ai adoré toute l’intrigue liée à cet aspect fantasy historique et mythologique.
Ensuite, les personnages, leurs passés respectifs, leur profondeur et la complexité des relations qu'ils entretiennent entre eux, qui font toute leur richesse.
La partie romance entre Isaure et Rodolphe (du type ‘ennemis à amoureux’, avec intervention d’un élixir de désir) m'a, je l’admets, nettement moins intéressée. Je ne suis pas une grande adepte de la romance et, avec ce que l’on sait pour le moment, je déteste Rodolphe. Certains de leurs passages m’ont semblé un peu longs et font un peu comme une 'parenthèse' avec les événements à côté. Ceci est moins vrai vers la fin du tome avec l'initiative d'Alexis, à voir ce qu’il en sera dans la suite. Cependant, il reste intéressant de voir l'évolution de leur relation et comment celle-ci permet à Isaure, en particulier, d'assumer ses propres désirs et ce qu'elle est, son passif ayant eu plutôt tendance à l’inhiber jusque-là.
En bref, une lecture que je recommande vivement !