[Avent] Le chat qui rendait l'homme heureux (et inversement)

Dec 12, 2021 20:41

Attention, lecture doudou !

Le chat qui rendait l'homme heureux (et inversement), soit Ojisama to Neko en version originale et A Man and His Cat en anglais, est un manga crée par Sakurai Umi en 2018, que certains.es ont peut-être déjà entendu parler via Tumblr comme ce fut le cas pour moi. Cette série compte pour le moment 4 tomes dont deux publiés en France.



C'est l'histoire d'un homme veuf et solitaire. Fukuyi Kanda.
C'est l'histoire d'un chat solitaire et en mal d'amour. Fukumaru.
Ils vont se rencontrer, s'adopter et tisser une relation forte et touchante entre un homme et son chat.

Fukumaru n'est pas un chat très beau, et du haut de ses un an, ce n'est plus un chaton. Dans l'animalerie où il se trouve, il voit les humains entrer et adopter beaucoup plus jeune et mignon que lui, désespérant de ne jamais être adopté, jusqu'à ce qu'il soit remarqué par Fuyuki Kanda, un homme veuf et seul depuis la mort de sa femme et le départ du domicile de ses enfants. Fukumaru n'y croit pas au départ mais comprend vite que son humain est aussi seul et en manque d'amour que lui et c'est alors qu'ils vont se construire une vie, tous les deux...

Ce manga est un petit bijou, un véritable doudou. Si les mangas mettant en scène des chats n'a rien d'inédit, Sakurai Umi apporte beaucoup de fraîcheur au genre et parvient à nous conter une histoire un peu triste, souvent drôle et toujours touchante sans que ces tranches de vie ne nous semblent répétitives. C'est une histoire de solitude et de joie retrouvée. L'histoire d'un homme seul, encore touché par la disparition de sa femme, qui va retrouver goût à la vie grâce à son chat, en devenir complètement gaga et s'ouvrir aux autres grâce à cette joie retrouvée. L'histoire d'un chat mal aimé qui va découvrir la joie d'avoir son propre foyer, quelqu'un à aimer et qui l'aime. Nous assistons à des scènes drôles voire attendrissantes où Kanda et Fukumaru vont apprendre à s’apprivoiser, se connaître, apprendre à vivre avec un humain/un chat, la méconnaissance sur l'univers de l'autre. Ce sont deux êtres blessés et en manque d’amour que la présence de l’autre va combler.




C'est un univers qui gagne petit à petit en profondeur au fur et à mesure qu'on avance dans la série, la mangaka élargissant peu à peu l'univers en ajoutant d'autres lieux, d'autres personnages et leur histoire, ou lorsqu'elle nous en dévoile un peu plus sur le passé de Kanda et l'enfance de Fukumaru. Kanda va s'ouvrir aux autres, s'ouvrir au monde, il devient plus joyeux grâce à Fukumaru.

Je pense que beaucoup d’amoureux.ses et « propriétaires » de chats (entre guillemets car je n'apprécie pas trop ce terme, ne considérant pas les animaux comme une propriété…) vont se reconnaître dans ces différentes tranches de vie : acheter un jouet à son chat et que ce dernier préfère le carton, le chat qui fait du bruit en creusant dans sa litière et qui en ressort en quatrième vitesse, notre manie de prendre une centaine de photos de nos chats, le chat qui réclame alors qu’il vient juste de manger, le chat qui prend toute la place dans le lit, et comment on peut devenir complètement gaga de nos chats en mode : « n’est-il pas mignoooooon ? »

J’aime également le contraste dans les dessins, entre le côté réaliste des humains et celui plus cartoonesque et adorable de Fukumaru et des autres animaux, par extension. D’ailleurs, la mangaka a bien choisi la race de chat, les exotic shorthair ayant une apparence assez pelucheuse.

Pour les amoureux.ses des chats, ou même si vous êtes curieux.ses, je conseille vraiment ce manga ! C'est adorable, feel good, touchant (j'en verse des larmes.... larmes de tristesse mais surtout des larmes de bonheur), une véritable lecture doudou !

avent

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