Tout récemment, j'ai commencé à me mettre au comics Hellblazer.
Pourquoi ?
Parce que le film Constantine fait partie de mes préférés. J'aime bien les ambiances un peu mystiques remasterisées en film d'action, Peter Stormare et les incarnations démoniaques. Et bien que le film soit apparemment une piètre adaptation, j'avais envie d'être en mesure de comparer.
♥
Parce que John Constantine apparaît en guest dans le comics Sandman ; je me suis dis « hoho ? Qui c'est celui-là ? »
Constantine et son sens de l'humour dans Sandman
Parce qu'en France, Panini est en train de nous faire une réédition d'Hellblazer et que je suis tombée sur un tome par hasard, dans les nouveautés d'un espace culturel.
Hellblazer, c'est quoi ?
Alors, John Constantine, un british blond qui fume comme un pompier, qui a une grande gueule, une capacité hors norme à s'attirer les emmerdes comme beaucoup de héros, et un sale caractère, se promène dans la vie avec un cynisme effarant. Faut dire que les questions de la vie, de la mort et du destin, il connaît : c'est un adepte de la magie noire, un peu escroc sur les bords aussi, enquêteur des affaires surnaturelles malgré lui, mais avec des pouvoirs bels et biens effrayants. Poursuivi par les démons, par un reste de conscience morale de plus en plus détériorée, par ses souvenirs tous plus cruels les uns que les autres...Constantine est un de ces anti-héros cafardeux à qui il arrive toujours des bricoles dans les ruelles sombres. Vous êtes prévenus : les aventures de John Constantine ne sont pas pour les chochottes. Âmes sensibles s'abstenir donc.
Je vais vous parler d'un tome en dehors de la série régulière, que je n'ai pas lu en entier, ni même lu par le début (difficulté à se procurer les tomes les plus anciens pour le moment).
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un tome des dossiers de Hellblazer, par Si Spencer et Sean Murphy, intitulé « Mauvais sang ».
Il débute par une petite introduction bienvenue au personnage et à son univers. On y apprend entre autres que Constantine a été inspiré du chanteur Sting, d'où son look de dandy rock ; que Neil Gaiman himself a écrit un épisode de Hellblazer.
Comme un air de famille, en effet...
On a bien le droit de se la péter quand on s'appelle John Constantine...
Et, plus important pour l'histoire, que c'est en affrontant le démon Nergal que Constantine récupéra un peu de sang de démon dans les veines.
L'histoire de Mauvais sang, c'est justement là-dessus que tout repose. John est à Londres, et pour une fois, il est tranquille dans un bar, il lit le journal à la recherche de faits divers bizarres, et commande une pinte à la jolie serveuse. Et puis il sort fumer une clope.
C'est là que tout dégénère : il ne peut pas s'empêcher d'aller ouvrir son clairon en voyant deux jeunes dealer du crack dans un coin. Le vilain monsieur en noir fait alors ce qu'il sait le mieux faire : foutre les jetons. Et en s'éloignant...paf, il assiste à un accident de voiture !
C'est comme ça qu'il se retrouve à l'hôpital, et, je vous passe les rebondissements qui ont menés à cette situation, il se trouve qu'à un moment donné, on lui a fait une prise de sang.
Et voilà, la vraie galère commence. Parce que ce sang, il est contaminé, et il va finir par circuler, par la faute d'une paire de médecins véreux qui y voient un potentiel de domination. S'ensuit une affaire violente et mortifère que va devoir résoudre John...bien qu'il soit trop tard pour beaucoup de monde.
Ne vous attendez pas à ce que la Justice triomphe, à ce que le Bien achève le Mal.
John Constantine n'est ni le Bien, ni le Mal, il est...
John Constantine, bordel !