15 septembre - fantôme - Legend of Zelda, The Wind Waker

Sep 15, 2007 18:52


Titre: Où l’on apprend qu’être un fantôme n’a pas que des avantages.
Auteur: Lie-chan
Jour/Thème: 15 septembre/Fantôme
Fandom: The legend of Zelda - The Wind Waker
Personnage: Fado et quelques monstres
Rating: PG
Warnings éventuels: Rien qu’un Kokiri qui s’ennuie (et un Kokiri qui s’ennuie est sans doute dangereux)
Disclaimer: A Nintendo.
Participation au vote de fin de mois: Non

Où l'on apprend qu'être un fantôme n'a pas que des avantages.

Fado s’ennuyait. Mortellement. Et pour un fantôme, c’était assez terrible. Parce que, évidemment, il ne pouvait pas mourir. Il était déjà mort. Mais pas tout à fait. C’était compliqué, même lui s’y perdait.

Bref, il s’ennuyait. La porte (mais est-ce qu’on pouvait parler de porte ? parce que, franchement, le temple ressemblait plus à une grotte qu’autre chose, une grotte bigrement grande avec ça, et remplie de monstres, et isolée, et il s’ennuyait, bon sang) était barrée, fermée, condamnée. Seul le prochain Sage du Vent (Sage du Vent, en plus, non mais franchement, il était Kokiri, son élément, c’était la Terre, mais non, ça, inutile de demander un minimum de logique aux Esprits, hein) pourrait la franchir. Et le prochain Sage du Vent était bien lent à venir (c’est vrai ça, qu’est-ce qu’il fichait, cet ahuri ?).

Et lui, en attendant, il devait se contenter de, quoi, des fausses statues, des oiseaux montés en graine, une main noire étrange et des machins en armure, tu parles d’une compagnie ! Ah, et il y avait l’espèce de serpent géant qui rôdait dans la salle principale (Gaylo, Gayla, quelque chose comme ça, un truc long et moche et blanc, presque effrayant) et qui n’arrivait visiblement pas à se rentrer dans la tête qu’essayer d’avaler un fantôme était profondément inutile.

Qu’est-ce qu’il pouvait faire, lui, tout seul ? Il pouvait jouer du violon. Super. Merci du cadeau. En plus, il n’aimait pas le violon, il n’avait pas eu le choix, c’était l’instrument traditionnel du Sage du Vent et la tradition, hein (la tradition, il l’aurait bien envoyée se faire voir, mais il n’avait pas voix au chapitre et le Très Vénérable Arbre Mojo le lui avait dit et redit, c’était important, on ne jouait pas avec ce genre de pouvoir). Il n’aimait pas le violon et il ne connaissait qu'un morceau, l’Hymne du Temple, et certes, c’était une mélodie sacrée, n’empêche qu’on s’en lassait au bout de quelques siècles. Si au moins il avait pu communiquer avec Laruto mais non, non, impossible, elle ne fantômait pas par ici. Fantômer n’était même pas un mot. Il inventait des mots. C’était la preuve qu’il était fichu, ça.

Parfois, il se demandait si le Très Gâtifiant Arbre Mojo ne l’avait pas tout simplement oublié (d’ailleurs, est-ce qu’il était toujours lié à l’Arbre Mojo, parce qu’après tout, est-ce qu’un arbre, même un Très Quelque chose, pouvait être un Esprit du Vent ?). Ce serait idiot. Ce serait vexant. Si le Très Haïssable Arbre Mojo l’avait oublié, il trouverait un moyen d’aller le hanter, lui. Il n’allait pas se laisser faire par ce gros machin feuillu, et puis quoi encore !

Bon, est-ce qu’elle allait s’ouvrir, cette porte ? Il devenait fou, là ! Le destin ne pouvait pas le laisser devenir fou !

Rien, que dalle, même pas un frémissement.

Fado soupira, leva les yeux au ciel.

Très bien, il attendait encore un siècle et si d’ici là, personne ne venait, il irait dire aux Dieux ce qu’ils pouvaient en faire, de leur foutu Temple !

septembre 07, zelda

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