Ikki/Simca (Air Gear) : Theme #18
Titre : Il détestait être malade...
Auteur/Artiste : namoony
Couple : Minami Ikki et Simca
Fandom : Air Gear
Rating : PG
Thème : #18 « Dites ahhh… »
Disclaimer : Air Gear est la propriété de Oh Great!
S'il y a bien une chose que détestait Ikki, c'était être malade. Cloué dans son lit, il ne pouvait pas faire grand-chose, si ce n'est écouter les discussions à caractère "féminin" de ses sœurs ou bien subir la vue de la plus jeune d'entre elles en train de fabriquer une nouvelle poupée. Poupées qui lui donnaient des frissons dès qu’il posait les yeux dessus. Comme s’il avait réellement besoin de ça…
Il n'avait même pas le droit de regarder la télé ou de jouer à ses jeux vidéo ! Les sœurs étaient des esclavagistes sans cœur et se moquaient bien de sa souffrance.
- Oi, Ringo~
Mais alors que la cadette allait céder au regard larmoyant d’Ikki, les yeux meurtriers de l’aînée des sœurs Noyamano la dissuadèrent. Après avoir verrouillé tous les accès à la moindre distraction possible dans la maison (y compris ses Air Trecks), les quatre sœurs abandonnèrent Ikki et partirent vaquer à leurs occupations quotidiennes.
- Enfin libre ! s'exclama Ikki en se redressant d’un bond.
Mais il retomba aussi vite dans son lit, le ventre crispé par la douleur. Pour une fois, il ne faisait pas semblant. Qu'il détestait être malade !
Plusieurs tentatives infructueuses pour sortir de son lit le laissèrent affaiblis et en manque d’air. Résigné, il tourna les yeux vers la fenêtre. Comme il aurait aimé chausser ses patins… Rien que la pensée de pouvoir s'échapper de la maison fit battre son cœur plus vite. Mais le seul fait de s’imaginer planant au début de la ville suffit à lui donner mal au cœur. C’était vraiment la fin des fins, la pire des choses qui pouvait lui arriver. Si même ses patins le dégoûtaient, il n’avait plus qu’à mourir !
- C’EST FINI ! ! ! JE NE MANGERAI PLUS JAMAIS DE VIANDE ! ! !
Frustré, il commença par rejeter ses couvertures loin de lui. Ses oreillers finirent collés contre un mur, où son t-shirt alla bientôt les rejoindre. Ses récents efforts ayant terminé de lui faire prendre un coup de chaud, il se déshabilla complètement. Après tout, il était tout seul à la maison. S’il ne pouvait pas être à l’aise à cet instant, quand le pourrait-il ? D’ailleurs, il resterait ainsi jusqu’à l’arrivée des sœurs. S’il savait que les aînées et la petite n’en seraient même pas émues, en revanche, il espérait bien mettre Ringo mal à l’aise. Elle l’avait traîtreusement abandonné tout à l’heure, elle allait payer pour cela !
Ruminant sa vengeance, il sombra peu à peu dans un sommeil tourmenté. Il rêvait qu’il était sur ses patins, au sommet d’une tour gigantesque. Des gens, ressemblant étrangement à des énormes corbeaux, lui criaient qu’il n’était qu’un trouillard et qu’il allait mouiller son pantalon en sautant. Mais alors qu’il voulait sauter pour leur prouver qu’ils avaient tort, son pantalon resta coincé entre deux planches, et il se retrouva la tête en bas, complètement nu. Et un des corbeaux, passablement laid mais qui lui rappelait définitivement quelqu’un, commençait à se rapprocher sérieusement de son entrejambe…
- Petit corbeau !
Oh, le rêve devenait tout de suite plus intéressant. La face de corbeau avait été remplacée par le visage fin et souriant de la belle Simca, mais elle n’arrêtait pas ses mouvements…
- Petit corbeau ! Réveille-toi maintenant !
Ikki en aurait pleuré. Un de ses fantasmes avait été sur le point de se réaliser -en rêve d’accord, mais c’était mieux que rien- et on l’avait réveillé ! Il ne donnait pas cher de la peau de…
- Simca ! s’exclama-t-il, complètement perdu. Mais… Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais là ?!?
- Tu n’es pas content de me voir ? J’ai entendu dire que tu es malade, alors je suis venue te soigner.
- Qui… Qui t’a dit ça ?
Un clin d’œil en guise de réponse, la jeune fille aux cheveux roses sauta élégamment sur le lit. Les deux jambes autour d’Ikki, elle s’installa confortablement sur le ventre du jeune garçon, qui réalisa à ce moment-là… qu’il y avait rien entre son ventre et Simca.
Les joues rouges d’embarras, il sentit sa température corporelle augmenter d’un seul coup. Une chaleur interne qui n’était pas prête de s’éteindre étant donné que le visage de la belle venait de se rapprocher du sien.
- Corbeau, fais « aaaah » lui dit-elle avec un brin d’amusement dans le regard.
Bien malgré lui, et parce que tant qu’elle avait l’esprit occupé, Simca ne réaliserait peut-être pas l’état dans lequel il était, Ikki ouvrit la bouche, et ferma les yeux. Mais alors qu’il s’attendait à devoir avaler un médicament immonde dont seule la jeune fille pouvait avoir le secret, deux fines lèvres capturèrent les siennes et quelque chose de chaud et humide entra dans sa bouche. Son cerveau allait sûrement exploser sous peu. Ou bien il ne s’était pas réveillé réellement, et il était encore dans son rêve. Trop étonné pour faire quoi que ce soit, il laissa Simca mener la danse, et ce n’était finalement pas pour lui déplaire.
Il allait mourir étouffé, ou peut-être de joie. Mais alors qu’il se décidait enfin à serrer Simca dans ses bras, ses pensées commencèrent à devenir brumeuses. Même ses yeux refusaient de s’ouvrir. Il sentit les lèvres de Simca s’éloigner, puis… plus rien.
Simca posa un baiser sur le front du jeune garçon endormi. Dans son engouement, il n’avait pas senti qu’elle lui avait fait avaler quelque chose. Quelque chose qui allait le remettre sur pied en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Satisfaite, elle rechaussa ses patins, et ouvrit la fenêtre.
- Désolée petit Corbeau, mais je ne pouvais pas te permettre d’être malade. Tu as quelque chose à accomplir pour moi.
Auteur/Artiste : namoony
Couple : Minami Ikki et Simca
Fandom : Air Gear
Rating : PG
Thème : #18 « Dites ahhh… »
Disclaimer : Air Gear est la propriété de Oh Great!
S'il y a bien une chose que détestait Ikki, c'était être malade. Cloué dans son lit, il ne pouvait pas faire grand-chose, si ce n'est écouter les discussions à caractère "féminin" de ses sœurs ou bien subir la vue de la plus jeune d'entre elles en train de fabriquer une nouvelle poupée. Poupées qui lui donnaient des frissons dès qu’il posait les yeux dessus. Comme s’il avait réellement besoin de ça…
Il n'avait même pas le droit de regarder la télé ou de jouer à ses jeux vidéo ! Les sœurs étaient des esclavagistes sans cœur et se moquaient bien de sa souffrance.
- Oi, Ringo~
Mais alors que la cadette allait céder au regard larmoyant d’Ikki, les yeux meurtriers de l’aînée des sœurs Noyamano la dissuadèrent. Après avoir verrouillé tous les accès à la moindre distraction possible dans la maison (y compris ses Air Trecks), les quatre sœurs abandonnèrent Ikki et partirent vaquer à leurs occupations quotidiennes.
- Enfin libre ! s'exclama Ikki en se redressant d’un bond.
Mais il retomba aussi vite dans son lit, le ventre crispé par la douleur. Pour une fois, il ne faisait pas semblant. Qu'il détestait être malade !
Plusieurs tentatives infructueuses pour sortir de son lit le laissèrent affaiblis et en manque d’air. Résigné, il tourna les yeux vers la fenêtre. Comme il aurait aimé chausser ses patins… Rien que la pensée de pouvoir s'échapper de la maison fit battre son cœur plus vite. Mais le seul fait de s’imaginer planant au début de la ville suffit à lui donner mal au cœur. C’était vraiment la fin des fins, la pire des choses qui pouvait lui arriver. Si même ses patins le dégoûtaient, il n’avait plus qu’à mourir !
- C’EST FINI ! ! ! JE NE MANGERAI PLUS JAMAIS DE VIANDE ! ! !
Frustré, il commença par rejeter ses couvertures loin de lui. Ses oreillers finirent collés contre un mur, où son t-shirt alla bientôt les rejoindre. Ses récents efforts ayant terminé de lui faire prendre un coup de chaud, il se déshabilla complètement. Après tout, il était tout seul à la maison. S’il ne pouvait pas être à l’aise à cet instant, quand le pourrait-il ? D’ailleurs, il resterait ainsi jusqu’à l’arrivée des sœurs. S’il savait que les aînées et la petite n’en seraient même pas émues, en revanche, il espérait bien mettre Ringo mal à l’aise. Elle l’avait traîtreusement abandonné tout à l’heure, elle allait payer pour cela !
Ruminant sa vengeance, il sombra peu à peu dans un sommeil tourmenté. Il rêvait qu’il était sur ses patins, au sommet d’une tour gigantesque. Des gens, ressemblant étrangement à des énormes corbeaux, lui criaient qu’il n’était qu’un trouillard et qu’il allait mouiller son pantalon en sautant. Mais alors qu’il voulait sauter pour leur prouver qu’ils avaient tort, son pantalon resta coincé entre deux planches, et il se retrouva la tête en bas, complètement nu. Et un des corbeaux, passablement laid mais qui lui rappelait définitivement quelqu’un, commençait à se rapprocher sérieusement de son entrejambe…
- Petit corbeau !
Oh, le rêve devenait tout de suite plus intéressant. La face de corbeau avait été remplacée par le visage fin et souriant de la belle Simca, mais elle n’arrêtait pas ses mouvements…
- Petit corbeau ! Réveille-toi maintenant !
Ikki en aurait pleuré. Un de ses fantasmes avait été sur le point de se réaliser -en rêve d’accord, mais c’était mieux que rien- et on l’avait réveillé ! Il ne donnait pas cher de la peau de…
- Simca ! s’exclama-t-il, complètement perdu. Mais… Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais là ?!?
- Tu n’es pas content de me voir ? J’ai entendu dire que tu es malade, alors je suis venue te soigner.
- Qui… Qui t’a dit ça ?
Un clin d’œil en guise de réponse, la jeune fille aux cheveux roses sauta élégamment sur le lit. Les deux jambes autour d’Ikki, elle s’installa confortablement sur le ventre du jeune garçon, qui réalisa à ce moment-là… qu’il y avait rien entre son ventre et Simca.
Les joues rouges d’embarras, il sentit sa température corporelle augmenter d’un seul coup. Une chaleur interne qui n’était pas prête de s’éteindre étant donné que le visage de la belle venait de se rapprocher du sien.
- Corbeau, fais « aaaah » lui dit-elle avec un brin d’amusement dans le regard.
Bien malgré lui, et parce que tant qu’elle avait l’esprit occupé, Simca ne réaliserait peut-être pas l’état dans lequel il était, Ikki ouvrit la bouche, et ferma les yeux. Mais alors qu’il s’attendait à devoir avaler un médicament immonde dont seule la jeune fille pouvait avoir le secret, deux fines lèvres capturèrent les siennes et quelque chose de chaud et humide entra dans sa bouche. Son cerveau allait sûrement exploser sous peu. Ou bien il ne s’était pas réveillé réellement, et il était encore dans son rêve. Trop étonné pour faire quoi que ce soit, il laissa Simca mener la danse, et ce n’était finalement pas pour lui déplaire.
Il allait mourir étouffé, ou peut-être de joie. Mais alors qu’il se décidait enfin à serrer Simca dans ses bras, ses pensées commencèrent à devenir brumeuses. Même ses yeux refusaient de s’ouvrir. Il sentit les lèvres de Simca s’éloigner, puis… plus rien.
Simca posa un baiser sur le front du jeune garçon endormi. Dans son engouement, il n’avait pas senti qu’elle lui avait fait avaler quelque chose. Quelque chose qui allait le remettre sur pied en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Satisfaite, elle rechaussa ses patins, et ouvrit la fenêtre.
- Désolée petit Corbeau, mais je ne pouvais pas te permettre d’être malade. Tu as quelque chose à accomplir pour moi.