Harry/Hermione, Harry Potter, # 30, baiser
Titre : Le baiser de l'année
Auteur/Artiste : Lefeuetlaglace
Couple : Harry/Hermione
Fandom : Harry Potter
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : # 30, baiser
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowlings.
Note : Un nouvel OS, un peu plus léger que les précédents, un peu plus long aussi. En espérant que c'a vous plaise. Enjoy your reading.
Le salon de Grimmauld ressemblait à un champs de bataille. Le canapé à 20 cm de son emplacement habituel, la table de travers et surtout le sol jonché de papier d'emballage, vestiges des cadeaux échangés quelques heures plus tôt, au douze coups de minuit.
Tout, dans la pièce attestait de fin de soirée : la guirlande clignotante, qui ne s'allumait plus qu'épisodiquement, les serpentins sauteurs, qui ne faisaient plus que ramper sur le sol et les figurines chantantes, qui fatiguaient à vu d'œil. Seul le gnome assis au sommet du chapeau pointu de Luna chantait encore à tue tête "I wish you a merry chrismas …"
On l'aurait d'ailleurs bien fait taire, à coup de dictionnaire, mais sa jeune propriétaire s'y était farouchement opposée.
Les êtres humains de la pièce ne semblaient pas mieux loti.
Ginny, étalée sur le canapé, ronflait comme un baryton. Neville, assit dans un fauteuil, s'endormait la tête dans sa main et ne se réveillait que lorsqu'elle tombait. Harry assit sur l'accoudoir du sofa, se frottait les tempes pour chasser les nuages qui obscurcissaient ses pensées tandis qu'Hermione à ses pieds, assise contre le divan contemplait le plafond et priait très fort pour ne pas être malade.
Malade comme Ron.
Le pauvre Ron, assis sur une chaise, la tête en arrière lui aussi, était tellement blanc, que même ses taches de rousseurs semblait pâlir. Il était entouré des jumeaux, les seuls à être encore frais, si on occultait leurs yeux brillant et leurs joues rouges.
-Je vais mourir, sanglotait Ron.
-Mais non, mais non, le consola Fred, en lui tapant sur l'épaule.
-Je vais vomir, se lamenta-t-il.
-Non plus, non plus. Aller respire et regarde le plafond, compati Georges.
-Je ne boirais plus jamais d'alcool, promit-il.
-Faut pas dire c'a, s'exclamèrent ensemble les deux frère.
Car les responsables, les coupables de l'état de délabrement avancé de cette jeunesse étaient éparpillés un peu partout : Whisky pur feu, bière au poivre, tequila piment, … Leurs cadavres traînaient un peu partout, mais la victoire n'était assurément pas dans le camp adverse.
Pour attirer l'attention d'Harry, Hermione le tira par son pantalon.
-Faudrait qu'il boive de l'eau, pour éliminer conseilla-t-elle.
-Je vais aller en chercher.
-Ramène un seau aussi lui, lança-t-elle avec un petit sourire alors qu'il se levait. On ne sait jamais. Je crois qu'il y en a un dans le placard.
Le pas peu sur, la vision flou, Harry se rendit tant bien que mal dans la cuisine, remplir un pichet d'eau puis partir en quête d'un seau. Mais en se penchant pour regarder, tout se mit à tourner.
-Oula, je vais m'assoire un moment.
Ce qu'il fit. En fait, il bloqua, la tête penché sur l'épaule et le regard vague : il dormait les yeux ouverts.
Hermione finit par le trouver là, alors qu'elle s'était péniblement levé pour voir ce qu'il faisait. Elle le secoua :
-Harry !
-Hein quoi hein !!
-Apporte l'eau à Ron, je me charge du seau.
-Hum hum, acquiesça-t-il.
Le pas vacillant, il apporta son pichet en en reversant la moitié par terre.
Son meilleur ami l'accueilli avec un regard morne.
-Si j'avale encore quelque chose, je vomis, marmonna-il.
-Hermione a dit que c'a te ferait du bien, déclara Harry en haussant les épaules.
-Ah ouais et elle est experte en cuite ? releva-t-il cynique.
-C'est Hermione, elle est experte en tout, lui répondit calmement le brun.
Ron sembla réfléchir un moment.
-Vu comme c'a … Par contre, je peux avoir un verre parce que si je bois au pichet, je vais prendre une douche, capitula-t-il.
-C'a te ferait peut-être pas de mal, suggéra Fred en regardant le pot d'eau d'un œil nouveau.
-D'ailleurs, c'a ne te gênait pas plus que c'a quand c'était du Whisky, renchéri Georges.
-Hé stop, je ne suis pas bien et vous êtes sensés me soutenir, pas vous payez ma tête, s'écria-t-il.
-C'est bon, je vais te chercher ton verre, tempéra Harry, dont le dialogue ravivait la migraine. Il se dirigea pour la deuxième fois en quelques minutes vers la cuisine. Alors qu'il allait franchir la porte il se trouva nez à nez avec Hermione. Galamment, il s'effaça sur le coté pour la laisser passer.
Et là un grand cri s'éleva.
Ginny et Neville se réveillèrent en sursaut.
Très vite tout les occupants comprirent ce qui se passait.
Harry ferma les yeux.
Il avait fait attention toute la journée, ne passant jamais sous une porte en même temps qu'une autre personne. A midi, le sort cesserait de fonctionner.
Mais là, il avait oublier, et apparemment Hermione aussi.
Ensemble, ils relevèrent la tête pour regarder le chambranle. Exactement au dessus d'eux, une branche de gui pendait, habité par un minuscule petit lutin vert.
-Un baiser, un baiser, scandait -il.
C'est Luna et Ginny qui en avait eu l'idée. Elles avaient placés au dessus de chaque passage de porte, un brin de gui enchanté. Lorsque deux personnes se retrouvaient simultanément dessous, elles avaient l'obligation d'échanger un baiser sous peine de se voir poursuivit par la guigne durant toute l'année à venir.
Leurs regards descendirent l'un sur l'autre et ils ne purent s'empêcher de rougir, sachant ce qui les attendaient.
-On en peut pas annuler le sort ? demanda Hermione à tout hasard.
-Nan, répondit le lutin encroisant les bras, la coutume, c'est la coutume.
Harry eut alors un petit sourire que la jeune fille jugea terriblement Malfosien.
-Si c'est la coutume …murmura-il.
Et alors qu'il aurait pu se contenter d'un chaste baiser sur ses lèvres, il l'attrapa par la taille pour la rapprocher de lui, lui glissa une main sous la nuque et captura sa bouche dans un vrai baiser de cinéma.
Autour d'eux, tout les spectateurs applaudissaient le spectacle y comprit le lutin. Encouragé, Harry voulu la faire basculer, mais s'était préjuger de son équilibre. Il fut entraîner par le poids de sa compagne et tout deux s'étalèrent peu glorieusement par terre.
-Ah ah, c'a valait la peine d'attendre s'écria le petit farfadet, je n'en ai eu qu'un cette année, mais il en valait bien trente.
Auteur/Artiste : Lefeuetlaglace
Couple : Harry/Hermione
Fandom : Harry Potter
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : # 30, baiser
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowlings.
Note : Un nouvel OS, un peu plus léger que les précédents, un peu plus long aussi. En espérant que c'a vous plaise. Enjoy your reading.
Le salon de Grimmauld ressemblait à un champs de bataille. Le canapé à 20 cm de son emplacement habituel, la table de travers et surtout le sol jonché de papier d'emballage, vestiges des cadeaux échangés quelques heures plus tôt, au douze coups de minuit.
Tout, dans la pièce attestait de fin de soirée : la guirlande clignotante, qui ne s'allumait plus qu'épisodiquement, les serpentins sauteurs, qui ne faisaient plus que ramper sur le sol et les figurines chantantes, qui fatiguaient à vu d'œil. Seul le gnome assis au sommet du chapeau pointu de Luna chantait encore à tue tête "I wish you a merry chrismas …"
On l'aurait d'ailleurs bien fait taire, à coup de dictionnaire, mais sa jeune propriétaire s'y était farouchement opposée.
Les êtres humains de la pièce ne semblaient pas mieux loti.
Ginny, étalée sur le canapé, ronflait comme un baryton. Neville, assit dans un fauteuil, s'endormait la tête dans sa main et ne se réveillait que lorsqu'elle tombait. Harry assit sur l'accoudoir du sofa, se frottait les tempes pour chasser les nuages qui obscurcissaient ses pensées tandis qu'Hermione à ses pieds, assise contre le divan contemplait le plafond et priait très fort pour ne pas être malade.
Malade comme Ron.
Le pauvre Ron, assis sur une chaise, la tête en arrière lui aussi, était tellement blanc, que même ses taches de rousseurs semblait pâlir. Il était entouré des jumeaux, les seuls à être encore frais, si on occultait leurs yeux brillant et leurs joues rouges.
-Je vais mourir, sanglotait Ron.
-Mais non, mais non, le consola Fred, en lui tapant sur l'épaule.
-Je vais vomir, se lamenta-t-il.
-Non plus, non plus. Aller respire et regarde le plafond, compati Georges.
-Je ne boirais plus jamais d'alcool, promit-il.
-Faut pas dire c'a, s'exclamèrent ensemble les deux frère.
Car les responsables, les coupables de l'état de délabrement avancé de cette jeunesse étaient éparpillés un peu partout : Whisky pur feu, bière au poivre, tequila piment, … Leurs cadavres traînaient un peu partout, mais la victoire n'était assurément pas dans le camp adverse.
Pour attirer l'attention d'Harry, Hermione le tira par son pantalon.
-Faudrait qu'il boive de l'eau, pour éliminer conseilla-t-elle.
-Je vais aller en chercher.
-Ramène un seau aussi lui, lança-t-elle avec un petit sourire alors qu'il se levait. On ne sait jamais. Je crois qu'il y en a un dans le placard.
Le pas peu sur, la vision flou, Harry se rendit tant bien que mal dans la cuisine, remplir un pichet d'eau puis partir en quête d'un seau. Mais en se penchant pour regarder, tout se mit à tourner.
-Oula, je vais m'assoire un moment.
Ce qu'il fit. En fait, il bloqua, la tête penché sur l'épaule et le regard vague : il dormait les yeux ouverts.
Hermione finit par le trouver là, alors qu'elle s'était péniblement levé pour voir ce qu'il faisait. Elle le secoua :
-Harry !
-Hein quoi hein !!
-Apporte l'eau à Ron, je me charge du seau.
-Hum hum, acquiesça-t-il.
Le pas vacillant, il apporta son pichet en en reversant la moitié par terre.
Son meilleur ami l'accueilli avec un regard morne.
-Si j'avale encore quelque chose, je vomis, marmonna-il.
-Hermione a dit que c'a te ferait du bien, déclara Harry en haussant les épaules.
-Ah ouais et elle est experte en cuite ? releva-t-il cynique.
-C'est Hermione, elle est experte en tout, lui répondit calmement le brun.
Ron sembla réfléchir un moment.
-Vu comme c'a … Par contre, je peux avoir un verre parce que si je bois au pichet, je vais prendre une douche, capitula-t-il.
-C'a te ferait peut-être pas de mal, suggéra Fred en regardant le pot d'eau d'un œil nouveau.
-D'ailleurs, c'a ne te gênait pas plus que c'a quand c'était du Whisky, renchéri Georges.
-Hé stop, je ne suis pas bien et vous êtes sensés me soutenir, pas vous payez ma tête, s'écria-t-il.
-C'est bon, je vais te chercher ton verre, tempéra Harry, dont le dialogue ravivait la migraine. Il se dirigea pour la deuxième fois en quelques minutes vers la cuisine. Alors qu'il allait franchir la porte il se trouva nez à nez avec Hermione. Galamment, il s'effaça sur le coté pour la laisser passer.
Et là un grand cri s'éleva.
Ginny et Neville se réveillèrent en sursaut.
Très vite tout les occupants comprirent ce qui se passait.
Harry ferma les yeux.
Il avait fait attention toute la journée, ne passant jamais sous une porte en même temps qu'une autre personne. A midi, le sort cesserait de fonctionner.
Mais là, il avait oublier, et apparemment Hermione aussi.
Ensemble, ils relevèrent la tête pour regarder le chambranle. Exactement au dessus d'eux, une branche de gui pendait, habité par un minuscule petit lutin vert.
-Un baiser, un baiser, scandait -il.
C'est Luna et Ginny qui en avait eu l'idée. Elles avaient placés au dessus de chaque passage de porte, un brin de gui enchanté. Lorsque deux personnes se retrouvaient simultanément dessous, elles avaient l'obligation d'échanger un baiser sous peine de se voir poursuivit par la guigne durant toute l'année à venir.
Leurs regards descendirent l'un sur l'autre et ils ne purent s'empêcher de rougir, sachant ce qui les attendaient.
-On en peut pas annuler le sort ? demanda Hermione à tout hasard.
-Nan, répondit le lutin encroisant les bras, la coutume, c'est la coutume.
Harry eut alors un petit sourire que la jeune fille jugea terriblement Malfosien.
-Si c'est la coutume …murmura-il.
Et alors qu'il aurait pu se contenter d'un chaste baiser sur ses lèvres, il l'attrapa par la taille pour la rapprocher de lui, lui glissa une main sous la nuque et captura sa bouche dans un vrai baiser de cinéma.
Autour d'eux, tout les spectateurs applaudissaient le spectacle y comprit le lutin. Encouragé, Harry voulu la faire basculer, mais s'était préjuger de son équilibre. Il fut entraîner par le poids de sa compagne et tout deux s'étalèrent peu glorieusement par terre.
-Ah ah, c'a valait la peine d'attendre s'écria le petit farfadet, je n'en ai eu qu'un cette année, mais il en valait bien trente.