Bingo Livres 2, step 25 : Le Marchand de Venise
25 / Théâtre :
Le Marchand de Venise - Shakespeare (vers 1597 /Flammarion, 1994)
Pour qu'il puisse épouser la belle héritière dont il est épris, Antonio, marchand à Venise, prête trois mille ducats à son cher ami Bassanio. Trois mille ducats empruntés au Juif usurier Shylock, qu'il méprise un peu trop ouvertement et qui, en matière de boutade, offre de remplacer les intérêts par une simple condition : s'il n'est pas remboursé au jour dit, Antonio devra lui donner une livre de sa propre chair, découpée où bon lui semblera.
Boutade, vraiment ? A force d'être villipendé, le Juif a la dent dure... et quelle belle vengeance ce serait, pour seulement trois mille ducats !
Pendant ce temps, entre Venise et Belmont, la fille de Shylock s'apprête à trahir son père, et la belle Portia fait de l'esprit sur le dos de ses malheureux prétendants en attendant de jouer un rôle beaucoup plus décisif que celui d'héritière à conquérir...
Les forces de l'amour contre celles de la haine, leurs ressorts à tous deux, la générosité contre l'usure, le don de soi face à l'avarice, la Pitié confrontée à la Justice, mais aussi l'humanité irréductible des méchants : tels sont les thèmes fort peu frivoles de cette fable où l'on retrouve tout ce qui fait la saveur des comédies de Shakespeare.
Le mélange de poésie et de bouffonnerie, de tragédie et d'humour. Les sentiments magnifiés. Le jeu sur les apparences, le goût du travestissement, les duperies qui disent le vrai, bien mieux que ne saurait le défendre un visage découvert.
Et de beaux personnages : Antonio, l'amour sacrifié, Portia, l'amour combattant, et Shylock, le plus ambigu de tous, odieux, implacable, sensible pourtant à sa manière orgueilleuse, et qu'on ne saurait entièrement détester.
En tout point délicieux !
Le Marchand de Venise - Shakespeare (vers 1597 /Flammarion, 1994)
Pour qu'il puisse épouser la belle héritière dont il est épris, Antonio, marchand à Venise, prête trois mille ducats à son cher ami Bassanio. Trois mille ducats empruntés au Juif usurier Shylock, qu'il méprise un peu trop ouvertement et qui, en matière de boutade, offre de remplacer les intérêts par une simple condition : s'il n'est pas remboursé au jour dit, Antonio devra lui donner une livre de sa propre chair, découpée où bon lui semblera.
Boutade, vraiment ? A force d'être villipendé, le Juif a la dent dure... et quelle belle vengeance ce serait, pour seulement trois mille ducats !
Pendant ce temps, entre Venise et Belmont, la fille de Shylock s'apprête à trahir son père, et la belle Portia fait de l'esprit sur le dos de ses malheureux prétendants en attendant de jouer un rôle beaucoup plus décisif que celui d'héritière à conquérir...
Les forces de l'amour contre celles de la haine, leurs ressorts à tous deux, la générosité contre l'usure, le don de soi face à l'avarice, la Pitié confrontée à la Justice, mais aussi l'humanité irréductible des méchants : tels sont les thèmes fort peu frivoles de cette fable où l'on retrouve tout ce qui fait la saveur des comédies de Shakespeare.
Le mélange de poésie et de bouffonnerie, de tragédie et d'humour. Les sentiments magnifiés. Le jeu sur les apparences, le goût du travestissement, les duperies qui disent le vrai, bien mieux que ne saurait le défendre un visage découvert.
Et de beaux personnages : Antonio, l'amour sacrifié, Portia, l'amour combattant, et Shylock, le plus ambigu de tous, odieux, implacable, sensible pourtant à sa manière orgueilleuse, et qu'on ne saurait entièrement détester.
En tout point délicieux !