[Trad] Ceux qui n'ont pas de tripes, par Gexegee (03/13) Partie 1
Titre : Ceux qui n'ont pas de tripes (Those Lacking Spines)
Auteur : Gexegee (ggmoonycrisco)
Fandom : Kingdom Hearts II
Rating : PG-13
Disclaimer : Kingdom Hearts est le crackbaby de Disney et Square Enix. La fic appartient à Gexegee, seule la traduction est à moi.
Résumé : Immunisés contre un étrange parasite grâce à leurs apparences viriles, Xaldin, Vexen et Lexaeus partent à l'aventure pour sauver le reste de l'Organisation XIII du pire des cauchemars : les fanfictions stupides.
Notes : [SPOILERS POUR KHII.] La version que j’avais faite pour ma sœur avait une trentaine de notes de bas de pages rien que pour indiquer et expliquer les références plus ou moins cachées dans ce chapitre. Je vous livre ici une version ‘‘note-free’’ pour que vous puissez avoir le plaisir de les chercher vous-même, vous aussi ^^ Mais je peux bien sûr partager la liste de celles que j’ai trouvées si vous le souhaitez.
Crossposté @ we_translate
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Chapitre trois : Since you’ve been gone I’m not okay
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Ça allait être du gâteau, pensaient nos trois héros tandis qu’ils sortaient précipitamment par la porte de derrière de Destiny Sanctuary Peak High School Academy Grammar School et traversaient le terrain de football américain en direction d’un petit bloc de HLM et de restaurants. Ils n’avaient pas encore été en contact avec aucun Sans-foie, et bien sûr, comme par un hasard narratif, c’est exactement ce sur quoi ils tombèrent à hauteur de la ligne des quinze yards sur le terrain de foot.
Au premier regard, la horde de créatures vaguement humanoïdes ne semblait être rien d’autre que vos habituels ados lycéens avec leurs cheveux décolorés, leurs teint terreux, leurs problèmes d’acné, leurs T-shirts de marque et leurs iPods criant de la musique de Kelly Clarkson. Cependant on ne pouvait se méprendre sur le symbole à la forme quelque peu inappropriée sur leur abdomen, leurs dents pointues et leurs désir évident pour les… vous savez.
« Ah, nous sommes repérés, » remarqua Xaldin tandis que la horde de Sans-foie Ados les encerclait en bavant, en tressaillant et en marmonnant des choses terrifiantes comme « Laguna Beach était tellement intense la nuit dernière ! » et « Ohmondieu je ne peux pas fonctionner le matin sans Starbucks ! ».
« Il nous faudra les écarter, dans ce cas, fit Lexaeus en levant la main, et la terre sous lui se plia pour donner naissance à un pilier de pierre et à son cher tomahawk.
- Nous avons pas de temps pour cela ! » grommela Vexen, mais il invoqua rapidement son bouclier de glace. Nous sommes immunisés contre leur parasite, mais je ne tiens pas à savoir ce qu’il se passerait si nous étions mordus ou coupés.
- Nous n’avons qu’à en finir vite. » Les six lances de Xaldin apparurent en tourbillonnant autour de lui, et tous trois prirent des poses conformément intimidantes, pendant que les Sans-foie leur laissaient gracieusement le temps de préparer leurs armes avant d’attaquer.
Le bain de sang qui s’ensuivit est bien trop dramatique pour que l’auteur puisse le rapporter convenablement ici, mais il y eut de nombreux temps forts : Xaldin empalant cinq Ados d’un coup avec ses lances, Vexen gelant et réduisant en morceaux un grand nombre d’entre eux, et Lexaeus en aplatissant beaucoup avec son puissant tomahawk. Cela aurait fait une cinématique très impressionnante. En un rien de temps, la bataille était terminée et les Sans-foie reposaient en une pile sanglante sur le terrain de foot.
« Saïx a eu des difficultés avec ça ? » Vexen ne put s’empêcher de ricaner tandis qu’ils s’éloignaient tranquillement du massacre. « Vraiment. On les aurait tapés gentiment sur l’épaule et ils se seraient effondrés.
- Ce n’est qu’un seul type. Je suis sûr qu’ils seront bien plus redoutables plus tard, indiqua Lexaeus.
- Vexen, nous devons avoir une petite conversation à propos de ton rire pendant les combats, lança Xaldin un moment plus tard.
- Quoi ? » Vexen se tourna vers son collègue avec une lueur dangereuse dans le regard. « Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Ecoute-toi un peu. HAH! HOO HOO HOO. Ton rire est… pour employer un terme très, très atténué… » Xaldin chercha un mot approprié. « Efféminé.
- Certainement pas ! répondit furieusement Vexen.
- Aigu, alors.
- La ferme ! rugit-il. Je préfère avoir un rire haut perché plutôt qu’un faux accent anglais comme toi !
- Excuse-moi ? Faux ? » Xaldin eut l’air très insulté. « Tu me connais depuis combien de temps, Vexen… deux vies? Et j’ai toujours parlé comme ça.
- Tu viens du Jardin Radieux comme nous tous, espèce d’anglophile prétentieux…
- Messieurs, » fit Lexaeus en s’éclaircissant la gorge. Pourriez-vous s’il vous plaît arrêter de vous chamailler pour que nous puissions rejoindre la source de ce signal ? Il s’affaiblit de seconde en seconde, et plus nous attendons, moins nous avons de chances de sauver notre collègue, qui que cela puisse être. »
Xaldin et Vexen se calmèrent sombrement tandis que Lexaeus leur faisait signe de le suivre de l’autre côté de la rue.
« Et de toute façon, se disputer à cause de comédiens de doublage est stupide, » ajouta-t-il.
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Pendant ce temps, dans l’appartement 302 de l’immeuble de South Ashfield Heights de l’autre côté de la rue, Henry Townshend était piégé depuis un peu plus de cinq jours. La porte du côté intérieur avait été bloquée avec des chaînes par un hippie mort avec un manteau criard, les fenêtres étaient verrouillées, personne ne pouvait l’entendre quand il tapait à la porte et criait à l’aide, et des messages mystérieux de la part d’un type mort dans le plafond étaient éparpillés un peu partout.
Mais c’est une autre histoire.
Porte voisine, dans l’appartement 304, Xiggy-kun était en train de se préparer à en finir avec Axel une bonne fois pour toutes. Il avait déplié le sofa, un modèle Jennifer Convertibles bien pratique qui renfermait une table-de-torture-de-poche, et y avait attaché le faible et vidé Axel avec la méthode la plus ne-menant-pas-à-une-scène-yaoi possible. Il était maintenant en train d’installer un gros système stéréo et avait sortit une machine d’injection de mauvais augure, remplie d’un liquide sombre et luisant.
« Regarde le bon côté des choses, vieux, tu n’auras plus à souffrir comme ça quand on t’aura filé tout ça, fit Xiggy-kun avec un sourire et en tapotant le réservoir de liquide, étiqueté ‘‘EVANGELION™ 100% PURE ANGST - SANS COLORANTS ARTIFICIELS’’.
- Uh… huh… » marmonna Axel, à moitié dans le coma. Il ne se débattit pas quand le Seme de Xigbar le relia à la machine, remplissant ses veines avec de la Tristesse et du Désespoir Bio de Premier Choix.
« Allez, vieux, fais pas cette tête ! » Xiggy-kun tapota sa victime sur le bras et s’approcha de la stéréo, alluma un interrupteur et lança de la musique d’ambiance à plein volume. « Tiens mon vieux, un peu de MyChem pour te mettre dans l’ambiance - ça marche à tous les coups avec moi, mon vieux ! »
« BURNIN’ UP ! JUST LIKE A MATCH YOU SLIDE TO INCINERAAAAATE- »
Les yeux d’Axel se révulsèrent. Ses pupilles devinrent très petites. Ses lèvres s’ouvrirent comme pour hurler sa souffrance, mais aucun son n’en sortit. Il ne pouvait que se convulser, à l’agonie sur la table, sentant son pouls non-existent s’accélérer, ses paumes transpirer et ses… vous savez commencer à s’effacer.
Imperturbable, Xiggy-kun sortit sa DS pour jouer avec son Nintendog, Bichon.
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Courant le long des couloirs de l’immeuble, nos trois héros purent à peine entendre les accords rugissants de pur emo sonner depuis le troisième étage, suivi peu après par un hurlement horrifié qui ne pouvait appartenir qu’à un seul membre de l’Organisation XIII.
« Ce doit être Numéro Huit, opina Lexaeus, alors que l’ordinateur relevait enfin une identité précise pour le signal. Mais pas un Seme ou un Uke - un signal normal.
- Ce qui veut dire qu’il est toujours indemne ! » Xaldin serra le poing dans son autre paume. « Mais pas pour longtemps, probablement, avec ce monstre de Seme Xigbar. »
La musique devint de plus en plus audible en s’approchant de l’appartement. « MCR ! L’enfoiré de fils de pute ! » grogna furieusement Vexen.
Ils débouchèrent dans le couloir du troisième étage et la musique et les cris de la chambre 304 s’intensifièrent. Xaldin testa la poignée mais elle s’avéra fermement verrouillée.
« Vous permettez, messieurs ? » Lexaeus invoqua une nouvelle fois son tomahawk et s’apprêtait à défoncer la porte quand il fut interrompu par une petite voix près du sol.
« Excusez-moi messieurs, mais je dois entrer dans cet appartement pour voir ma mère ! » dit un petit garçon grassouillet et effrayant dans un T-shirt à rayures, en tirant sur la veste de Lexaeus et en montrant du doigt l’appartement 302. C’était le genre de petit garçon vaguement inquiétant, vous culpabilisez parce qu’il vous fait peur, mais vous savez qu’il va grandir pour devenir un serial killer psychopathe qui désire déchaîner Silent Hill pour éveiller un immeuble et changer le monde tel que nous le…
Bon, mais c’est une autre histoire.
« D’accord. » Lexaeus haussa les épaules et se contenta d’élargir la portée de son coup, entraînant sans trop d’efforts le mur entier avec les portes.
Xaldin, Vexen et Lexaeus entrèrent dans l’appartement dévasté devant eux, et le petit garçon inquiétant poussa un cri aigu d’horreur devant les dégâts, se précipitant vers l’autre porte devant un Henry Townshend très surpris et à l’air fatigué.
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« Eh les gars mais qui vous a invités ? » Xiggy-kun n’était pas très heureux, et à raison, de voir nos trois héros abattre la porte à coups de pied, horrifiés par la vue qui s’étendait devant eux.
« L’homme que tu es en train de torturer est un membre en bonne et due forme de l’Organisation XIII, dit Xaldin avec sérieux, invoquant une nouvelle fois ses lances. Et tu es un être fait des… tu sais d’un autre membre de l’Organisation XIII. Nous sommes donc obligés de te détruire et stopper ce que tu peux bien être en train de préparer.
- Haha, ouais, c’est ça les gars, j’ai entendu parler de vous. » Xiggy-kun ricana et croisa les bras, s’asseyant sur la table de torture où Axel reposait, immobile. « Quelques mecs trop moches et impopulaires pour entrer dans notre jolie petite société… dommage, dommage. Et donc vous vous pointez pour éclater ce que nous on a et que vous, vous avez pas ? C’est pas cool, ça, les gars.
- Toi et ceux de ton espèce n’auraient jamais dû exister ! grogna Vexen, bouclier en main. Tu es un résidu de Simili, qui eux-mêmes n’auraient jamais dû exister en premier lieu - tu n’as pas ta place dans ce monde, damné monstre !
- Aw, mec, t’es juste jaloux - et ça c’est pas beau, hein Axel ? » Xiggy-kun se pencha et tapota Axel sur l’épaule, tandis le rouquin commençait à remuer.
« Mmph… presse ton corps contre le mien et dis-moi que tout ira bien… » marmonna Axel avec une voix calme et quelque peu timide.
Il était trop tard. Axel était devenu un Uke.
« Salopard ! grogna Lexaeus, levant son tomahawk par-dessus son épaule. Comment oses-tu tenter de détruire notre Organisation ainsi ? Tu paieras pour tes crimes !
- Allons, allons… Une menace verbale est déjà une agression, les amis ! » fit une voix nouvelle et pourtant familière depuis l’entrée du placard, et le Seme d’Axel entra en scène. Il ressemblait étrangement à l’Axel que nous connaissons et aimons tous, du moins si cet Axel avait été avalé par un magasin Hot Topic et recraché dans une clinique pour anorexiques. Il sourit avec dédain vers ses proclamés sauveurs, une cigarette coincée entre les lèvres et les bras croisés. « Agression ! C’est bon, c’est retenu ?
- On dirait bien que vous êtes encerclés, les mecs, sourit méchamment Xiggy-kun. Je vous présente mon nouveau pote, Aku-chan.
- A-K-U-C-H-A-N. C’est bon, c’est retenu ? Salut. » Aku-chan sourit et leur lança le signe international du play-boy (le clignement de l’œil, le claquement de langue, le signe du doigt). « Y en a un de vous qui veut monter mon poney ? »
Il y eut une longe pause.
« Ton quoi ? marmonna Vexen, incrédule.
- Tu me kiffes. Allons-y. Monte. Mon poney. C’est bon, c’est retenu ? sourit Aku-chan. Laissons cette mauviette sur la table et allons prendre du bon temps, mes lapins.
- Oh pour l’amour du néant, » fit Xaldin en se frappant le front de dégoût. Okay, on a compris. Axel a une devise qu’il aime bien sortir, et Xigbar a un accent de surfeur californien. Est-il vraiment nécessaire qu’ils les utilisent à chaque ligne de dialogue, même quand ça n’a aucun sens ?
- Les mecs, ça s’appelle la ‘‘caractérisation’’, enfin, fit Xiggy-kun en roulant des yeux.
- Ah, non ! Ça s’appelle plutôt ‘‘je suis un crétin et je ne sais pas écrire un dialogue crédible’’ ! répondit Vexen.
- Vous êtes méchants, les gars, siffla Aku-chan en sortant deux chakrams qui ressemblaient fort à ceux de son homologue Uke. Vous débarquez et vous critiquez notre travail comme si vous étiez chez vous et que vous étiez des Dieux Grammairiens tout puissants - des gros snobs, c’est bon, c’est retenu ? Vous savez ce que vous êtes, tous les trois ?
- Vas-y, fais nous rire. On est quoi ? le défia Xaldin.
- Vous trois z’êtes des homophobes, prononça Xiggy-kun délibérément lentement.
- H-O-M-O-P-H-O-B-E-S. C’est bon, c’est retenu ?
- Je ne pense pas que s’opposer à la diffamation de nos personnalités soit un acte d’homophobie, messieurs, signala Lexaeus.
- Inutile de discuter avec eux, Lexaeus. Ce sont des Semes. Ils n’ont pas de cervelle, renifla Vexen. Ce ne sont que des coquilles belles mais vides qui n’existent que pour avoir des relations sexuelles mal rédigées les uns avec les autres pour la moindre raison, sans tenir compte de l’improbabilité du temps, de l’endroit ou des motifs. Tu ne pourras jamais raisonner avec eux.
- Nous n’existons que pour un et un seul but, ricana maniaquement Aku-chan, se rapprochant de nos héros, comme pour porter une attaque. Quand notre race aura pris le contrôle de l’univers de l’autre côté de Fandom Hearts, nous nous répandrons… et bientôt, non seulement tout Fandom Hearts, mais aussi tout le Canon nous appartiendront ! C’est bon, c’est retenu ?
- Mais pour que cela arrive, les gars, fit Xiggy-kun en joignant son propre rire maléfique à celui de Aku-chan, nous devons prendre vos… vous savez.
- Et après ça vous ne serez plus que des petits Ukes geignards se roulant par terre, et nous prendrons vos Semes et on fera touuuuuut ce qu’on veut avec, ricana Aku-chan.
- A propos de faire ce qu’on veux, mec, interrompit Xiggy-kun en se grattant la joue. Je veux totalement te prendre ici et maintenant, vieux.
- Seulement si c’est moi qui domine…
- Assez ! rugit Xaldin. Cette conversation est TERMINEE ! »
Et tandis qu’il prenait la parole, six lances s’envolèrent à travers la pièce dans un formidable tourbillon de vent, accomplissant un certain nombre de tâches extrêmement importantes se faisant.
Les lances numéro un et deux foncèrent sur les deux Semes de chaque côté du trio, numéro un s’enfonçant plutôt profondément dans le corps creux de Xiggy-kun et numéro deux manquant Aku-chan d’un cheveux. La lance numéro trois empala le noyau principal de la Machine à Angst, envoyant une douche d’étincelles dans l’appartement et mettant le feu à plusieurs piles d’ordures. La lance numéro quatre vola en cercles autour de son maître tandis que Vexen et Lexaeus plongeaient pour l’éviter, et retourna dans la main de Xaldin à temps pour que celui-ci puisse stopper l’attaque d’Aku-chan avant même qu’elle n’ait pu commencer. La lance numéro cinq traversa Xiggy-kun, projetant le Seme contre le mur. La lance numéro six rôda pendant une minute avant de détruire charitablement le système stéréo, avant que Gerard Way puisse se lancer dans une nouvelle ballade mélancolique sur les pactes suicidaires et les veines coupées et ce genre de choses joyeuses.
Quatre des six lances retournèrent aux côtés de Xaldin et il renifla triomphalement devant la destruction qu’elles avaient apportée.
Vexen se pencha et lui chuchota à l’oreille : « Frimeur.
- Très impressionnant, Xaldin, opina Lexaeus, mais le Seme de Numéro Huit semble s’être échappé.
- Nous le poursuivrons plus tard. Pour l’instant nous allons nous occuper de cette ordure. » Xaldin se tourna vers Xiggy-kun, qui était assez inconfortablement épinglé contre le mur de l’appartement et semblait en proie à une grande douleur.
« VIEUX ! C’était totalement PAS COOL ! grogna Xiggy-kun en attrapant et relevant le bord de son cache-œil, à l’intérieur duquel se trouvait un petit miroir. Comment sont mes cheveux ! Mes cheveux sont toujours bien, les mecs ?
- Je n’y crois pas - il ne lui manque même pas un œil ! grogna Vexen en roulant des yeux. Je suppose que ça le rendrait trop laid s’il était défiguré, hmm ?
- Tes cheveux sont toujours aussi anormalement charmants, Seme. » Lexaeus s’approcha de Xiggy-kun en faisant craquer ses doigts. « Tu m’as l’air bien coincé. Je ne pense pas que tu vas pouvoir aller rejoindre ton copain.
- Il y a deux lances qui me retiennent contre le mur, gros imbécile, tu crois que je vais aller surfer une vague ? cracha Xiggy-kun. Ben voyons, crétin.
- Vraiment, d’où sort ce stéréotype que parce que je suis grand, je suis un idiot ? » Lexaeus lança un coup d’œil à ses camarades, qui ne purent que secouer la tête et hausser les épaules. « Si j’avais eu dix centimes à chaque fois que quelqu’un m’a écrit comme étant incapable de parler à la première personne… »
Vexen sortit l’ordinateur et se livra à un rapide calcul. « Le nombre d’invocations de toi dans Fandom Hearts, fois dix, ajusté au montant correspondant. Deux pour cent de marge d’erreur. »
Lexaeus fronça les sourcils. « Je me demande où ils ont eu cette idée.
- Ignore-les, Lexaeus. Voyons ce que nous pouvons faire pour Numéro Huit. » Vexen se dirigea vers le pathétique Uke d’Axel toujours attaché à la table.
Malheureusement, pas grand-chose apparemment. Axel était dans à stade avancé de dépression emo, sanglotant d’un air abattu et s’accrochant désespérément à Lexaeus et Vexen dès qu’il fut relâché. « Roxas, murmura-t-il d’un ton pathétique. OÙ EST ROXAS !
- Oh mince. Nous espérions que tu pourrais nous le dire, Axel, dit calmement Lexaeus. Que t’est-il arrivé ? Qu’a-t-il fait ?
- J’étais… c’était… où est Roxas ? pleura Axel. Roxas… Il me manque ! Je veux que Roxas me la mette dans mon…
- Whoa, on s’arrête là, le coupa promptement Vexen. Regarde-toi un peu… Mais qu’est-ce qu’ils essayaient de faire ?
- Extraire son Seme, proposa raisonnablement Lexaeus. Son signal était celui d’un Simili juste avant que nous arrivions ici. Maintenant ça n’indique plus qu’un Uke.
- Dans ce cas il a dû s’enfuir du château avant d’attraper le parasite, dit Vexen en fronçant les sourcils. Les Sans-foie ont dû réussir à l’appréhender et l’amener ici pour lui prendre ses… vous savez par la méthode forte.
- V-v-v-vous savez où est Roxas ? gémit Axel. V-Vexen, tu ne vas pas me violer, hein ?
- Encore avec le viol ! grogna Vexen, dégoûté. Est-ce que j’ai ‘‘prédateur sexuel’’ écrit sur la figure ?
- C’est probablement à cause de ton âge, dit sournoisement Xaldin, tandis qu’il se préparait à interroger Xiggy-kun et vérifiait si les deux lances le maintenaient bien contre le mur. Ne le prends pas personnellement, Vexen. A l’évidence il n’a pas l’esprit très clair.
- Quoique cette situation est plutôt positive, en fait, dit Lexaeus, assis sur le canapé. Si nous retrouvons le Seme de Numéro Huit, nous aurons son Uke ici plutôt que là-bas au château comme pour Xigbar. Nous pourrons réaliser une petite expérience et déterminer comment restaurer un Simili qui a perdu ses… vous savez.
- Brillante idée, Lexaeus, sourit Vexen. J’adore les petites expériences.
- En attendant nous avons un autre chat à fouetter, fit Xaldin en s’approchant du Seme de Xigbar, ses favoris ayant l’air de vouloir en découdre. Tu vas tout nous dire sur ton espèce, Seme, et comment nous pouvons ramener nos camarades déchus à leur intégrité originelle.
- Ben voyons, ricana Xiggy-kun, et il eut une expression moqueuse. Vous autres z’allez rien m’faire. J’ai pas peur de vous.
- Ah oui ? Xaldin prit l’une de ses lances et en approcha l’extrémité pointue dangereusement près du bas-ventre de Xiggy-kun. Je te suggère de commencer à parler, Seme, ou nous aurons une dissection en plus de notre petite expérience tout à l’heure. »
Xiggy-kun perdit toute trace de flegme. « MEC, PAS ÇA ! PRENEZ PAS MON TRALALA, LES GARS ! JE FERAI TOUT CE QUE VOUS VOULEZ !
- Point faible : …vous savez, prit en note Vexen, qui voulait en savoir le plus possible.
- …tralala ? dit Lexaeus, qui ne voulait pas savoir, mais alors pas du tout.
- Et que se passe-t-il si tu reçois une attaque directement dans les… tu sais ? » demanda Xaldin.
L’expression horrifiée de Xiggy-kun en disait long.
« Ils meurent, railla Vexen, et il le nota.
- Splendide. Ça sera pratique pour nous ! Et lorsque vous mourrez, Seme, nos camarades seront-ils restaurés ou devons nous réaliser une autre étape pour les ramener à leur état normal ? » continua Xaldin, en menaçant le bas-ventre de Xiggy-kun de la pointe de sa lance.
Xiggy-kun eut l’air pensif un moment. « Vous savez les gars, je sais pas trop.
- Alors nous procéderons empiriquement, dans la noble poursuite de la science et de la connaissance, dit dramatiquement Xaldin, et il lança un coup d’œil par-dessus son épaule. Vexen, Lexaeus, l’un d’entre vous pourrait-il m’apporter le plus proche récipient avec un couvercle que vous puissiez trouver ? Hermétique, si possible.
- Il y a un Tupperware par terre ici. » Lexaeus le ramassa, un modèle petit et carré avec un couvercle vert marin, idéal pour les tortillas et les restes de spaghetti.
Xaldin prit un air satisfait en le voyant. « Ah, parfait. Alors voyons ce qu’il va se passer, voulez-vous ? »
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Aussi excitée que l’auteur puisse être à l’idée d’écrire une scène contenant une castration graphique et la mort en résultant d’un Xigbar extrêmement ‘‘bishônen’’, elle commence lentement à réaliser qu’une chose aussi effrayante et gore pourrait attirer une attention non désirée de la part de certaines sous-cultures internet fétichistes. Non pas qu’il y ait quelque chose de mal à cela, et non pas qu’elle ait le moindre droit de critiquer les préférences personnelles de quiconque, mais elle a aussi le droit de protéger sa propre santé mentale en empêchant une telle chose d’être célébrée dans sa propre fanfiction.
Sans mentionner qu’il y a probablement un doujinshi là-dessus quelque part.
Donc, à la manière de toutes les bonnes histoires dramatiques et pleines de suspense, nous allons couper brusquement et nous tourner vers une scène différente et bien moins importante - peut-être comportant des chatons.
Malheureusement l’auteur est à court de chatons pour l’instant, donc à la place retraversons la rue vers destiny Sanctuary Peak High School Academy Grammar School pour voir où en sont nos horribles personnages alternatifs préférés.
Il était actuellement Après l’Ecole. Après l’Ecole est assurément le moment le plus important de la journée pour les élèves de DSPHSAGS, ne battant que de peu la Pause Déjeuner pour le développement des évènements les plus dramatiques et bouleversants. Plutôt que de, disons, rentrer à la maison, les élèves fréquentaient les parties communes de l’école et la cour à l’extérieur de l’entrée principale, en faisant du ‘‘skateboard’’, en ‘‘discutant’’, en ‘‘traînant’’, ou quoi que ce soit que vous autres les jeunes faites après l’école ces jours-ci.
Après l’Ecole aujourd’hui ne s’annonçait pas très bien pour la douce et innocente Kairi et ses amis, assis sous l’arbre officiellement appelé ‘l’Arbre des Nazes’ et plongés dans leurs propres activités, ainsi que dans une discussion approfondie sur ce qu’ils avaient l’intention de faire ce soir-là au lieu d’aller au bal, et aussi sur l’épisode de Stargate de la nuit dernière.
« Fichtre ! Qui a besoin d’aller à un bal, de toute façon ? C’est complètement stupide, gémit Hayner en mettant la touche finale à son panneau ‘‘VOTEZ POUR PENCE’’. Vous voulez des tots ?
- Bien sûr. » Vivi accepta une petite barquette en papier de tater tots d’Hayner, et picora tout en contemplant tristement Naminé. « M-mais quand même… J-je je me disais que je p-pourrais y aller.
- Vivi-chan ! NAN DESU KAN ! Domo kawaii arigatou Mr. Roboto ! dit Pence de manière incohérente. Watashi wa très koibito Naminé-sempai !
- Aw, Vivi, je sais que tu es vraiment amoureux de Naminé et tout, dit gentiment Kairi en tapotant le jeune garçon sur l’épaule. Mais elle a un petit copain. Tu auras le cœur brisé si tu essaies de la séduire. Riku et elle sont vraiment très proches, tu sais ? »
A l’autre bout de la cour, Riku était vraiment très proche de toucher la cuisse d’un type sexy tandis qu’ils s’asseyaient ensemble sur un banc sous un arbre.
« Je sais, soupira Vivi. M-mais quand même… on ferait pas un joli couple ? J-je pourrais l’emmener à dîner… e-et on pourrait aller à des conventions ensemble. E-elle pourrait s’habiller comme Miaka et moi je pourrais être Tamahome e-et on pourrait s’embrasser pour des poses photos dans les allées…
- Iie… Vivi-chan, Naminé-sempai est si gaijin elle komo dachi tomo teriyaki sukimura sakura le Rearu Fork Brues, fit Pence en fronçant le nez et en secouant la tête. Iie iie, no way Jose.
- Fichtre, Vivi, c’est trop nul, dit Hayner en secouant la tête. Peut-être que l’année prochaine je ferai voter les gens pour toi, okay ? »
Vivi soupira tristement. « M-merci, hayner, je suppose.
- Allez, courage Vivi, dit Kairi avec un sourire. J’ai une idée - oublions Naminé et allons acheter des tickets pour y aller comme des amis, tous les trois.
- Quatre, corrigea Vivi.
- Huh ? Toi, moi, Hayner…
- Fichtre, Kairi, tu as oublié Pence ! » Hayner le montra par-dessus son épaule.
« Pence ? » Kairi lança un coup d’œil à l’étudiant étranger avec un sourcil levé. « Je ne savais pas que Pence traînait avec nous.
- Ouais, Pence ! Il est juste avec nous tout le temps ! Andouille ! dit Hayner d’un ton accusateur. FICHTRE, idiote !
- Kairi no BAKA! Baka Kairi oublier Pence-chan existikimori! » Pence la regarda plaintivement. « Baka no aho, Kairi! FEERINGSU no blessure !
- Bein désolée les gars, je ne comprends rien à ce qu’il raconte ! dit Kairi, sur la défensive. Je ne savais pas vraiment s’il traînait avec nous ou alors si… je sais pas… il nous suivait en parlant une version spéciale de japonais pour nous embêter.
- Japonais ? Un tel pays n’existe pas dans ce monde ! Tu te mets à inventer de la géographie maintenant ? Fichtre, Kairi, » fit Hayner en roulant des yeux, dégoûté.
Tandis que Kairi et ses amis poursuivaient leur subtile satire d’horripilantes tendances fanfictionesques, de l’autre côté de la cour les Enfants Populaires démarraient leur pari pour transformer Kairi en la fille la plus populaire de l’école.
« Vous allez voir, les gars, dit pompeusement Sora en réajustant sa ceinture et en s’aspergeant de déodorant Axe. Je vais lui rentrer dedans si vite et si fort qu’elle sera populaire avant même de s’être relevée.
- Hmm, je sais pas, hein, souffla Naminé, occupée à se faire les ongles. Kairi est bien trop un cas désespéré pour pouvoir espérer gagner de la popularité, pas vrai mon Bichon ? » Elle sourit rêveusement et donna un petit coup de coude au pied de Riku.
« Huh ? » Riku avait été distrait par des mots comme ‘vite’ et ‘fort’ dans le dernier dialogue de Sora. « Oh, oui.
- Dernière chance, Riku : tu as encore d’autres règles ou conditions que tu voudrais m’imposer ?
- J’adorerais, marmonna Riku distraitement.
- Huh ?
- Je veux dire… » Riku secoua la tête pour retrouver sa concentration. « Voyons, euh… voyons voir. Tu dois l’emmener au bal de ce soir…
- Quoi ! protesta Sora. Mais je pensais juste me tenir à côté d’elle, pour faire grimper sa branchitude jusqu’au plafond !
- Ce serait bien trop facile… je dis que tu devrais le forcer à faire d’elle la reine du bal, Bichon ! suggéra Naminé en prenant le bras de Riku et en le tripotant comme s’il était un iPod à la peau rose.
- Ouais, bonne idée… Kairi doit gagner le titre de reine du bal ce soir pour que tu gagnes le pari, dit Riku avec un sourire de maniaque, les yeux brillants en imaginant les différents scénarios pour le bais… je veux dire, la beigne.
- Quoi ! Mais c’est IMPOSSIBLE ! cria Sora avec indignation. Tout le monde sait bien que le vote est complètement truqué - Olette va gagner parce qu’elle est du bureau des élèves !
- C’est toujours quelqu’un du bureau des élèves qui gagne, Riku ! fit un proche étudiant populaire et pourtant anonyme, horrifié. Ç'en a toujours été ainsi !
- Ouais, mec, c’est pas juste - Kairi ne gagnera jamais ! Les votes ont déjà été comptés et incinérés pour détruire toutes les preuves ! gémit Sora.
- Tu ferais mieux d’en faire de nouveaux, alors, se moqua Naminé d’une voix chantante. Elle est là-bas sous l’Arbre des Nazes, Sora ! Dépêche-toi, vas-y et demande lui de t’accompagner au bal !
- Ouais, mec, vas-y ! » Riku poussa gentiment Sora vers son rendez-vous avec le destin, mais Sora stoppa en plein élan. « Quoi, t’as la trouille ?
- Uh… non. Il faudrait juste que tu retires tes mains de mes poches de derrière, se plaignit Sora par-dessus son épaule.
- Oh. Comment sont-elles arrivées là ? » Riku retira ses mains des fesses de Sora et attendit que personne ne le regarde pour les frotter contre ses joues avec amour.
Les conversations sous l’Arbre des Nazes étaient passées sur le rapport de Game One sur le salon de l’E3 de cette année (‘‘Wii totally owned you lamers!’’ 1) lorsque les trois geeks (et peut-être Pence, mais personne ne sait vraiment ce qu’il dit) détectèrent quelque chose qui n’allait pas.
« Vous… sentez pas quelque chose de bizarre les gars ? » demanda Kairi aux autres.
Ils opinèrent rapidement. « Ouais, c-c’est comme si… quelque chose était incongru ici, murmura Vivi.
- Minna-san, détecteur no kawaii fenêtre no tabamashi yuki ma, watashi wa nana ka ga ju jitsu saruto kotatsu ni wa ! radota Pence.
- FICHTRE, les gars ! Il y a un type cool sous notre arbre ! hurla de terreur Hayner en pointant du doigt Sora qui venait juste d’arriver.
- Um… que la force soit avec vous, ou quelque chose comme ça. » Sora leva les mains en formant le symbole de ‘‘Longue Vie et Prospérité’’, et des dizaines de nerds à travers le net eurent une crise cardiaque en voyant l’impudente confusion de fandoms. « Comment ça va ? »
Il reçut un ensemble de regards vides de la part des autres.
« Heu… c’est que, je, uh… bein, je marchais dans le hall aujourd’hui, avec mon cahier de +5 en éducation… voilà, fit Sora pour essayer de faire la conversation. Et je me disais, ‘‘Mec, euh… l’Xbox est vraiment trop bien, et… euh… OOT était vraiment le meilleur jeu Metroid, et, euh… l’épisode 3 était naze, et hey, le bal est ce soir, pas vrai ?’’ Enfin, ‘‘bal’’ en klingon c’est ‘‘MAKTALUKA’’ donc je me disais plutôt ‘‘MAKTALUKA est ce soir !’’ Mais bref, je me disais, vous savez, que j’avais pas de partenaire et tout, donc je pourrais bien… passer la nuit à la maison à jouer à World of Warcrest ou quoi, et puis après je me suis dit ‘‘Hey, peut-être que je pourrais aller au bal !’’ Alors, euh, kairi, peut-être que tu voudrais bien être la Leia de mon Luke et qu’on y aille ensemble tous les deux ? »
Les amis de Kairi ne pouvaient que rester figés par le choc, à essayer de s’y retrouver parmi le flot d’inexactitudes propices à refiler un mal de tête à tout nerd, jusqu’à ce que Kairi finisse par saisir.
« A-attends une seconde, Sora. » Les yeux de Kairi s’écarquillèrent. « Tu ne viens pas de me proposer d’aller au bal avec toi ?
- Uh… » Sora vérifia la conversation. « Ouais, j’ai mentionné quelque chose comme ça. »
Il y eut un moment de silence stupéfait, puis les yeux de Kairi se plissèrent. « Qui te paie, et combien ?
- Huh ? Oh, personne ne me paie, fit Sora en secouant rapidement la tête. Promis ! »
Kairi le regarda avec suspicion. « Il est IMPOSSIBLE qu’un crétin sportif et narcissique comme toi puisse demander à une geek comme moi de l’accompagner au bal le plus important de l’année après celui de la remise des diplômes et celui de fin d’année ! » Elle se leva et le poussa dans la poitrine, une lueur dans le regard. « Il doit y avoir un piège… A quoi tu joues, Wanahakaruugi!
- Football américain et crosse et hockey sur gazon et football et baseball et football américain, » répondit fièrement Sora.
Kairi ne semblait pas très impressionnée. « Non, tu sais ce que je veux dire ! Que se passe-t-il ? Tu vas me kidnapper et m’humilier et laisser mon cadavre sur le terrain de foot comme dans un mauvais épisode des Experts ? M’éclabousser de sang de cochon ? Tu dois de l’argent à quelqu’un ? Ou est-ce une espèce de pari tordu avec ce type gothique à l’évidence gay, et si tu ne fais pas de moi la fille la plus populaire de l’école dans un délai extrêmement court, il va t’embrasser contre ta volonté ?
- Huh ? Bien sûr que non ! » Sora éclata de rire à cette dernière suggestion. « C’est ridicule ! Je pensais juste… tu sais… que toute cette situation de clans que nous avons à l’école, c’est… tu vois, un peu triste. Alors je me suis dit de faire le premier pas et de tendre la main pour promouvoir l’unité entre nos pairs, pour plus de coopération, de la tolérance et un meilleur esprit scolaire, nous reliant tous dans nos cœurs par les souvenirs précieux de nos harmonieuses années de lycée ? » Sa voix s’éleva dans un petit cri aigu plein d’espoir.
« Conneries !
- Fichtre, vous autres êtes vraiment cinglés ! fit Hayner en roulant des yeux.
- BAKA DESU ! cria Pence avec excitation. WASABI !
- Et aussi, ma mère a loué une limousine, dit Sora en haussant les épaules.
- OH MON DIEU UNE LIMOUSINE ? » Les yeux de Kairi s’illuminèrent et elle le fit presque tomber par terre en l’enserrant. « BIEN SUR J’IRAI AU BAL AVEC TOI ! YAY ! JE SUIS SI HEUREUSE ! »
Tandis que Kairi pleurait dans l’épaule de Sora qu’elle se sentait comme une princesse et que tous ses rêves se réalisaient, Sora la fit tourner pour qu’il puisse lever le pouce en direction de Riku par-dessus ses épaules. Riku soupira rêveusement.
Tout ceci se termina par un hurlement horrifié depuis le parking où l’infortuné petit Larry Klein tombait sur son père et Mme Larxene en flagrant délit sur le siège avant du pick-up de M. Klein. Il faudrait plus tard neuf ans de thérapie pour Larry, qui finirait par faire une crise nerveuse massive et se renommerait Shirley, déménageant vers une lointaine île tropicale pour y vendre à des coûts prohibitifs des Ray-Ban à des touristes pour le reste de ses jours.
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Il est temps de revenir aux personnages qui nous (et par nous, je veux dire l’auteur) intéressent vraiment, et aussi quelques heures plus tard. L’auteur a envie de whisky.
Xaldin, Vexen et Lexaeus avaient disparu de la prose pendant quelques pages, et, au nom de l’intrigue, quelques heures. Il y a un certain nombre de choses qu’ils auraient pu faire pendant cette longue coupure - et non, ‘‘l’amour’’ n’est pas une suggestion valable. Fermez-la et allez sur Google si vous êtes si désespéré, pervers. Il n’y aura rien de cela ici.
En fait, ils avaient utilisé ce qu’il restait du laboratoire de Xiggy-kun dans l’appartement 304 pour faire une petite expérience impromptue sur ce qu’il résultait de la fin gore de Xiggy-kun - pour le symbolisme, une substance violette luisante qui ressemblait à la représentation populaire d’une âme, un blob brumeux de quelque chose. C’était, en fait, les… vous savez de Xigbar.
Si cette fanfiction avait été un jeu vidéo, ils auraient vu momentanément un message ‘‘vous obtenez un objet’’, l’objet en question étant appelé ‘‘Pierre Xigbar x2’’.
Appréciez cette imagerie dans vos cauchemars.
Il était actuellement à l’abri dans le Tupperware fermé que Lexaeus avait trouvé plus tôt, soigneusement rangé dans le genre de sac interdimensionnel qui gardait aussi les armes de l’Organisation quand on ne s’en servait pas. Les tests avaient montré qu’il ne se gâcherait pas et ne disparaîtrait pas, et que tant qu’ils le garderaient enfermé et loin de tout incident, il ne se remanifesterait pas en Xiggy-kun. Nos héros pourraient le garder en sûreté jusqu’à ce qu’ils puissent le ramener à Illusiopolis et dans Xigbar, à sa place.
Pour le moment, cependant, ils avaient une mission autrement plus importante - ils devaient retrouver et détruire Aku-chan avant qu’il ne s’échappe, invoque une nuée de Sans-foie plus puissants, ou pire, trouve un moyen de parvenir à ses fins et d’ukeifier encore plus de victimes innocentes.
Une fois les installations de l’appartement 304 convenablement nettoyées et débarrassées, le signal à l’arrière du guide commença à biper constamment, conduisant nos héros à…
« Oh, non, » murmura Lexaeus. Il portait le guide dans une main et le corps pathétique d’Axel de l’autre. La première personne à comparer Axel à une demoiselle en détresse et à écrire une adorable fanfic yaoi pour aller avec cette image recevra une brique dans la figure.
« Mmm… Roxas, mets ta langue dans mon oreille… » marmonna stupidement Axel. Lexaeus l’assomma miséricordieusement.
« Non. Non. NON. Pas question! grogna Vexen, en secouant rapidement la tête. Je refuse !
- Nous devons rester fort face à l’adversité, messieurs. » Xaldin n’avait pas exactement l’air enchanté tandis qu’ils se tenaient à nouveau sur le terrain de foot - ils étaient sur le chemin du retour vers Destiny Machin Truc High School, mais ils avaient été distraits par les projecteurs et la banderole colorée qui décorait maintenant l’extérieur du gymnase.
Elle annonçait ‘‘BAL ANNUEL DE PROMO DU FLIRT PRINTANIER’’.
« Un bal de lycée. Vous ne trouverez jamais pire nid désespéré d’angst et de trivialité, se lamenta Vexen. Et pourtant, nous percevons le signal du Seme d’Axel à l’intérieur. Notre malchance est stupéfiante aujourd’hui.
- Nous devons empêcher le Seme de Numéro Huit de semer le chaos, Vexen, lui dit sévèrement Lexaeus. S’il a prévu quelque chose - disons, transformer tous les élèves masculins de l’école en Sans-foie, nous pourrions avoir un vrai problème sur les bras et sur nos… vous savez.
- Faisons de cette affaire un raid rapide, d’accord ? proposa Xaldin. Après tout, maintenant que nous connaissons le point faible d’un Seme, nous n’avons qu’à détruire le Seme d’Axel, puis nous verrons comment ramener Numéro Huit à son état originel. Et de plus, ça ne peut pas être si terrible là-dedans. »
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1 NdT : Jeu de mots intraduisible. Au tout début du jeu, Seifer dit « We totally owned you lamers! » quand il se vante d’avoir battu Roxas et ses amis, et ce n’est pas du tout traduit comme ça dans la version française.
Ce chapitre est trop long pour LJ ! La seconde partie est ici.