GHOST HUNT - Le requiem de la renarde - Epilogue
J'ai fini ma première fic ! *_* C'est incroyable ! Je me sens toute fière ! En plus, j'ia enfin réussi à cibler les choses qui me manquent pour faire une bonne fic.
Tout va bien ! <3
EPILOGUE
Ils étaient arrivés dans un luxueux ryokan hanté.
Ils avaient bravé les assauts monstrueux des yôkai.
Ils avaient réussi à sortir la renarde de son trou.
Ils avaient réussi à calmer la haine et la colère sourde qui étreignait son cœur noir et déchiré.
Naru avait consenti à lui rendre la petite balle orange après que la renarde se soit calmée.
Murasaki les avait payé avec une liasse de billets aussi haute que le Tour de Babel.
Tout allait pour le mieux.
Mais encore une question subsistait…
« On fait quoi du renard ? »
Et un gros silence était alors tombé.
La réponse était cependant venue d’elle-même :
La renarde avait désespérément besoin de quelqu’un auquel elle pourrait se rattacher. Elle n’avait plus rien ; même plus les cadavres de ses trois enfants sur lesquels elle veillait.
Et de l’autre côté, Mai avait aussi désespérément besoin de compagnie dans son appartement vide. Elle n’avait plus aucun parent et, tous les soirs lorsqu’elle revenait de l’école, c’était une solitude monstrueuse qui s’emparait d’elle. Même si son emploi à la SPR lui avait donné la sensation de retrouver une famille.
C’était comme deux aimants qui s’attiraient irrémédiablement, quoi que l’on puisse faire.
Pendant que tous les exorcistes débattaient sur l’avenir du renard, Mai avait soudain débarqué, un grand sourire angélique aux lèvres avec Maiko bien calée dans ses bras sous sa forme animale, avec un air bienheureux sur les babines.
« Je peux la garder chez moi ? »
Cette simple petite phrase eut l’effet d’un cyclone.
xXx
« Tu sais…je persiste à dire que ce n’est vraiment pas très sain tout ça. » marmonna Bô-san, mal à l’aise.
Naru haussa les épaules.
« Où est le problème ? Ça leur fait plaisir et ça arrange nos affaires. »
« Oui, mais… »
Takigawa lança un regard à Maiko qui, sous sa forme humaine, se collait amoureusement contre Mai.
« C’est une vision…un peu dérangeante, si tu vois ce que je veux dire. »
« Mon esprit n’est pas aussi perverti que le tien. » répliqua simplement Naru.
Le moine les observa de nouveau. Et le sang lui monta au visage.
« Contrôlez-vous, Takigawa-san. » grommela Lin qui passait devant lui en portant une caisse remplie de câble.
Le bassiste lui cria qu’il savait parfaitement se contrôler et marmonna tout seul dans son coin. Il vit soudain John arriver avec une autre caisse et d’un coup sec, il attrapa le blond par le col de sa chemise.
« Qu’est-ce que tu en penses-toi ? »
John lança un regard en direction de la jeune fille et la renarde.
« C’est plutôt mignon. Maiko a l’air de beaucoup aimé Mai. »
Bô--san daigna relâcher son col en grommelant et décida de chercher quelque chose ou quelqu’un pour passer ses nerfs.
« Où est Ayako ? » demanda-t-il.
Masako lui indiqua l’autre bout du parking. La miko était au téléphone depuis un bon quart d’heure et quelque fois on entendait des « Mais tu m’avais juré que c’était de la vraie fourrure ! » ou bien des « Combien as-tu payé pour une arnaque pareille ? » et surtout des « Ah ! Ils vont m’entendre au magasin ! ».
Tout rentrait dans l’ordre : Mai avait juste un nouvel animal de compagnie
xXx
« C’est ici ! »
Maiko lança un regard très intéressé au bâtiment en briques foncées : c’était la première fois qu’elle voyait un immeuble.
« C’est donc là où habite Taniyama-sama. » fit pensivement la renarde.
« Appelle-moi juste Mai, Maiko-chan. » reprit Mai pour la énième fois tandis qu’elles entraient dans la résidence.
« D’accord, Taniyama-sama. »
En soupirant, Mai fit tourner la clef dans la serrure de sa porte.
« Voilà ! C’est chez moi ! »
Maiko prit subitement sa forme animale et s’en alla fourrer son nez un peu partout et renifler tout ce qu’elle trouvait. A présent, c’était son nouveau territoire ! Après un moment, elle reprit forme humaine, satisfaite.
« J’aime bien ! » conclut-elle en rejoignant Mai dans la petite cuisine.
« Tu veux manger quelque chose ? D’ailleurs qu’est-ce que tu manges à part de l’azuki-meshi ? » demanda Mai en ouvrant son réfrigérateur pour prendre du lait. Et n’entendant de réponse : « Maiko ? »
« C’est quoi cette CHOSE ?! » hurla la renarde en désignant le réfrigérateur
« C’est là où je mets ma nourriture. »
Le yôkai fixa l’appareil suspicieusement tandis que Mai alla faire réchauffer son lait dans le micro-onde ! Elle appuya sur le bouton « Marche ».
Et Maiko hurla.
« AH ! Quel est ce bruit étrange ! » Elle s’approcha et fit un bond en arrière. « AH ! Ça tourne et ça fait de la lumière ! »
« C’est juste un micro-onde. » répondit Mai, surprise.
« Quoi ?! Cette chose crée elle aussi des micro-mondes ! »
« Non, mais… »
L’horloge sonna quatre coups. Maiko émit des cris stridents et alla se réfugier sous le canapé sous sa forme animale, tout tremblante. Des coups de pieds provenant du plafond et des "Mais c'est pas bientôt fini ce boucan ?!" se firent soudain entendre.
Mai allait devoir améliorer ses qualités en terme de diplomatie urbaine et enseigner à Maiko l’art de dompter les appareils ménagers à défaut de manier des illusions. Et ces deux tâches s’annonçaient d’office ardues.
Mais au moins, l’appartement vide était à présent plus rempli et animé qu’il ne l’était auparavant. Et pour Mai, ça valait bien plus que tout l’or du monde.
-FIN-
Tout va bien ! <3
EPILOGUE
Ils étaient arrivés dans un luxueux ryokan hanté.
Ils avaient bravé les assauts monstrueux des yôkai.
Ils avaient réussi à sortir la renarde de son trou.
Ils avaient réussi à calmer la haine et la colère sourde qui étreignait son cœur noir et déchiré.
Naru avait consenti à lui rendre la petite balle orange après que la renarde se soit calmée.
Murasaki les avait payé avec une liasse de billets aussi haute que le Tour de Babel.
Tout allait pour le mieux.
Mais encore une question subsistait…
« On fait quoi du renard ? »
Et un gros silence était alors tombé.
La réponse était cependant venue d’elle-même :
La renarde avait désespérément besoin de quelqu’un auquel elle pourrait se rattacher. Elle n’avait plus rien ; même plus les cadavres de ses trois enfants sur lesquels elle veillait.
Et de l’autre côté, Mai avait aussi désespérément besoin de compagnie dans son appartement vide. Elle n’avait plus aucun parent et, tous les soirs lorsqu’elle revenait de l’école, c’était une solitude monstrueuse qui s’emparait d’elle. Même si son emploi à la SPR lui avait donné la sensation de retrouver une famille.
C’était comme deux aimants qui s’attiraient irrémédiablement, quoi que l’on puisse faire.
Pendant que tous les exorcistes débattaient sur l’avenir du renard, Mai avait soudain débarqué, un grand sourire angélique aux lèvres avec Maiko bien calée dans ses bras sous sa forme animale, avec un air bienheureux sur les babines.
« Je peux la garder chez moi ? »
Cette simple petite phrase eut l’effet d’un cyclone.
xXx
« Tu sais…je persiste à dire que ce n’est vraiment pas très sain tout ça. » marmonna Bô-san, mal à l’aise.
Naru haussa les épaules.
« Où est le problème ? Ça leur fait plaisir et ça arrange nos affaires. »
« Oui, mais… »
Takigawa lança un regard à Maiko qui, sous sa forme humaine, se collait amoureusement contre Mai.
« C’est une vision…un peu dérangeante, si tu vois ce que je veux dire. »
« Mon esprit n’est pas aussi perverti que le tien. » répliqua simplement Naru.
Le moine les observa de nouveau. Et le sang lui monta au visage.
« Contrôlez-vous, Takigawa-san. » grommela Lin qui passait devant lui en portant une caisse remplie de câble.
Le bassiste lui cria qu’il savait parfaitement se contrôler et marmonna tout seul dans son coin. Il vit soudain John arriver avec une autre caisse et d’un coup sec, il attrapa le blond par le col de sa chemise.
« Qu’est-ce que tu en penses-toi ? »
John lança un regard en direction de la jeune fille et la renarde.
« C’est plutôt mignon. Maiko a l’air de beaucoup aimé Mai. »
Bô--san daigna relâcher son col en grommelant et décida de chercher quelque chose ou quelqu’un pour passer ses nerfs.
« Où est Ayako ? » demanda-t-il.
Masako lui indiqua l’autre bout du parking. La miko était au téléphone depuis un bon quart d’heure et quelque fois on entendait des « Mais tu m’avais juré que c’était de la vraie fourrure ! » ou bien des « Combien as-tu payé pour une arnaque pareille ? » et surtout des « Ah ! Ils vont m’entendre au magasin ! ».
Tout rentrait dans l’ordre : Mai avait juste un nouvel animal de compagnie
xXx
« C’est ici ! »
Maiko lança un regard très intéressé au bâtiment en briques foncées : c’était la première fois qu’elle voyait un immeuble.
« C’est donc là où habite Taniyama-sama. » fit pensivement la renarde.
« Appelle-moi juste Mai, Maiko-chan. » reprit Mai pour la énième fois tandis qu’elles entraient dans la résidence.
« D’accord, Taniyama-sama. »
En soupirant, Mai fit tourner la clef dans la serrure de sa porte.
« Voilà ! C’est chez moi ! »
Maiko prit subitement sa forme animale et s’en alla fourrer son nez un peu partout et renifler tout ce qu’elle trouvait. A présent, c’était son nouveau territoire ! Après un moment, elle reprit forme humaine, satisfaite.
« J’aime bien ! » conclut-elle en rejoignant Mai dans la petite cuisine.
« Tu veux manger quelque chose ? D’ailleurs qu’est-ce que tu manges à part de l’azuki-meshi ? » demanda Mai en ouvrant son réfrigérateur pour prendre du lait. Et n’entendant de réponse : « Maiko ? »
« C’est quoi cette CHOSE ?! » hurla la renarde en désignant le réfrigérateur
« C’est là où je mets ma nourriture. »
Le yôkai fixa l’appareil suspicieusement tandis que Mai alla faire réchauffer son lait dans le micro-onde ! Elle appuya sur le bouton « Marche ».
Et Maiko hurla.
« AH ! Quel est ce bruit étrange ! » Elle s’approcha et fit un bond en arrière. « AH ! Ça tourne et ça fait de la lumière ! »
« C’est juste un micro-onde. » répondit Mai, surprise.
« Quoi ?! Cette chose crée elle aussi des micro-mondes ! »
« Non, mais… »
L’horloge sonna quatre coups. Maiko émit des cris stridents et alla se réfugier sous le canapé sous sa forme animale, tout tremblante. Des coups de pieds provenant du plafond et des "Mais c'est pas bientôt fini ce boucan ?!" se firent soudain entendre.
Mai allait devoir améliorer ses qualités en terme de diplomatie urbaine et enseigner à Maiko l’art de dompter les appareils ménagers à défaut de manier des illusions. Et ces deux tâches s’annonçaient d’office ardues.
Mais au moins, l’appartement vide était à présent plus rempli et animé qu’il ne l’était auparavant. Et pour Mai, ça valait bien plus que tout l’or du monde.
-FIN-