Fic pour Meish_Kaos : Pour son plus grand bien

Dec 28, 2008 13:20

Chère meish_kaos, il y a deux grands sages à barbichettes devant la porte. Est-ce que je leur ouvre ? Tu t'en occupes ? XD J'espère que vous passerez tous les trois de bonnes fêtes ensemble ^^

Titre : Pour son plus grand bien
Personnages : Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald
Rating : Léger
Genre : drame historique :)
Nombre de mots : 2922
MOT DE L’AUTEUR : Cadeau commencé un peu tard, fini à l'arrache, manquant de relecture, mais j'espère que malgré tout il te plaira ! Je ne suis pas très très sûre d'avoir répondu parfaitement à ta demande mais j'avais vraiment envie d'écrire ça comme ça alors… J'espère que c'est réussi.
Gros bisous et Joyeux Noël !



Noël 1914

L’ambiance était enfumée, l’odeur du tabac se mêlant à celle des parfums lourds ; le son des violons sirupeux était en partie couvert par le brouhaha des conversations enjouées et des tintements de verres à pied. Rien, dans cette Weihnachtsfeier mondaine, ne laissait à penser que l’Empire allemand était en guerre… Pour autant, tout le monde ne l’oubliait pas.

Alors âgé de trente-trois ans, Albus Dumbledore avait depuis longtemps le don de s’attirer les amitiés utiles. S’il avait somme toute une sympathie limitée pour la riche sorcière de deux fois son âge qui l’avait convié à cette fête, elle-même était en revanche folle de ce Britannique aux cheveux trop longs et à la diplomatie si enrubannée qu’elle en hurlait de rire chaque fois qu’il commençait à exprimer son désaccord au détour d’une discussion. Il n’avait pas accepté son invitation pour profiter du banquet, de l’alcool coulant à flot ou du bras un peu trop accueillant de sa compagne. Il avait accepté l’invitation parce qu’il savait qu’à cette fête devait se trouver quelqu’un qui avait l’influence nécessaire pour calmer la folie qui se déroulait au-dehors. Ce soir-là, Wiebe Friedmann était son seul espoir.

Étant parvenu à grand peine à se débarrasser de son encombrante amie, Albus se mit aussitôt à la recherche du dénommé Friedmann. Certaines sources bien renseignées lui avaient appris que, bien qu’exceptionnellement discret, ce puissant sorcier aurait une certaine influence auprès Theobald von Bethmann-Hollweg, le Chancelier de Wilhelm II… Et des bruits disaient que cet homme mystérieux serait présent ce soir-là, pour la fête de Noël la plus convoitée de la haute société sorcière allemande. Aucune amitié, s’était dit Albus, ne pourrait avoir plus de valeur que celle-là dans le contexte actuel.

« Dites-moi mon cher, auriez-vous vu Herr Wiebe Friedmann ? »

Le vieillard qu’il avait interrompu au milieu d’une diatribe contre les petits fours au potiron fit un geste vague vers un coin de la salle, qui se trouvait en partie masqué par des paravents. C’était de là que provenait la plus grande part des rires et des éclats de voix qui vrillaient les oreilles d’Albus depuis près d’une heure…

Derrière les paravents flottants étaient attroupés une trentaine de sorcières et sorciers qui fumaient et buvaient et mangeaient et parlaient et riaient avec animation. La fumée rendait presque difficile de distinguer les visages ; personne ne semblait remarquer son intrusion. Se frayant un chemin dans la foule, Albus commençait à se dire qu’il ne trouverait jamais Friedmann dans toute cette agitation asphyxiante, lorsqu’il entendit soudain un rire familier.

Il se tourna alors vers ce qui, à mieux y regarder, semblait être le centre de toutes les attentions. Comme dans un rêve, la fumée sembla se dissiper, révélant un divan rouge sombre installé contre un mur, et sur ce sofa, entouré de jeunes gens aux airs adorateurs et une demoiselle sous chaque bras, se trouvait Gellert Grindelwald.

Albus était sans voix. Il n’avait pas revu Gellert en quinze ans, mais il n’avait aucun doute : ces cheveux dorés, ces yeux rieurs et ce sourire enjôleur, Gellert n’était devenu que plus beau avec le temps. Étrangement ému, Albus se détourna au moment où leurs regards se croisaient. Mais avant qu’il n’ait pu se replonger dans la foule, Gellert s’exclamait déjà :

« Albus ? »

Son ton avait semblé réellement surpris, et un peu troublé, mais il avait déjà retrouvé son sourire confiant lorsqu’Albus lui fit de nouveau face. Il se dégagea des attentions féminines dont il était l’objet avec une sorte de prestance désinvolte et, avant qu’Albus n’ait eu le temps de réagir, il le serra dans ses bras comme on serre son plus vieil ami. Albus ne put s’empêcher de remarquer les regards envieux qui se tournèrent alors vers lui.

« Chers amis, fit-il avec emphase, pivotant sur lui-même pour s’adresser à tous, je vous présente Albus Dumbledore, un ami de longue date qui nous vient du camp ennemi, haha. Albus et moi avons un millier de choses à nous dire, aussi je vais devoir vous laisser un moment… Mais je ne vous oublie pas et je vous reviendrai ! »

Et sur cette dernière phrase, il fit un clin d’œil appuyé aux jeunes femmes qu’il avait abandonnées. Albus se laissa entraîner sans un mot jusqu’à une pièce adjacente à la salle des fêtes, et attendit que Gellert referme la porte pour enfin s’exclamer :

« Pourrais-je savoir ce que tout cela signifie ? »

Gellert lui sourit et lui répondit dans un anglais bien meilleur que l’allemand d’Albus :

« Tu es vraiment tombé à pic, j’étais à deux doigts de mourir d’ennui.

- C’est pour cette raison que tu as eu le culot de présenter comme un “ami de longue date” ? »

Gellert, après un rapide tour de la pièce qui semblait être un petit bureau, se laissa tomber dans un luxueux sofa.

« Ce n’était pas exactement un mensonge, observa-t-il.

- Ce n’était pas exactement la vérité non plus », rétorqua Albus froidement.

Gellert regarda ailleurs.

« Verdammt que j’ai faim. C’est toujours la même chose à ces soirées, on me presse tellement de parler que je n’ai pas une seconde pour manger…

- Je vais te laisser, dans ce cas, marmonna Albus en se dirigeant vers la porte.

- Non ! »

Gellert se leva et, en quelques pas souples, se plaça entre la porte et lui.

« Reste un peu, s’il te plaît. Je suis heureux de te revoir. »

Les doigts d’Albus se refermèrent instinctivement sur sa baguette au fond de sa poche.

« Je ne peux pas dire que le plaisir soit réciproque, Gellert. »

Ce n’était pas tout à fait vrai. La vue de Gellert aurait dû lui soulever l’estomac, mais l’effet qu’elle avait sur son ventre était bien plus proche de l’émoi adolescent qui avait saisi Albus à leur première rencontre. Il s’en voulut d’être encore aussi faible face au jeune Grindelwald.

« Albus… murmura Gellert, ambigu.

- Nous nous sommes battus, ma sœur s’est fait tuer, et tu t’es enfui, dit lentement Albus, davantage pour se rappeler sa rancœur que pour lui rappeler sa faute.

- Oui, c’est vrai. »

Gellert lui prit la main pour l’inciter à venir s’asseoir avec lui sur le sofa. Albus se laissa faire. Il ne repartirait pas sans en avoir entendu davantage. Quelle excuse allait-il bien pouvoir se trouver, cette fois ?

« Je me suis mille fois maudit d’avoir agi comme je l’ai fait, Albus, lui confia Gellert d’un air peiné. J’aurais dû assumer les conséquences de notre idiotie… Mais c’était un accident. Personne n’a voulu ce qui est arrivé.

- L’accident est devenu un crime la minute où tu as quitté le pays comme un voleur, Gellert. »

Le jeune homme ramena ses genoux sur le sofa pour se tourner vers Albus, les yeux baissés.

« Je sais… Et je sais aussi que ce que je vais dire pour me justifier n’a rien d’une excuse, mais le fait est que j’ai pris peur. Tu sais quels étaient mes rêves à l’époque… J’ai vu que toute ma vie allait s’effondrer à cause de cet horrible accident, alors que nous ne savions même pas qui avait… Je l’avoue, j’ai trouvé cela injuste, injuste et terrifiant.

- Et tu m’as laissé seul enterrer ma sœur.

- Je suis tellement désolé. Je croyais que tu partirais à ma recherche, tu sais… Je me suis toujours demandé pourquoi tu ne l’avais pas fait. »

Albus haussa les épaules.

« Le mal était fait, et je n’ai jamais cherché la vengeance. Sans compter que nous étions tous les trois coupables… Moi peut-être plus que les autres. En tout cas, c’est l’avis d’Abelforth, fit-il en désignant son nez cassé.

- Comment va ton frère ?

- Il a survécu au chagrin, éluda Albus. Ne dévie pas le sujet. »

Gellert se passa une main dans les cheveux, songeur.

« Il n’y a pas grand-chose à ajouter. Je suis rentré dans les jupes de ma mère comme le misérable vaurien que j’étais, et me voilà à présent.

- Que tu étais…? répéta Albus, un brin ironique.

- Oui. J’ai réalisé par la suite l’ignominie de ma conduite, dit Gellert en posant une main sur son bras. Et j’ai appris qu’on ne s’en tire jamais à bon compte lorsque l’on doit vivre avec sa culpabilité. Est-ce que tu me crois, Albus ? Est-ce que tu peux croire que j’ai changé ? »

Albus pouvait croire n’importe quoi quand Gellert le regardait avec ces yeux-là, mais lui aussi avait changé. Il n’était plus aussi naïf qu’à dix-sept ans, et le charme de Gellert lui laissait au cœur une amertume qu’il n’appréciait guère. Il ôta la main de Gellert de son bras.

« Je te croirais plus volontiers si je ne te retrouvais pas quinze ans après à te prélasser dans les salons, tandis qu’au-dehors la guerre gronde.

- Mais je ne me prélasse pas, Albus. J’entretiens simplement mon image de dilettante et mes relations haut placées. Crois-le ou non, mais je suis devenu un homme influent politiquement, et en ces temps troublés, il m’est devenu vital de sembler inoffensif aux yeux des grands de cet empire. Ils me dévoreraient tout cru s’ils réalisaient une seule seconde que les idées que je leur glisse entre un vert de blanc et une cuisse de courtisane sont loin d’être innocentes… »

Malgré lui, Albus était impressionné par ce que lui révélait Gellert et la confiance qu’il semblait lui accorder, mais ses méthodes le laissaient dubitatif.

« En somme, tu charmes et tu manipules, exactement comme tu l’as fait avec moi autrefois. Explique-moi encore en quoi tu as changé ? »

Un coude sur le dossier du sofa, Gellert caressa légèrement la joue d’Albus du bout des doigts.

« Je ne t’ai jamais voulu aucun mal, Albus. Et crois-moi, si jamais je t’ai charmé, tu me l’as bien rendu. »

Albus se troubla. Gellert avait toujours eu la manie de jouer sur l’ambiguïté de leur relation, sans doute au courant bien avant Albus des sentiments que celui-ci lui portait. C’était quelque chose qu’il avait pardonné à l’adolescent mais pardonnait plus difficilement à l’homme, conscient qu’il était aujourd’hui de ses attraits, et de ses talents de séduction. Il chassa la main qui jouait avec sa joue et dit d’une voix basse :

« Je t’aimais plus qu’un frère, Gellert. Tu devais le savoir. En l’honneur de notre amitié d’autrefois, je te demanderai de ne pas jouer avec moi aujourd’hui. »

L’air touché, Gellert posa une main sur sa joue et tourna le visage d’Albus vers le sien.

« J’étais perdu autrefois, je ne savais pas encore identifier mes émotions. Mais je sais… Regarde-moi, Albus. »

Albus plongea son regard bleu dans ses grands yeux sombres, et ne put y voir aucune tricherie ni aucun mensonge.

« Je sais que bien que tu sois un homme… Aucune femme n’a jamais touché mon âme comme tu l’as fait, Albus. Quand je t’ai vu tout à l’heure, j’ai cru que mon cœur allait exploser sous le coup de l’émotion… Je… Pour toi… Je pourrais… aller contre la nature et… aimer un homme… si cet homme, c’est toi. »

Albus ferma les yeux à cette déclaration, profondément bouleversé. Il prit la main de Gellert sur sa joue et en porta la paume à ses lèvres dans un geste d’adoration contenue. Même s’ils n’échangeaient jamais rien de plus que ce seul moment, se dit-il alors, sa vie aurait valu la peine d’être vécue.

« Regarde-moi, Albus », dit encore Gellert et cette fois sa voix était si proche qu’il pouvait sentir son souffle contre son visage.

Albus ouvrit les yeux pour voir ceux de Gellert se baisser vers sa bouche, et alors il sut ce qui allait se passer, et il se dit que si Gellert avait eu le courage d’aller jusque là tout seul, il pouvait bien l’aider à finir. Il franchit le peu de distance qui séparait encore les lèvres de Gellert des siennes sans l’ombre d’une hésitation - et ce fut un baiser tremblant et maladroit, ému et confus, mais surtout le plus beau, le plus fort, le plus incroyable baiser qu’Albus avait jamais connu.

Puis Gellert s’écarta et un instant, Albus redouta qu’il n’ait changé d’avis. Mais ses yeux étaient brillants et son sourire radieux ; il défit le ruban qui enserrait les cheveux d’Albus et les regarda se libérer en une cascade couleur d’automne sur ses épaules. Il y plongea ses doigts, murmurant :

« Ils n’étaient pas si longs autrefois… Se peut-il vraiment que nous ayons été séparés quinze années ? »

Et, pressant sur la nuque d’Albus, il s’empara à nouveau de ses lèvres, avec davantage d’assurance cette fois, et une sensualité enivrante. Ses boucles blondes caressaient le visage d’Albus tandis que leurs lèvres s’entrouvraient et qu’ils s’essayaient à un baiser plus osé, langue contre langue, le goût suave des salives mélangées, le frisson de l’intimité redoublée. Albus enlaça Gellert au niveau de la taille et celui-ci s’avança autant qu’il le put pour favoriser ce contact, si bien qu’il se trouva bientôt pratiquement allongé sur lui, une jambe repliée sur ses genoux son cœur battant tout près du sien. Un instant où Gellert leva la tête et Albus ouvrit les yeux pour rencontrer son regard, il lui sembla revoir toute sa vie et réaliser que tout ce qu’il avait jamais vécu avait contribué à le mener à cet instant-là, et alors tout prenait un sens.

« À quoi tu penses ? lui fit Gellert en déposant de légers baisers le long de sa joue.

- Je t’aime éperdument, voilà ce que je pense », murmura Albus.

Comme s’il ne s’y attendait pas, Gellert arrêta ses baisers et sonda son regard, immobile. Puis il l’embrassa une troisième fois sur les lèvres et Albus se dit qu’il était vraiment perdu. Le genou de Gellert glissa inexplicablement entre ses jambes, et malgré tous ses efforts Albus sentit qu’il n’allait pas réussir à rester un gentleman si Gellert continuait de presser son corps contre le sien de cette façon.

Il s’apprêtait à l’en avertir, lorsqu’on toqua à la porte.

« Herr Friedmann ? »

Gellert se rejeta vivement en arrière, l’air paniqué.

« Scheiße ! »

Il rajusta ses vêtements tandis qu’Albus, stupéfait, ne comprenait plus rien à ce qui se passait.

« Herr Friedmann ? insista la voix. Je peux entrer ?

- Une minute ! J’arrive ! »

Albus se releva, les jambes un peu molles.

« Tu es Wiebe Friedmann ? fit-il, incrédule.

- Quoi ? dit Gellert qui arrangeait rapidement ses cheveux.

- Je suis venu ici pour rencontrer un certain Wiebe Friedmann.

- Ah ? sourit Gellert. Eh bien, il semblerait que tu l’aies trouvé. »

Il ouvrit la porte pour trouver un jeune homme rondouillard qui s’empressa de lui murmurer quelque chose qu’Albus comprit comme :

« Il veut vous parler. »

Gellert soupira.

« Maintenant ? Je ne suis pas à sa disposition. C’est Noël, tout de même.

- Les tranchées tiennent, le front n’avance plus. Il a de nouveau des doutes.

- Très bien, très bien. Laissez-moi trouver une excuse convenable et je viens. »

Le jeune homme partit avec une courbette. Gellert se retourna vers Albus, qui s’approcha d’un pas prudent.

« Je suis navré, mon ami. Le devoir m’appelle.

- Wiebe Friedmann ? La petite voix du Chancelier ?

- Tais-toi, donc, malheureux ! chuchota Gellert, mi-souriant mi-préoccupé. Ce genre de rumeurs ne doit pas se propager.

- Quand est-ce que tu as changé de nom ?

- Quand j’ai commencé à prendre des risques trop grands pour le bien de ma famille. Je te prierai de ne révéler mon identité secrète à personne. »

Albus n’en croyait pas ses oreilles. Gellert l’étreignit brièvement en guise d’au revoir, mais Albus le retint par le bras.

« Il faut que je te parle.

- Pas maintenant, j’en ai peur. Il y a des gens qu’on ne peut pas faire attendre.

- Tu dois lui dire de mettre un terme à cette guerre, Gellert. »

Gellert fronça les sourcils.

« Je suis Wiebe Friedmann. Et il n’est pas question de mettre un terme à quoi que ce soit. »

Albus chercha une trace quelconque de plaisanterie dans son regard.

« Tu n’es pas sérieux.

- Je suis très sérieux ! Cette guerre est une aubaine. Pour peu qu’on la fasse durer suffisamment, les gouvernements moldus vont se ruiner, les pouvoirs s’affaiblir, et les sorciers pourront enfin s’établir en maitres ! »

Albus se sentit glacé de l’intérieur.

« Qu’est-ce que tu racontes ?

- Allons, Albus. Tu ne te souviens pas ? La domination sorcière sur le monde, pour le plus grand bien ?

- C’était de la folie, voyons, tu le sais bien ! Des exagérations d’adolescents qui veulent changer le monde ! »

Gellert s’avança pour parler tout près de son visage.

« Je ne suis pas comme toi, Albus. Je ne me contente pas de rêver que je change le monde. Je le fais.

- Des gens meurent au combat chaque jour.

- Oui, eh bien. Tu sais ce qu’on dit sur les omelettes.

- Gellert…

- Pour la dernière fois, je m’appelle Wiebe ! »

Et sur ces mots, Gellert, en colère, dégagea son bras et disparut dans la foule.

Albus resta sur place un moment, pétrifié. Tandis qu’il tentait de faire refluer la nausée qui s’emparait de lui, sa raison lui énonçait des évidences.

Il devait partir d’ici.

Ne plus jamais revoir Gellert.

C’était ce qu’il y avait de mieux à faire.

Tout ce qu’il pouvait faire.

Partir, avant de se briser le cœur davantage.

C’était pour son bien.

Pour son plus grand bien.

FIN

fic

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