[Micro-fics de septembre 2015] Mythologie grecque - Pallas/Athéna - PG-13
Pour chonaku55 ! :D Bon courage pour lundi, liebchen !!
1. Angst
La douleur s’étend au creux de son ventre, la déesse pose une main tremblante près de la blessure, Pallas sent une larme tomber au creux de son nombril. Les yeux pers de sa bien-aimée se fixent sur elle, emplis d’une tristesse et d’une culpabilité infinies, et soudain, la fragile naïade comprend qu’elle va mourir. Ce qui lui fait le plus de chagrin, ce n’est pas l’idée même de la mort, c’est celle d’être séparée d’Athéna, parce que c’est une immortelle et qu’elle ne la rejoindra jamais dans la plaine des Asphodèles, où la fille de Triton errera seule pour l’éternité.
2. AU (genderfluid!Athena, MtF!Persephone)
Athènè est né.e dans un corps de femme, mais ce n’est pas qu’une femme. Pas totalement un homme non plus, contrairement à sa cousine Perséphone que l’on avait considéré comme un garçon avant qu’elle n’affirme le contraire ; davantage une sorte de mélange fluide. Quant à Pallas, elle a appris à accepter cela, à accorder de manière versatile les adjectifs et les épiclèses, à ne pas l’enfermer dans un genre ou l’autre. Une fois ensemble, peu importe que les autres ne sachent pas comment appeler leur relation : ce qui compte, c’est qu’Athènè est avec Pallas, et Pallas avec Athènè.
3. Crack!Fic (modern AU)
« C’est un upsilon, bande de bœufs ! rugissait sans relâche la guerrière à chaque fois que la publicité de voitures italiennes passait.
-Chuuut, allons, calme-toi ma chérie, l’apaisait sa petite amie. Et ta belle-mère n’aimerait pas t’entendre parler ainsi des bovidés.
-Le nom de cette voiture n’a absolument aucun sens !
-Je sais, je sais… soupira la naïade.
-Ce devrait être ‘lancia upsilon’ ! Pas ‘ypsilon’ ! C’est pas logique. C’est un crime contre l’alphabet grec ! C’est… »
Bon. Si elle la tenait suffisamment fort dans ses bras en lui disant des mots doux, peut-être que son énervement allait finir par passer ?
4. Crossover (Kingdom Hearts)
Pendant des années, Athéna avait cru Pallas morte, perdue à jamais alors que Psallax, son double à l’identique, y compris pour les sentiments, errait dans la Cité du Crépuscule, ses souvenirs effacés, sans même avoir conscience d’être une Simili ; seulement, maintenant qu’elles se sont enfin retrouvées, rien ne pourra les séparer de nouveau, hormis peut-être la culpabilité, la douleur et l’impression de ne pas avoir suffisamment tenté de la retrouver, si personne n’apaise les sentiments tourmentés qui ont tant dévoré la porteuse de KeyBlade pendant tout ce temps ; et ce ne sera certainement pas ce qui arrivera, pas tant que Psallax sera là.
5. First Time
C’était l’idée d’Athéna de s’entraîner au combat au lieu d’aller nager ou de faire des ricochets comme d’habitude, et elle s’en blâmerait à jamais, car leur premier (et hélas, dernier) combat, qui tourna si tragiquement, eut d’abord un goût de jeu et de légèreté, une nouveauté métallique qui se changea trop vite en cendres ; et après l’accident, Athéna eut un pincement au cœur pendant plusieurs siècles, à chaque fois qu’elle empoignait sa lance - bien que cela lui donnât également une forte conscience des ravages de la guerre, et du fait qu’il fallait la faire avec stratégie et réflexion, et non pas à la légère.
6. Fluff
Pallas incarnait une enfant de la chasse, de la malice et de l’eau ; Athéna, c’était une fille de la guerre, de la ruse et du feu ; et entre elles, tous les coups bas étaient tacitement permis - surtout quand elles jouaient à s’éclabousser au bord du lac Triton en Libye, et que rares étaient les occasions où aucune des deux ne tombait dans les doux flots, la tunique complètement trempée, les cheveux mouillés et un fou rire aux lèvres.
7. Humour (homoromantic sex-repulsed ace!Artemis ; lesbian demisexual!Athena)
Cela reste une immense énigme irrésolue, pour Aphrodite, que cette déesse chaste-là soit capable de tomber amoureuse (contrairement à Hestia) ; manifeste une forte inclinaison envers les membres de son propre sexe (comme sa sœur Artémis) ; n’ait pas franchement l’air dégoûtée par les choses de la chair (à la différence, cette fois, d’Artémis)… mais lui résiste quand même ! Honnêtement, c’en est pratiquement vexant. Surtout quand Athéna lui répond, incompréhensiblement, qu’elle « ne la connaît pas assez bien pour se sentir attirée ». Qu’est-ce que c’est que ces arguments à la noix ? Non, vraiment, Aphrodite ne comprend pas.
8. Hurt/Comfort
Parfois, la nostalgie de celle qu’elle a perdu il y a si longtemps se fait trop dure, trop forte ; alors elle se renferme comme une armure vide, une machine à tuer qui a détruit ce qu’elle aimait. Ce qui la tire de cette torpeur froide, qu’on lit dans ses yeux pers, c’est de pleurer sans honte sur les genoux de son petit frère Hermès, qui lui caresse les cheveux en lui demandant des histoires de Pallas, des anecdotes, et lui murmure des mots de réconfort ; et étrangement, cela l’aide à apaiser sa peine, car elle n’a plus l’impression de porter ce fardeau seule.
9. Smut
Leurs corps s’entrelaçaient sur la berge du lac, sans crainte des regards car nul n’espionne les déesses ; Athéna, surtout, aimait à se lover contre la peau sombre de son amante, en respirer son odeur unique, poser sa tête sur le ventre tendre - et les doigts fins de Pallas, avec leurs longs ongles en amande, passaient et repassaient sur son corps nu, en exploraient le moindre recoin, joueurs et curieux, pour lui procurer un plaisir inouï auquel elle n’avait plus voulu goûter, une fois que son adorée avait quitté ce monde.
10. UST
Étrange comme les regrets et les désirs pouvaient encore traverser son corps et son esprit, comme une vague vaine : le souvenir encore vivace d’un sourire éclatant dans un visage sombre, les heures passées à se caresser sur la berge d’un lac ancien et presque oublié, une peau chaude et souvent mouillée contre la sienne qui y répondait - toutes choses perdues à jamais par sa faute, dévastées par le temps, désespérément manquantes et marquantes.
1. Angst
La douleur s’étend au creux de son ventre, la déesse pose une main tremblante près de la blessure, Pallas sent une larme tomber au creux de son nombril. Les yeux pers de sa bien-aimée se fixent sur elle, emplis d’une tristesse et d’une culpabilité infinies, et soudain, la fragile naïade comprend qu’elle va mourir. Ce qui lui fait le plus de chagrin, ce n’est pas l’idée même de la mort, c’est celle d’être séparée d’Athéna, parce que c’est une immortelle et qu’elle ne la rejoindra jamais dans la plaine des Asphodèles, où la fille de Triton errera seule pour l’éternité.
2. AU (genderfluid!Athena, MtF!Persephone)
Athènè est né.e dans un corps de femme, mais ce n’est pas qu’une femme. Pas totalement un homme non plus, contrairement à sa cousine Perséphone que l’on avait considéré comme un garçon avant qu’elle n’affirme le contraire ; davantage une sorte de mélange fluide. Quant à Pallas, elle a appris à accepter cela, à accorder de manière versatile les adjectifs et les épiclèses, à ne pas l’enfermer dans un genre ou l’autre. Une fois ensemble, peu importe que les autres ne sachent pas comment appeler leur relation : ce qui compte, c’est qu’Athènè est avec Pallas, et Pallas avec Athènè.
3. Crack!Fic (modern AU)
« C’est un upsilon, bande de bœufs ! rugissait sans relâche la guerrière à chaque fois que la publicité de voitures italiennes passait.
-Chuuut, allons, calme-toi ma chérie, l’apaisait sa petite amie. Et ta belle-mère n’aimerait pas t’entendre parler ainsi des bovidés.
-Le nom de cette voiture n’a absolument aucun sens !
-Je sais, je sais… soupira la naïade.
-Ce devrait être ‘lancia upsilon’ ! Pas ‘ypsilon’ ! C’est pas logique. C’est un crime contre l’alphabet grec ! C’est… »
Bon. Si elle la tenait suffisamment fort dans ses bras en lui disant des mots doux, peut-être que son énervement allait finir par passer ?
4. Crossover (Kingdom Hearts)
Pendant des années, Athéna avait cru Pallas morte, perdue à jamais alors que Psallax, son double à l’identique, y compris pour les sentiments, errait dans la Cité du Crépuscule, ses souvenirs effacés, sans même avoir conscience d’être une Simili ; seulement, maintenant qu’elles se sont enfin retrouvées, rien ne pourra les séparer de nouveau, hormis peut-être la culpabilité, la douleur et l’impression de ne pas avoir suffisamment tenté de la retrouver, si personne n’apaise les sentiments tourmentés qui ont tant dévoré la porteuse de KeyBlade pendant tout ce temps ; et ce ne sera certainement pas ce qui arrivera, pas tant que Psallax sera là.
5. First Time
C’était l’idée d’Athéna de s’entraîner au combat au lieu d’aller nager ou de faire des ricochets comme d’habitude, et elle s’en blâmerait à jamais, car leur premier (et hélas, dernier) combat, qui tourna si tragiquement, eut d’abord un goût de jeu et de légèreté, une nouveauté métallique qui se changea trop vite en cendres ; et après l’accident, Athéna eut un pincement au cœur pendant plusieurs siècles, à chaque fois qu’elle empoignait sa lance - bien que cela lui donnât également une forte conscience des ravages de la guerre, et du fait qu’il fallait la faire avec stratégie et réflexion, et non pas à la légère.
6. Fluff
Pallas incarnait une enfant de la chasse, de la malice et de l’eau ; Athéna, c’était une fille de la guerre, de la ruse et du feu ; et entre elles, tous les coups bas étaient tacitement permis - surtout quand elles jouaient à s’éclabousser au bord du lac Triton en Libye, et que rares étaient les occasions où aucune des deux ne tombait dans les doux flots, la tunique complètement trempée, les cheveux mouillés et un fou rire aux lèvres.
7. Humour (homoromantic sex-repulsed ace!Artemis ; lesbian demisexual!Athena)
Cela reste une immense énigme irrésolue, pour Aphrodite, que cette déesse chaste-là soit capable de tomber amoureuse (contrairement à Hestia) ; manifeste une forte inclinaison envers les membres de son propre sexe (comme sa sœur Artémis) ; n’ait pas franchement l’air dégoûtée par les choses de la chair (à la différence, cette fois, d’Artémis)… mais lui résiste quand même ! Honnêtement, c’en est pratiquement vexant. Surtout quand Athéna lui répond, incompréhensiblement, qu’elle « ne la connaît pas assez bien pour se sentir attirée ». Qu’est-ce que c’est que ces arguments à la noix ? Non, vraiment, Aphrodite ne comprend pas.
8. Hurt/Comfort
Parfois, la nostalgie de celle qu’elle a perdu il y a si longtemps se fait trop dure, trop forte ; alors elle se renferme comme une armure vide, une machine à tuer qui a détruit ce qu’elle aimait. Ce qui la tire de cette torpeur froide, qu’on lit dans ses yeux pers, c’est de pleurer sans honte sur les genoux de son petit frère Hermès, qui lui caresse les cheveux en lui demandant des histoires de Pallas, des anecdotes, et lui murmure des mots de réconfort ; et étrangement, cela l’aide à apaiser sa peine, car elle n’a plus l’impression de porter ce fardeau seule.
9. Smut
Leurs corps s’entrelaçaient sur la berge du lac, sans crainte des regards car nul n’espionne les déesses ; Athéna, surtout, aimait à se lover contre la peau sombre de son amante, en respirer son odeur unique, poser sa tête sur le ventre tendre - et les doigts fins de Pallas, avec leurs longs ongles en amande, passaient et repassaient sur son corps nu, en exploraient le moindre recoin, joueurs et curieux, pour lui procurer un plaisir inouï auquel elle n’avait plus voulu goûter, une fois que son adorée avait quitté ce monde.
10. UST
Étrange comme les regrets et les désirs pouvaient encore traverser son corps et son esprit, comme une vague vaine : le souvenir encore vivace d’un sourire éclatant dans un visage sombre, les heures passées à se caresser sur la berge d’un lac ancien et presque oublié, une peau chaude et souvent mouillée contre la sienne qui y répondait - toutes choses perdues à jamais par sa faute, dévastées par le temps, désespérément manquantes et marquantes.