[Communauté] Kyrielle 100. Ce que j'ai écris. [1/2]
Dracula
"Je ne bois jamais... de vin" - PG
Prompt de petite_laitue "Je ne bois jamais... de vin" avec comme personnage "Dracula"
La demeure était certes imposante - et de surcroit effrayante sous l'éclairage trompeur de la lune - toutefois l'homme n'y voyait là qu'un refuge. Perdu dans les méandres de la Transylvanie, loin de tout village, il avait été bienheureux de trouver ce lieu - et surtout porte ouverte.
Le propriétaire était à l'image de la demeure : froid mais charismatique, sentant le danger mais fascinant. Et très accueillant. Il n'avait pas hésité une seconde à lui servir des mets somptueux - un vrai festin qu'il n'aurait jamais pu s'offrir - et à tenir une longue et belle conversation avec lui. Le seul problème était qu'il était seul à table, et que son sauveur ne voulait pas partager le repas avec lui.
- Buvez au moins un coup avec moi.
- Je vous en suis grès mais je ne bois jamais... de vin.
L'homme n'en tint pas rigueur : nombre de ses amis n'aimaient pas certains alcools, et il n'avait pas à critiquer celui qui l'avait recueilli. Les reliefs du repas retirés par le propriétaire, il fut mené dans une chambre austère mais confortable. Se sentant en sécurité, l'homme ferma les yeux. Et ne les rouvrit plus jamais.
Full Metal Alchemist
Art dramatique - PG
Prompt de lilou_black "Transe" avec comme personnage "Edward Elric"
- Ah ah, je le sens, je le sens ! Là, il arrive...
- Hem, Ed... chuchota l'infortuné Alphonse Elric à son frère sans autre réaction que d'arracher un rire sardonique à son ainé.
- Oui, je le sens, la voilà, la puissance !
Le silence tomba. Seul bruit, les bouffées d'air que prenait Edward qui se releva d'un bond, frappant ses mains pour en chasser la poussière.
- Alors, qu'en penses-tu ? Je joue bien les alchimistes en transe, non ? Les habitants de ce patelin ne verront que du feu, et je n'aurais pas à m'épuiser à faire de la transmutation.
- Personnellement, je trouve que tu surjoues.
- Tu ne connais rien à l'art dramatique.
Le château ambulant
Secret - PG
Prompt de kiranagio "Le secret le mieux gardé" avec comme personnage "Hauru"
Tout sorcier a ses petits secrets, mais celui d'Hauru personne ne pouvait le connaître hormis celui avec qu'il était lié par ce même secret. Même la puissante Sélimane ne pouvait avoir la moindre idée du plus grand secret de son meilleur élève. Pourtant ce n'était pas une mince affaire que de cacher quelque chose à cette magicienne, la plus illustre de toutes. Elle lui avait demandé à son protégé d'où lui venait une telle puissance.
- Des années de maîtrise ne suffisent pas à atteindre le niveau que tu possèdes. Ne veux-tu rien me dire ?
- Chaque magicien a SON secret.
Personne ne pouvait trahir le secret d'Hauru, scellé dans le démon qui lui avait donné le pouvoir. Calcifer ne pouvait en parler à quiconque, c'était aux autres de chercher eux-mêmes la clé. Mais personne n'en était capable. Jusqu'au jour où une chapelière métamorphosée en vieille femme entra dans le château.
Original
Sur le banc - G
Prompt de elizapoufsoufle "Se souvenir de belles choses" avec comme personnages "deux inconnues"
Elles étaient venues s'asseoir sur ce banc, chacune avec son lot de souvenirs, de joies perdues, de larmes séchées par le vent, de sourires effacées. Elles ne se connaissaient pas, ne savaient rien l'une de l'autre. Le fait qu'elles soient assises sur le même banc aujourd'hui n'était du qu'à un simple hasard. L'une était étudiante, venant profiter de ce recoin du parc pour étudier ses ouvrages, les cheveux balayant son regard quand sa nuque se penchait, ployant comme un roseau. La seconde était d'âge mûre, sans enfants ni mari, libre de toutes contraintes et en cela prisonnière de l'ennui.
Chaque jour, à la même heure, elles se retrouvaient sur le banc, n'échangeant pas une parole mais des gestes et regards amicaux. Quand le marque-page de l'étudiante fut emportée par le vent, la femme lui offrit une feuille séchée qui reposait à ses pieds. Quand la pluie vint les tremper, la demoiselle sortit son parapluie et y laissa une place pour sa compagne d'infortune. Cela devint un rituel. Elles se voyaient à cette même heure, profitant simplement de la présence de l'autre.
Les années passèrent, l'étudiante était devenu femme au foyer. Elle conservait son rituel, menant ses enfants dans ce parc, s'asseyant sur le banc. Elle guettait du regard la silhouette tordue de la vieille femme, et tous deux regardaient les enfants s'ébattre, échangeant par le regard leurs souvenirs communs. Se souvenant des belles choses qui leur étaient arrivées sur ce banc.
Journal intime - PG-13
Prompt de lilou_black "Journal intime" avec comme personnages "un groupe d'ados"
- Tu l'as trouvé où ?
- Il est tombé du sac de David.
- Tu crois que c'est à lui ?
- Pourquoi il aurait été dans son sac sinon, banane ?
Le groupe regarde le carnet corné, aux pages défraichies dont plusieurs semblaient vouloir sortir de la couverture, prendre leur envol. Il y a cette tentation fourbe de regarder à l'intérieur, voir ce qu'il y est écrit. Sur un signe commun, celui qui a pris l'objet l'ouvre lentement, presque avec un respect sacré. L'écriture sur la première page fait naître un rire dans l'assemblée.
- " Mon journal " … Na, David tient un journal intime ! Comme les nanas !
Qui aurait cru cela de cet imposant adolescent, passant son temps libre dans des compétitions sportives, coqueluche des jeunes filles et héros de l'équipe où il jouait. La suite du journal fit taire l'hilarité générale. Dans ces pages qui jusqu'à maintenant était à l'abri des regards, David rédigeait ses peines d'un style fluide qui vous prenait le coeur et les tripes. Des peines que jamais aucun de ses amis n'aurait cru de lui, des peines qu'on voyait tous les soirs à la télévision mais qui ne touchaient que des inconnus.
- Ben merde... souffla l'un des membres du groupe, résumant la pensée générale.
- Faudrait le dire à quelqu'un...
- David va nous engueuler s'il apprend qu'on a lu son journal, crétin !
- Parce que tu préfères qu'on le laisse se faire tabasser par sa famille ?
- Non...
- On fait quoi ?
- On montre çà aux flics. Qu'ils soient utiles pour une fois.
Trouvaille - PG
Prompt de jufachlo"Une petite enveloppe"
Elle avait du être oubliée par les anciens locataires, s'être échappé de la boîte qui devait la renfermer. C'était une petite enveloppe qui, curieusement, n'avait jamais été ouverte. Sa taille ne dépassait pas celle d'une main d'adulte. La jeune femme la ramasse avec cérémonie et entreprit de l'ouvrir. La curiosité était si forte.
A l'intérieur un simple carré en carton glacé. La face était une photographie montrant un paysage, simple mais apaisant. Au verso une écriture fine qui dictait peu de mots.
" Que ne puis-je briser le mur qui nous sépare ? Ces mots sauront-ils le briser ? Laisse-moi venir te parler ".
Point de signature, point d'adresse sur l'enveloppe. On avait du la déposer à la dérobée dans la boîte aux lettres, et celui ou celle qui l'avait reçu l'avait ignoré. Dédaigné. C'en fut trop pour la femme qui remit le carton dans l'enveloppe, l'enveloppe dans sa poche. Avec le temps, elle finit par l'oublier et l'enveloppe se désagrégea dans la machine à laver, dans le monde des chaussettes disparues.
"Je ne bois jamais... de vin" - PG
Prompt de petite_laitue "Je ne bois jamais... de vin" avec comme personnage "Dracula"
La demeure était certes imposante - et de surcroit effrayante sous l'éclairage trompeur de la lune - toutefois l'homme n'y voyait là qu'un refuge. Perdu dans les méandres de la Transylvanie, loin de tout village, il avait été bienheureux de trouver ce lieu - et surtout porte ouverte.
Le propriétaire était à l'image de la demeure : froid mais charismatique, sentant le danger mais fascinant. Et très accueillant. Il n'avait pas hésité une seconde à lui servir des mets somptueux - un vrai festin qu'il n'aurait jamais pu s'offrir - et à tenir une longue et belle conversation avec lui. Le seul problème était qu'il était seul à table, et que son sauveur ne voulait pas partager le repas avec lui.
- Buvez au moins un coup avec moi.
- Je vous en suis grès mais je ne bois jamais... de vin.
L'homme n'en tint pas rigueur : nombre de ses amis n'aimaient pas certains alcools, et il n'avait pas à critiquer celui qui l'avait recueilli. Les reliefs du repas retirés par le propriétaire, il fut mené dans une chambre austère mais confortable. Se sentant en sécurité, l'homme ferma les yeux. Et ne les rouvrit plus jamais.
Full Metal Alchemist
Art dramatique - PG
Prompt de lilou_black "Transe" avec comme personnage "Edward Elric"
- Ah ah, je le sens, je le sens ! Là, il arrive...
- Hem, Ed... chuchota l'infortuné Alphonse Elric à son frère sans autre réaction que d'arracher un rire sardonique à son ainé.
- Oui, je le sens, la voilà, la puissance !
Le silence tomba. Seul bruit, les bouffées d'air que prenait Edward qui se releva d'un bond, frappant ses mains pour en chasser la poussière.
- Alors, qu'en penses-tu ? Je joue bien les alchimistes en transe, non ? Les habitants de ce patelin ne verront que du feu, et je n'aurais pas à m'épuiser à faire de la transmutation.
- Personnellement, je trouve que tu surjoues.
- Tu ne connais rien à l'art dramatique.
Le château ambulant
Secret - PG
Prompt de kiranagio "Le secret le mieux gardé" avec comme personnage "Hauru"
Tout sorcier a ses petits secrets, mais celui d'Hauru personne ne pouvait le connaître hormis celui avec qu'il était lié par ce même secret. Même la puissante Sélimane ne pouvait avoir la moindre idée du plus grand secret de son meilleur élève. Pourtant ce n'était pas une mince affaire que de cacher quelque chose à cette magicienne, la plus illustre de toutes. Elle lui avait demandé à son protégé d'où lui venait une telle puissance.
- Des années de maîtrise ne suffisent pas à atteindre le niveau que tu possèdes. Ne veux-tu rien me dire ?
- Chaque magicien a SON secret.
Personne ne pouvait trahir le secret d'Hauru, scellé dans le démon qui lui avait donné le pouvoir. Calcifer ne pouvait en parler à quiconque, c'était aux autres de chercher eux-mêmes la clé. Mais personne n'en était capable. Jusqu'au jour où une chapelière métamorphosée en vieille femme entra dans le château.
Original
Sur le banc - G
Prompt de elizapoufsoufle "Se souvenir de belles choses" avec comme personnages "deux inconnues"
Elles étaient venues s'asseoir sur ce banc, chacune avec son lot de souvenirs, de joies perdues, de larmes séchées par le vent, de sourires effacées. Elles ne se connaissaient pas, ne savaient rien l'une de l'autre. Le fait qu'elles soient assises sur le même banc aujourd'hui n'était du qu'à un simple hasard. L'une était étudiante, venant profiter de ce recoin du parc pour étudier ses ouvrages, les cheveux balayant son regard quand sa nuque se penchait, ployant comme un roseau. La seconde était d'âge mûre, sans enfants ni mari, libre de toutes contraintes et en cela prisonnière de l'ennui.
Chaque jour, à la même heure, elles se retrouvaient sur le banc, n'échangeant pas une parole mais des gestes et regards amicaux. Quand le marque-page de l'étudiante fut emportée par le vent, la femme lui offrit une feuille séchée qui reposait à ses pieds. Quand la pluie vint les tremper, la demoiselle sortit son parapluie et y laissa une place pour sa compagne d'infortune. Cela devint un rituel. Elles se voyaient à cette même heure, profitant simplement de la présence de l'autre.
Les années passèrent, l'étudiante était devenu femme au foyer. Elle conservait son rituel, menant ses enfants dans ce parc, s'asseyant sur le banc. Elle guettait du regard la silhouette tordue de la vieille femme, et tous deux regardaient les enfants s'ébattre, échangeant par le regard leurs souvenirs communs. Se souvenant des belles choses qui leur étaient arrivées sur ce banc.
Journal intime - PG-13
Prompt de lilou_black "Journal intime" avec comme personnages "un groupe d'ados"
- Tu l'as trouvé où ?
- Il est tombé du sac de David.
- Tu crois que c'est à lui ?
- Pourquoi il aurait été dans son sac sinon, banane ?
Le groupe regarde le carnet corné, aux pages défraichies dont plusieurs semblaient vouloir sortir de la couverture, prendre leur envol. Il y a cette tentation fourbe de regarder à l'intérieur, voir ce qu'il y est écrit. Sur un signe commun, celui qui a pris l'objet l'ouvre lentement, presque avec un respect sacré. L'écriture sur la première page fait naître un rire dans l'assemblée.
- " Mon journal " … Na, David tient un journal intime ! Comme les nanas !
Qui aurait cru cela de cet imposant adolescent, passant son temps libre dans des compétitions sportives, coqueluche des jeunes filles et héros de l'équipe où il jouait. La suite du journal fit taire l'hilarité générale. Dans ces pages qui jusqu'à maintenant était à l'abri des regards, David rédigeait ses peines d'un style fluide qui vous prenait le coeur et les tripes. Des peines que jamais aucun de ses amis n'aurait cru de lui, des peines qu'on voyait tous les soirs à la télévision mais qui ne touchaient que des inconnus.
- Ben merde... souffla l'un des membres du groupe, résumant la pensée générale.
- Faudrait le dire à quelqu'un...
- David va nous engueuler s'il apprend qu'on a lu son journal, crétin !
- Parce que tu préfères qu'on le laisse se faire tabasser par sa famille ?
- Non...
- On fait quoi ?
- On montre çà aux flics. Qu'ils soient utiles pour une fois.
Trouvaille - PG
Prompt de jufachlo"Une petite enveloppe"
Elle avait du être oubliée par les anciens locataires, s'être échappé de la boîte qui devait la renfermer. C'était une petite enveloppe qui, curieusement, n'avait jamais été ouverte. Sa taille ne dépassait pas celle d'une main d'adulte. La jeune femme la ramasse avec cérémonie et entreprit de l'ouvrir. La curiosité était si forte.
A l'intérieur un simple carré en carton glacé. La face était une photographie montrant un paysage, simple mais apaisant. Au verso une écriture fine qui dictait peu de mots.
" Que ne puis-je briser le mur qui nous sépare ? Ces mots sauront-ils le briser ? Laisse-moi venir te parler ".
Point de signature, point d'adresse sur l'enveloppe. On avait du la déposer à la dérobée dans la boîte aux lettres, et celui ou celle qui l'avait reçu l'avait ignoré. Dédaigné. C'en fut trop pour la femme qui remit le carton dans l'enveloppe, l'enveloppe dans sa poche. Avec le temps, elle finit par l'oublier et l'enveloppe se désagrégea dans la machine à laver, dans le monde des chaussettes disparues.