[Kink-même] Récapitulatif des drabbles/ficlets [1/2]

Oct 24, 2011 16:52

Comme je ne sais pas si je vais avoir temps/inspiration pour continuer à répondre au kink-même lancé par ishime, je vais déjà publier tout ce que j'ai écrit. Que tout le monde puisse lire, puis éventuellement me refiler l'inspiration pour continuer encore et encore à kinker.

A la croisée des mondes - Asriel/Coulter - Claming + Thèmes religieux - L'avoir tout entier pour soleil_ambrien

Le singe doré caressait la tête du léopard posé à ses pieds. Parfois les doigts noirs agrippaient une touffe de poils, la serrait jusqu'à ce que le léopard gémisse avant de reprendre leurs caresses.

Le gémissement animal répondait à celui de Lord Asriel, laissé à la merci de son amante. Les doigts de Marisa glissaient sur la peau de l'homme. Les ongles s'ancraient dans la chair, faisaient suinter le sang, allaient agripper les poignets pour vérifier que les liens demeuraient fermes. Ne laissant pas la possibilité à l'homme de reprendre le dessus.

- Tu es à moi. Tout à moi, susurra-t-elle en se penchant sur Asriel avant de reprendre son jeu.

Elle voulait imprimer sa marque sur le Lord. Que même - si un jour ils devaient se quitter - il ne puisse pas l'oublier. Elle s'ancrerait dans
sa chair, dans son âme. Comme le péché resté à jamais dans le corps des hommes. Aucune autre femme ne pourrait entrer dans l'âme d'Asriel, pas même une sorcière. Elle s'en faisait le serment.



Flander's Company - Hyppolite/Trueman - Protectiveness - Bodyguard pour petite_laitue

- Mais Monsieur...
- Non.
- Je serais aussi discret qu'une souris, silencieux qu'une tombe fraîchement construite. Promis ! Laissez-moi vous accompagner Monsieur...
- Hyppolite, quelle subtilité ne comprenez-vous pas dans le terme « non » ? Je n'ai pas besoin d'un garde du corps pour rendre visite à Lex. Ma secrétaire pourvoit très bien à ce rôle.

Hyppolite ne concéda qu'un bref regard à la momie. Pourquoi cette zombie antique avait le droit de rester collée aux basques de son patron, et pas lui ?

- Je vous tiendrais la conversation dans l'avion !
- J'aurais du travail. (Il profiterait surtout du voyage pour se mettre à jour dans les diverses séries qu'il se regardait sur son ordinateur)
- Je vous brosserais les cheveux, je vous cirerais les chaussures, je servirais vos moindres désirs, laissez-moi venir avec vous !

Armand ferma les yeux, se pinça le nez. Il répugnait à en venir là, mais il n'avait nullement le choix.

- Caleb !
- Quoi ? J'ai fais quoi cette fois ? demanda le scientifique, son mug à la main.
- Enfermez Hyppolite quelque part que je puisse ENFIN partir pour les States. Mon DRH s'est mis en tête de me servir de garde du corps rapproché.
- Mais si jamais vous avez un accident ? Vous savez que le risque en avions augmente chaque jour ! J'ai un mauvais pressentiment,
patron ! (Le dit-DRH ne faisait que continuer son instant de drama queen)
- Je vais demander à Parker de lui donner un calmant.
- Donnez-lui la dose maximale, insista Armand, son DRH accroché à ses chevilles.

***

- Je... ne veux pa-patron...
- Vous vous rendez compte qu'il est aussi chargé qu'une mule qui doit passer la frontière mexicaine ?
- Peu importe. Il commençait à devenir dangereux. (Avec classe, Armand remit cravate et brushing à leur place) Si jamais j'apprends que pendant mon absence la Flander's a été rayé de la carte, je vous nitrate Caleb !
- C'est toujours un plaisir de vous aider, conclut le scientifique en vidant un énième mug.

La porte d'entrée du bâtiment se ferma derrière Armand. Sortie qui fut acclamée par des cris de joie de la part de Caleb.

- Une semaine de repos ! Ça va être la belle vie.
- Non mais attendez... Caleb, vous allez vous occuper d'Hyppolite au moins ?
- Mais oui, mais oui... Dès qu'il aura fini son gros dodo.
- Il va falloir vous en occuper avec grande attention. Vous savez bien que notre DRH déprime toujours quand Trueman s'en va. Les calmants aident à calmer ses nerfs oui, mais ça ne fait rien contre la déprime...
- Il va falloir que je joue les nounous ?
- En quelque sorte.
- Sacré semaine en perspective...

Flander's Company - Kevin/Hyppolite - Yeux bleus + Trouble psychologique - Relation chaotique pour andersandrew

- Carlita, ma chère !

Carla se retourna, furibonde, et lâcha une giclée d'électricité sur la personne qui venait de la nommer ainsi. Deborah se releva sans aucune égratignure. Quelques étincelles couraient tout de même sur ses cheveux qui avaient brusquement frisés.

- Je vous ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça !

Il n'y avait que son mari qui avait ce droit. Et encore quand elle le souhaitait. Deborah n'en tint pas cure, et trottina à la suite de sa
maîtresse qui reprenait son inspection des locaux.

- Dites moi ma chère, sauriez-vous pourquoi Kevin est aussi... comment dire... pas dans son état normal ?
- Je m'en fiche royalement.

- Il se met à parler de poneys roses courant sur des arcs-en-ciel, et parle de déclarer sa flamme au DRH. Je l'ai vu traverser les couloirs
avec un bouquet de pétunias à la main. De très jolis pétunias en passant.

Deborah se cogna au dos de Carla quand celle-ci stoppa net sa progression. Couinant de douleur, la styliste se mit sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passait. Et découvrit Kevin assis sur le bureau du DRH. Ce qui lui fit pousser un cri de diva.

- Le pauvre chou va se faire saigner comme un cochon de lait.
- Laissez-le Deborah.
- Mais que... Il va souffrir !
- Oh sûrement pas autant que notre DRH.

Deborah regarda le sadisme s'étaler sur le visage de Carla comme une crème de nuit fraîchement appliquée. Puis reporta son attention sur son petit Kevin adoré qui séduisait ouvertement le DRH. Le tecktonikeur s'était pratiquement allongé sur le bureau, tendant son bouquet à Hyppolite qui tirait une telle mine de dégoût que c'était à se demander s'il n'allait pas vomir dans la seconde.

- La prochaine fois, amenez des roses. Elles ont l'utilité d'avoir des épines.

Hyppolite avait enfilé des gants en plastique, saisit le bouquet entre deux doigts... et jeté celui-ci derrière lui dès que Kevin avait eu le
dos tourné. Il ne voulait sûrement pas attraper la connerie latente de ce résidu de la société. Résidu qui était toujours à ses aises sur son
bureau.

- Mais les roses coûtent cheeers. De tute façon aucune fleur n'égalera la beauté de vos yeux bleus.
- Je n'ai pas les yeux bleus. Le daltonisme fait parti de ta liste de tares ?
- Mais si ils sont bleus.

Kevin tendit la main et ôta les lunettes de son DRH. Non sans après se rapprocher de très près, se trouvant nez à nez avec un Hyppolite dont l'aura dégageait une noirceur palpable.

- Vous les cachez avec vos lunettes, c'est dommage. Tiens vous avez un grain de beauté juste là.
- ME TOUCHE PAS ABRUTI CONGENITAL.

La silhouette de Kevin imprima la fenêtre qui se trouvait juste en face du bureau, tandis que le corps du tecktonikeur s'incrusta dans le
trottoir. La scène fut accompagnée des cris de Deborah qui dévala les escaliers pour aller soigner « son Kevin en sucre » tandis que Carla se demandait s'il n'y avait pas là matière à tirer pour virer le DRH. Sur ces entrefaites, Cindy débarqua.

- Dites, qui a fouillé dans le tiroir secret de Tonton ? Y a aucune plus aucune sucette à la viande, et son stock d'herbes et de champignons a disparu.
Game of Thrones - Sandor/Sansa - Références+Flirting - Le chien et la louve pour gribouille

Sansa commençait à prendre conscience des paroles de Littlefinger, et cette brusque chute dans la réalité lui faisait mal. Aussi mal que lorsque la tête de son père était tombé, que Glace s'était abattue sur lui, maniée par le bourreau.

Dans la réalité les princes étaient cruels, n'avaient aucun cœur. Les chevaliers frappaient les dames - et qui sait ce qu'ils pouvaient commettre sur ordre de leurs souverains. Sansa avait beau prier les dieux du Nord et les Sept, personne ne répondait. Personne ne venait l'aider.

Il n'y avait que le Limier qui ne la violentait pas. Quand elle avait voulu pousser Joffrey dans la vide - c'était si tentant, il était juste en
équilibre, une simple poussé aurait suffi - le Limier s'était interposé. Pendant un instant elle avait cru qu'il allait la frapper. Elle avait
vu dans son regard qu'il savait ce qu'elle avait cherché à commettre. Mais au lieu de cela, il avait essuyé le sang qui perlait de sa lèvre.
Avec les gestes délicats d'un chevalier.

Elle se devait de le remercier pour ce geste. Cette attention minuscule mais qui lui faisait prendre conscience que les chevaliers ne sont pas ceux qu'on croit. Sauf que Sansa avait peur du Limier. Avec son visage brûlé, sa voix qui vous donnait l'impression d'un grondement continu et ses paroles qui étaient tout sauf douces.

« Joffrey utilise des mots doux. Il a une belle voix mais elle prononce des choses horribles ».

La vie n'est pas une chanson. Mais sa vie actuelle rappelait une chanson à Sansa. Celle de la Belle et de la Bête. Une chanson où une princesse tâchait d'apprivoiser une bête, mi-humaine mi-animale, et découvrait qu'elle n'était pas si cruelle que cela.

« Le Limier est peut-être ainsi. »

En tout cas elle avait un mouchoir à lui rendre. Sansa avait tout fait pour effacer les taches de sang qui s'y étaient imprégnés. Puis ainsi
elle aurait une occasion de sortir de sa chambre - elle s'y enfermait de peur de croiser Joffrey. Preste comme une souris, silencieuse comme une princesse de chanson allant rejoindre son amant, Sansa se glissa dans les couloirs du château.

***

- Je t'ai dit de pas m'appeler ser ! Et garde ce putain de mouchoir, j'en ai pas besoin !

Sansa sursauta, mais demeura planté devant le Limier. Elle devait être forte comme la Belle. Quand la Bête grondait sur la princesse, jamais celle-ci n'avait fui. Mais au contraire, elle continuait à lui parler. Vertueuse et courageuse comme une grande dame.

- Mais c'était pour vous remercier de...
- Y a rien à remercier ! J'suis pas du genre à taper sur les gamines, c'tout.

Sansa se mordit la lèvre, et regarda le Limier partir. Non, il devait rester ! Sans réfléchir Sansa l'agrippa par le manche, accrocha ses ongles dans le tissu. Qu'il la frappe, qu'il lui hurle dessus, tant pis. Mais elle ne voulait pas rester toute seule. Ce qui lui restait de famille était loin, quelque part dans le froid du Nord. Le peu de confiance qu'elle pouvait encore donner, elle ne pouvait l'offrir qu'au Limier.

- Qu'est-ce tu me veux ?

La Belle aurait répondu quelque chose de spirituel, de doux et de plaisant. Sansa n'arrivait qu'à fixer du regard le visage du Limier. A observer les plaies des brûlures, la peau boursouflée.

-J'suis pas ta septa, ni ta mère. Je sais pas garder les mioches. Ils crient et se planquent dans les jupes de leurs mères en m'voyant. J'suis pas non plus de noble compagnie pour les dames.
- C'est faux !

Sansa porta la main à sa bouche - mais trop tard son cri avait été trop bruyant pour ne pas être entendu. En tout cas le Limier semblait être intéressé par ce qu'elle disait.

- Qu'est-ce qu'est faux, gamine ?
- Que vous n'êtes pas assez noble pour accompagner une dame. Vous êtes bien plus noble et juste que tous les chevaliers de la Garde.

Le rire du Limier surprit Sansa. Quand elle vit l'homme tendre la main vers elle, elle eut le geste de porter ses bras au-dessus de sa tête.
Les agissements des hommes envers elle lui avaient appris à craindre les coups. Sauf que Le Limier ne fit que lui caresser les cheveux.
Doucement.

- A t'entendre gamine, je mériterais d'être ser. Après tu vas me dire qu'y a des gens qui aiment ma face brûlée.
- Moi je n'ai pas peur de la regarder.

Le Limier eut un sourire, se pencha vers Sansa.

- P'têtre. Mais elle te dégoute.
- Non.

Pour preuve elle posa sa main sur les cicatrices, les caressa du bout des doigts. Comme la Belle quand elle osa poser un baiser sur le visage de la Bête, malgré son visage horrible, les crocs qui sortaient de sa gueule. Sansa posa ses lèvres sur les cicatrices, sentit la peau flasque sous ses lèvres. Mais elle n'en ressentit aucun dégoût - contrairement à la peau douce et veloutée de Joffrey qu'elle devait embrasser à chaque fois que celui-ci le désirait.

Quand elle relâcha son étreinte, Sansa craignit un mot acerbe de la part du Limier. Mais en aucun cas elle ne s'attendait à voir le Limier avec un regard triste. Presque attendri.

- Fais bien attention à toi, petit oiseau. Les lions ne feront qu'une bouchée de toi.

Le Limier la laissa là, avec ses doutes et ses incertitudes sur l'avenir. Mais Sansa savait maintenant qu'elle avait un allié.


Les liaisons dangereuses - Merteuil/Cécile/Valmont - Threesome+Power issues+Enemies working together - Qu'en direz mère ? pour petite_laitue

- Ne souillez donc pas d'aussi beaux yeux par vos larmes. Voyez ça, vous gâtez votre beauté ! Approchez donc.

Cécile renifla, laissa Merteuil prendre son menton dans sa main et lui tapoter les joues. Merteuil avait toujours des gestes et des mots doux. La jeune fille se sentait si bien avec cette femme toujours prévenante, confidente de ses peines et de ses joies. Sous les caresses tendres de Merteuil, Cécile se laissa aller à poser sa tête sur les genoux de celle-ci. Les jupes chatouillaient sa joue, tout comme les doigts de la femme qui jouaient avec les mèches dans son cou.

- Pauvre enfant, la vie est bien cruelle avec vous. Mais nous saurons vous remettre avec Danceny.
- Mais maman m'a interdit de le revoir !
- Supporteriez-vous de ne plus le voir, de lui dire adieu ? Certainement que non. Sinon vous ne seriez pas là, à pleurer.
- Mais comment...

Un doigt se posa sur les lèvres de Cécile, la forçant à se taire. Merteuil lui sourit, caressa les mèches sur son front.

- Laissez faire votre bonne amie. Vous avez confiance en moi, n'est-ce pas ?
- Oui. Vous êtes celle que j'aime plus que tout.
- Plus que votre mère ?

Cécile rougit, que c'en est un plaisir de voir cette petite oie prendre des airs de vierge.

- Pas de la même façon.
- J'en suis alors bien aise.

Cécile sentit les lèvres de son amie se poser sur son front, et les accueillit comme une bénédiction.

***

- Et bien Cécile. Vous qui auparavant avez trouvé la conduite de Valmont déplaisante, avouez que maintenant elle vous sied.
- Oh oui ! (On croirait entendre l'extase d'une maîtresse) Il est si bon, et m'enseigne tant de choses...
- Si vous m'en faisiez une démonstration ?

Pour empêcher Cécile de se rebiffer, Merteuil lui a pris la main. Doucement elle lui caresse la paume du doigt - elle sent la jeune fille se détendre. Valmont avait raison : cette petite apprend aussi bien les arcanes de la séduction qu'à déclamer les versets de la Bible. Et elle fait les deux sans se départir de son air angélique, ce qui rend la dépravation encore plus savoureuse.

- Vous voulez vraiment que...

- Valmont est un ami, lui-même ne saurait que vous conseiller de faire part de votre apprentissage à moi. N'ai-je pas été toujours votre amie ? Rien de ce qui se passera entre nous ne sortira de cette pièce, et ne sera connu de votre mère.

Merteuil disait cela avec tant de caresses et de gentillesse que Cécile ne vit pas pourquoi elle aurait du refuser.

- Vous m'aiderez à corriger mes erreurs si je me trompes ?
- Cela va de soi. Et je vous apprendrais d'autres leçons qui vous aideront à ravoir Danceny.

Touchée par tant de bonté, Cécile se jeta au cou de son amie. Petite ingénue qui avait déjà tous les attraits d'une amante, dont même l'empressement ! Amusée par cette ironie, Merteuil releva la tête de sa pupille et lui posa un baiser sur le nez.

- Il est grand temps de me faire part de vos connaissances, Cécile. Imaginez que je suis votre enseignant Valmont. Ou votre cher Danceny.

***

Je dois vous avouer Valmont que vous avez su planter la graine du libertinage dans le corps de Cécile. Elle a parfaitement retenu vos leçons, au point que cela en imprègne tous ses gestes. Je lui ai appris à savoir modérer ces derniers - nous ne voulons pas que sa mère se doute de quoi que ce soit.

Mais vous verriez ce regard alangui, ce corps qui se meut dans la sphère libertine avec la naïveté des dévotes. Il y a là de quoi dessiner un portrait qui ferait pâlir les hommes d'Eglise.

Je me suis permise d'ajouter quelques touches à votre création. Vous ne m'en tiendrez nullement rigueur, je le sais. Vous pourriez même m'en remercier lorsque Cécile vous montrera ses nouvelles connaissances. Cette jeune fille est fort plaisante - l'avoir comme pupille est une joie sans nom. Il faudra un jour convenir d'une rencontre afin que nous puissions l'enseigner en choeur et de notre mieux - le spectacle vous plairait, j'en suis certaine.

Mais je vous laisse, ma dévote se lève et je dois l'aider à s'apprêter pour retourner chez elle. Une seule fausse note et notre entreprise sera découverte. Et qui de mieux qu'une femme pour cacher les amours illicites d'une autre femme ?

Noob - OmegaZell/Fantöm - Madness + Homosexuality - J'ai rêvé en slash pour soleil_ambrien

Fantöm. En chair et en os. Là, devant lui, à même pas cinq mètres. Harcelé par une horde de fans en délire. OmegaZell fusillait le groupe
de furies du regard, maudissant la vie de ne pas l'avoir créer assassin dans la réalité. Sans quoi il aurait déjà décimé la cohorte et sauvé son idole pour le mener dans un lieu plus calme. Où ils seraient seuls...

Non non. Il se mettait à parler comme dans les fanfics de Gaea. Ne pas penser à cette vipère. Concentrer son attention sur Fant-oh non ! Le stand fermait, la séance de dédicaces se terminait. Non pas déjà ! OmegaZell tendait une main désespérée vers son idole - qui avait le dos tourné - espérant pouvoir retenir le temps.

Et vit l'impensable.

L'affreux DarkAvenger se ruait sur Fantöm.

- Non ! Fantöm, attention le PK !

N'écoutant que son courage, OmegaZell fonça - non sans bousculer quelques fans qui voulaient jouer les héros. Fantöm était à lui ! (Les fanfics de Gaea lui avaient vraiment broyé le cerveau). Sans même prendre conscience du danger, OmegaZell agrippa le PK par l'épaule. Un PK surpris de le voir.

- On. ne. Touche pas . À Fantöm !

Un bruit de tumulte retentit quand DarkAvenger vola dans les stands. OmegaZell eut un sourire de fierté - qui bloqua quand il sentit une main sur son épaule. Et entendit Fantöm -LE Fantöm - le remercier.

- Ah.. gzkl... bnvnf... rien.

Il aurait pu lancer une grande phrase, mais non il bafouilla, incapable de dire un traître mot. Il dut se contenter d'échanger une poignée de main virile avec son idole avant de s'effondrer. Submergé par le bonheur.

***

- Tu crois qu'il est mort ?

Gaea toucha le corps d'OmegaZell du bout de son bâton, tandis que Golgotha lui fichait un coup de pied dans les côtes. Sans réaction des deux côtés.

- Mais qu'est-ce qui lui a pris à l'OmegaZèbre ?
- Je sais pas. DarkAvenger voulait juste causer à Fantöm. Il a du prendre ça pour une attaque et il a voulu sauver son bien-aimé. Enfin heureusement que Max Middle a du charisme. Sinon OmegaZell était poursuivi par le service de sécurité.
- … Je... J'ai pu... le toucher... émit faiblement une voix au sol.
- Il tient vraiment une couche c'lui-là.
- Mmh, y a matière à faire une fanfic... Et à subventionner l'achat d'une nouvelle paire de chaussures.

à la croisée des mondes, flander's company, noob, game of thrones, les liaisons dangereuses

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