Tel.

Jan 10, 2012 01:20


J'ai vu le ciel tourner au violet,
Et les filles se faire aimer.
La mort dans l'âme, c'est la chaleur humaine...
(Bashung)

En général, et de plus en plus, je me sens démuni et troublé quand mes proches entrent dans une profonde déprime. Parce que je me sens inutile, que je ne capte pas toutes les données du problème quand on ne me met pas de côté sous ( Read more... )

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Comments 4

petite_dilly January 10 2012, 01:26:32 UTC
T'as tellement raison (ou Bashung ?) mais j'y arrive pas... Ou alors j'y arrive pendant une heure et quand je me réveille le matin je pleure... Enfin je pense que ça finira bien par passer...

J'en suis pas à ma première période de nihilisme non plus... Au moins quand j'écoute Ian Curtis ou que je lis Wittgenstein je ne me sens pas pas tant à côté de la plaque...

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sio_nylen January 10 2012, 23:18:23 UTC
Je ne sais plus qui disait : "Avec le temps, tout finit par passer, c'est justement ça le pire". Je crois que c'est dans un film. Il en de ses phrases qui finissent par éclats à nous marquer, à l'instar de la poésie.

Bah Ian Curtis, il avait tout compris. Sans doute trop et en partant il nous a quand même privé de trésors qui n'auraient pu demander qu'a jaillir avec d'autres Joy division. En somme la mort parfois c'est assez égoïste, on ne cherche qu'a se faire plaisir une dernière fois de plus.

Bon je m'arrête là, je suis "noir de monde" en ce moment. Besous. ;)

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lilou_black January 10 2012, 08:37:39 UTC
Ton article me parle vraiment. Je n'ai jamais écouté cet album de Bashung, de toutes façons j'avais rompu avec Alain en même temps qu'avec une personne à la romance impossible... Je suis redevenue amie avec cette personne, alors pourquoi pas avec Alain, même si la Nuit je mens, jamais cessé de l'écouter pour d'autres souvenirs...

Je me suis réfugiée trop longtemps dans mes illusions. Toute cette période pourrie appelée "adolescence" dont certains événements d'actualités me rappellent douloureusement la teneur (phénomène du bouc émissaire), je me cachais dans un autre monde où je n'étais pas la "pouilleuse", la "merdeuse", celle qui sent mauvais, qui est pauvre, qui s'habille mal et qui crèvera vierge.

Maintenant, je suis un peu revenue de tout, je psychote encore parfois, et la porte de sortie, je la cherche.

Depuis plus de vingt ans.

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sio_nylen January 10 2012, 23:32:42 UTC
Les paroles ici sont quasiment à trois reprises tirées de "L'imprudence". Qui date de 2002 alors que "Fantaisie Militaire" est de 1998 et "la nuit je mens" tiré de ce dernier. Petit calcul de rétro-pédalage, ce devait être quelqu'un connu fin des 90's, début 00 et que tu n'as plus vu au moment où le regretté Alain (qui est d'ailleurs aussi le nom d'un philosophe. Dilly me dirait que les coïncidences n'existent pas) sortait "L'imprudence". ^^

L'album est une vraie baffe dans la gueule. Et comme je l'ai dit, une de mes bouées de sauvetage. Et comme toi aussi tu accorde de l'importance aux textes dans la chanson française, il se pourrait qu'il ne te laisse pas indifférente. ;)

Et l'adolescence, on y est tous passé malheureusement dans ce grand sac noir, glauque et vachement poussiéreux. Je dirais que la porte de sortie on ne la trouve qu'en la traçant nous-mêmes sur le mur, à la craie, comme dans "le labyrinthe de Pan"... Besous aussi à toi. :3

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