Chocolat amer : Boîte de chocolat (2)
Requête de : luna_strata
Prompt : Chocolat amer - Panne d’électricité « Où sont les bougies ? »
Univers : Chocolat amer
Censure : K+
Date : dimanche 23 décembre 2007
Note : Trooop pas inspirée. Je crains que je me lasse de ce couple qui n’en est pas un, va falloir que je fasse avancer le scénario par un one-shot si je veux pouvoir jouer un peu plus avec eux. >.>
Note bis : Après un long débat avec moi-même, j'ai conclu que si fallait attendre que j'écrive l'autre idée que j'ai en tête pour ce thème j'y serais encore l'année prochaine, donc je me résigne à fournir celui-là...
Valentin était sous la douche lorsque la lumière s’éteignit brutalement. Il lâcha un petit « Hé ! » de surprise, puis s’apprêta à lancer un « PIERRICK ! » rageur, mais le hurlement de désespoir qui lui parvint innocenta son colocataire : c’était le cri endeuillé du joueur qui n’avait pas enregistré depuis longtemps, et que le Game Over, ou la plus rare panne d’électricité, venait de frapper cruellement.
Valentin termina de se rincer, tâtonna à l’aveuglette pour s’emparer de ce qu’il espérait être sa serviette. Il se sécha du mieux qu’il put, l’attacha autour de sa taille puis ouvrit la porte de la salle de bain.
Le séjour était plongé dans l’obscurité, ils étaient trop hauts pour profiter des lampadaires ; la lumière des appartements d’en face apportait une vague lueur qui ne servait pas à grand-chose d’autre qu’à faire apparaître la silhouette des meubles.
« Pierrick ?
- Sur le canapé, lui parvint la voix morne de son colocataire.
- Qu’est-ce que tu fous ? Pourquoi t’es pas allé chercher un truc pour éclairer ?
- Je sais pas où sont les bougies.
- À quelle époque tu vis, crétin ?
- On a une torche ? »
Valentin ne prit pas la peine de répondre. Il fit quelques pas prudent dans la direction du canapé.
« T’es où ? demanda Pierrick.
- J’arrive, bouge pas… »
Par chance, il n’y avait rien qui traînait par terre, il atteignit le dossier du canapé sans trop de difficulté. Ses yeux, bien habitués à l’obscurité, repérèrent Pierrick. Il lui attrapa l’avant-bras, le rejoignit puis chercha méthodiquement sur la table basse, jusqu’à trouver son téléphone portable. Il appuya sur une touche au hasard, l’écran s’alluma et diffusa assez de lumière pour éclairer autour d’eux.
« CQFD », dit Valentin.
Pierrick haussa des sourcils impressionnés et fit mine d’applaudir.
« Bravo, petit génie. J’espère qu’il suffira de relancer le compteur, je sais pas si on a des fusibles de rechange. De toute façon je sais pas changer un fusible.
- Moi si. »
Un silence surpris.
« Toi ?
- Ma grand-mère m’a appris », répondit Valentin.
Pierrick hocha la tête, approbateur.
« Mais c’est qu’il est bon à marier !
- Oh, ta gueule, boulet. »
Sourire au coin des lèvres, Pierrick lui donna une tape sur les fesses.
« Va, je te suis, mon sucre d’orge ! »
Valentin lui écrasa le pied.
« Je suis un colocataire battu !
- Qu’est-ce que je devrais dire », grogna Valentin, et sans plus s’occuper de Pierrick, il alla démontrer ses talents d’électricien.
(fin)
421 mots
Prompt : Chocolat amer - Panne d’électricité « Où sont les bougies ? »
Univers : Chocolat amer
Censure : K+
Date : dimanche 23 décembre 2007
Note : Trooop pas inspirée. Je crains que je me lasse de ce couple qui n’en est pas un, va falloir que je fasse avancer le scénario par un one-shot si je veux pouvoir jouer un peu plus avec eux. >.>
Note bis : Après un long débat avec moi-même, j'ai conclu que si fallait attendre que j'écrive l'autre idée que j'ai en tête pour ce thème j'y serais encore l'année prochaine, donc je me résigne à fournir celui-là...
Valentin était sous la douche lorsque la lumière s’éteignit brutalement. Il lâcha un petit « Hé ! » de surprise, puis s’apprêta à lancer un « PIERRICK ! » rageur, mais le hurlement de désespoir qui lui parvint innocenta son colocataire : c’était le cri endeuillé du joueur qui n’avait pas enregistré depuis longtemps, et que le Game Over, ou la plus rare panne d’électricité, venait de frapper cruellement.
Valentin termina de se rincer, tâtonna à l’aveuglette pour s’emparer de ce qu’il espérait être sa serviette. Il se sécha du mieux qu’il put, l’attacha autour de sa taille puis ouvrit la porte de la salle de bain.
Le séjour était plongé dans l’obscurité, ils étaient trop hauts pour profiter des lampadaires ; la lumière des appartements d’en face apportait une vague lueur qui ne servait pas à grand-chose d’autre qu’à faire apparaître la silhouette des meubles.
« Pierrick ?
- Sur le canapé, lui parvint la voix morne de son colocataire.
- Qu’est-ce que tu fous ? Pourquoi t’es pas allé chercher un truc pour éclairer ?
- Je sais pas où sont les bougies.
- À quelle époque tu vis, crétin ?
- On a une torche ? »
Valentin ne prit pas la peine de répondre. Il fit quelques pas prudent dans la direction du canapé.
« T’es où ? demanda Pierrick.
- J’arrive, bouge pas… »
Par chance, il n’y avait rien qui traînait par terre, il atteignit le dossier du canapé sans trop de difficulté. Ses yeux, bien habitués à l’obscurité, repérèrent Pierrick. Il lui attrapa l’avant-bras, le rejoignit puis chercha méthodiquement sur la table basse, jusqu’à trouver son téléphone portable. Il appuya sur une touche au hasard, l’écran s’alluma et diffusa assez de lumière pour éclairer autour d’eux.
« CQFD », dit Valentin.
Pierrick haussa des sourcils impressionnés et fit mine d’applaudir.
« Bravo, petit génie. J’espère qu’il suffira de relancer le compteur, je sais pas si on a des fusibles de rechange. De toute façon je sais pas changer un fusible.
- Moi si. »
Un silence surpris.
« Toi ?
- Ma grand-mère m’a appris », répondit Valentin.
Pierrick hocha la tête, approbateur.
« Mais c’est qu’il est bon à marier !
- Oh, ta gueule, boulet. »
Sourire au coin des lèvres, Pierrick lui donna une tape sur les fesses.
« Va, je te suis, mon sucre d’orge ! »
Valentin lui écrasa le pied.
« Je suis un colocataire battu !
- Qu’est-ce que je devrais dire », grogna Valentin, et sans plus s’occuper de Pierrick, il alla démontrer ses talents d’électricien.
(fin)
421 mots