Original : Un peu de chaleur (les Langaret) [ficlet]
Un peu de chaleur
Univers original : Les Langaret
Censure : T
Genre : FLUFF.
Date : Lundi 22 octobre 2007
Note : On devrait avoir le droit de se passer de titre, quand c'est aussi court. ;_;
500 mots.
Florian était déjà rentré lorsqu’Arnaud revint de chez ses parents. Ce dernier arrivait de l’extérieur et ne pouvait donc pas s’en rendre tout de suite compte, mais il ne devait pas faire très chaud dans leur appartement : Florian avait sorti la petite couverture de laine achetée l’année dernière pendant leurs vacances en Alsace et s’était recroquevillé au bout du canapé, un livre entre les mains. Une ride de concentration lui plissait le front. Un feu brûlait dans la petite cheminée face à lui ; Arnaud ne put s’empêcher de sourire. Florian s’embêtait à ramener du bois de chez ses parents tous les hivers, mais il fallait admettre que cela en valait la peine. En silence, Arnaud retira manteau, gants et écharpe. Il allait falloir se résoudre à faire venir quelqu’un. Il devait y avoir un problème avec les radiateurs.
Une odeur de chocolat chaud se mêla à celle du bois brûlé lorsqu’il pénétra complètement dans le séjour, il se demanda s’il en restait un peu. Même s’il préférait le café, Florian préparait un chocolat absolument indécent qui impliquait de faire fondre du Nestlé Dessert dans une casserole. Encore une fois, il se donnait du mal pour un résultat tout à fait plaisant.
Il ne leva le nez de son livre qu’à l’instant où Arnaud fut presque face à lui. Un sourire lui éclaira le visage.
« Je ne t’ai pas entendu rentrer, dit-il.
- J’ai vu ça. Je croyais que tu ne serais pas à la maison avant tard ce soir », répondit Arnaud.
Il s’assit à côté de Florian et l’embrassa au coin des lèvres, puis passa un bras autour de ses épaules.
« Tu es glacé, souffla Florian avant d’ajouter : les conférences ont été annulées à cause des grèves. Il n’y avait presque personne. Tu étais chez tes parents ?
- Mmmh… »
Arnaud retira ses lunettes, l’embrassa de nouveau. Florian sentait encore le chocolat. Ses lèvres étaient toutes chaudes du feu qui brûlait en face. Il passa les bras autour du cou d’Arnaud et glissa une main dans ses cheveux. Son livre retomba sur le sol avec un bruit mat. Une bûche s’écroula dans la cheminée, aucun d’entre eux n’y fit attention. Après un dernier baiser léger sur la bouche de Florian, Arnaud se réinstalla de façon à le tenir tout contre lui, une main glissée dans la sienne, leurs doigts entremêlés. Florian cacha le visage dans son cou.
« Descendons sur la côte ce week-end, dit soudain Arnaud. La météo prévoit beau temps.
- Dans votre maison ?
- Oui. Ni les parents ni les jumeaux n’y seront, ils restent en ville. »
Florian ne répondit pas tout de suite, mais après quelques secondes, lui déposa un baiser à la jointure du cou et de l’épaule.
« D’accord, murmura-t-il. J’aime la mer en hiver. »
Arnaud le savait. Il savait aussi que lui aimait Florian sur la plage déserte, les yeux brillants et les joues rougies de froid. Il esquissa un sourire.
Et bien sûr, le réchauffer après.
(fin)
Univers original : Les Langaret
Censure : T
Genre : FLUFF.
Date : Lundi 22 octobre 2007
Note : On devrait avoir le droit de se passer de titre, quand c'est aussi court. ;_;
500 mots.
Florian était déjà rentré lorsqu’Arnaud revint de chez ses parents. Ce dernier arrivait de l’extérieur et ne pouvait donc pas s’en rendre tout de suite compte, mais il ne devait pas faire très chaud dans leur appartement : Florian avait sorti la petite couverture de laine achetée l’année dernière pendant leurs vacances en Alsace et s’était recroquevillé au bout du canapé, un livre entre les mains. Une ride de concentration lui plissait le front. Un feu brûlait dans la petite cheminée face à lui ; Arnaud ne put s’empêcher de sourire. Florian s’embêtait à ramener du bois de chez ses parents tous les hivers, mais il fallait admettre que cela en valait la peine. En silence, Arnaud retira manteau, gants et écharpe. Il allait falloir se résoudre à faire venir quelqu’un. Il devait y avoir un problème avec les radiateurs.
Une odeur de chocolat chaud se mêla à celle du bois brûlé lorsqu’il pénétra complètement dans le séjour, il se demanda s’il en restait un peu. Même s’il préférait le café, Florian préparait un chocolat absolument indécent qui impliquait de faire fondre du Nestlé Dessert dans une casserole. Encore une fois, il se donnait du mal pour un résultat tout à fait plaisant.
Il ne leva le nez de son livre qu’à l’instant où Arnaud fut presque face à lui. Un sourire lui éclaira le visage.
« Je ne t’ai pas entendu rentrer, dit-il.
- J’ai vu ça. Je croyais que tu ne serais pas à la maison avant tard ce soir », répondit Arnaud.
Il s’assit à côté de Florian et l’embrassa au coin des lèvres, puis passa un bras autour de ses épaules.
« Tu es glacé, souffla Florian avant d’ajouter : les conférences ont été annulées à cause des grèves. Il n’y avait presque personne. Tu étais chez tes parents ?
- Mmmh… »
Arnaud retira ses lunettes, l’embrassa de nouveau. Florian sentait encore le chocolat. Ses lèvres étaient toutes chaudes du feu qui brûlait en face. Il passa les bras autour du cou d’Arnaud et glissa une main dans ses cheveux. Son livre retomba sur le sol avec un bruit mat. Une bûche s’écroula dans la cheminée, aucun d’entre eux n’y fit attention. Après un dernier baiser léger sur la bouche de Florian, Arnaud se réinstalla de façon à le tenir tout contre lui, une main glissée dans la sienne, leurs doigts entremêlés. Florian cacha le visage dans son cou.
« Descendons sur la côte ce week-end, dit soudain Arnaud. La météo prévoit beau temps.
- Dans votre maison ?
- Oui. Ni les parents ni les jumeaux n’y seront, ils restent en ville. »
Florian ne répondit pas tout de suite, mais après quelques secondes, lui déposa un baiser à la jointure du cou et de l’épaule.
« D’accord, murmura-t-il. J’aime la mer en hiver. »
Arnaud le savait. Il savait aussi que lui aimait Florian sur la plage déserte, les yeux brillants et les joues rougies de froid. Il esquissa un sourire.
Et bien sûr, le réchauffer après.
(fin)