Originale, Alex et Toine : Domino [one-shot]
Domino
Genre : pointless
Rating : PG-13
Claimer : Alex et Toine sont des enquiquineurs, mais ils sont à moi quand même.
Date : 26 août 2006
Note : Pour Tipitina, qui voulait une ficlet dans un univers original. Elle se situe un an après une vieille idée d'originale et j’ai essayé de faire en sorte que la situation soit relativement compréhensive, mais c’est pas évident et ça se voit. -_- J’écris rien de correct en ce moment. -_- ;;;
Chronologie et explications
699 mots.
« Alors attendez, si j’ai bien compris… commença la nouvelle voisine en fronçant un peu les sourcils de concentration. Antoine… »
Elle désigna l’adolescent en question d’un air interrogateur.
« C’est celui-ci, oui, sourit Hélène en se tournant à son tour vers son fils.
- Antoine est l’enfant que vous avez eu avec votre premier époux. Et Alexandre… »
Le garçon désigné esquissa un sourire poli et peu enthousiaste.
«… est le fils de votre second époux, que vous avez adopté ?
- C’est ça.
- Très bien, c’est très bien, tout cela, déclara la voisine avec un grand sourire bienveillant. Ça doit te faire plaisir d’avoir un frère, Antoine. »
Alexandre baissa les yeux alors qu’Antoine répondait avec un enthousiasme louche :
« C’est génial, même ! C’est comme avoir mon meilleur ami à la maison. C’est moi le grand frère, ajouta-t-il d’un air malicieux à en donner la nausée.
- C’est pas flagrant, marmonna Alexandre en évitant le coup de coude d’Antoine.
- Ils ont tout juste trois mois de différence, intervint Hélène.
- En tous cas vous avez l’air de bien vous entendre, ça fait plaisir à voir ! »
Alexandre s’attendit au pire mais Antoine eut la bonne grâce de ne pas faire de commentaire.
« Vous pouvez aller chercher les glaçons ? demanda Hélène discrètement pendant que leur invitée racontait ses propres aventures sororales.
- Tout d’suite m’man », répondit Antoine en attrapant Alexandre par le bras.
Ce dernier se laissa entraîner presque de mauvaise grâce jusqu’à la cuisine. Antoine ferma la porte derrière eux, puis…
« Toine! »
Plaqué subitement contre le mur, Alexandre fusilla Antoine du regard mais ce dernier n’eut pas l’air de s’en émouvoir.
« Qu’est-ce que tu fous ? »
Plutôt que de répondre, Antoine l’embrassa sans douceur et après un moment de résistance - juste pour le principe, juste pour ne pas avoir l’air de céder trop facilement à chaque fois - Alexandre répondit au baiser avec un soupir qu’il voulait exaspéré, qu’il savait impatient, et posa les mains sur ses épaules. Antoine « l’attaquait » toujours à moitié quand il l’embrassait et Alexandre soupçonnait que c’était pour ne pas avoir à y réfléchir. Ça lui allait très bien, Antoine avait déjà prouvé qu’il faisait le con quand il réfléchissait et Alexandre n’avait pas particulièrement envie de revivre les incertitudes de l’année précédente.
Leurs bouches se séparèrent lentement mais Antoine déposa un petit baiser au coin de ses lèvres et ses bras lui entourèrent la taille, ses doigts semblant vouloir se glisser sous son tee-shirt.
« Arrête ça, je te rappelle que m’man est à côté, grand frère. »
Antoine s’écarta d’un air scandalisé.
« Plaisante même pas là-dessus, Alex !
- « C’est comme avoir mon meilleur ami à la maison », imita Alexandre.
- Ça va, marmonna Antoine.
- Maman sait très bien que c’est Thomas mon meilleur ami. Tu cherches à te faire plaindre ?
- T’es encore de mauvaise humeur ?
- T’en fais trop ! C’est encore moins crédible que quand c’était à moi que t’essayais de faire croire ces conneries !
- Qu’est-ce que tu veux que je dise ? répondit Antoine, un peu exaspéré. Non, Alex peut pas être mon frère, c’est mon petit ami ? »
Alexandre prit l’air grognon.
« T’es pas obligé d’en faire autant, c’est tout…
- Faut bien que je compense, toi t’en as jamais fait assez. »
Avant qu’Alexandre ne puisse répliquer, Antoine posa la tête sur son épaule.
« J’espère que la nouvelle voisine est pas du genre à regarder ce qu’il se passe chez les gens… Nos chambres donnent sur son balcon.
- Faudra juste fermer les rideaux, si tu nous en donnes le temps. »
Alexandre sentit le sourire d’Antoine contre sa peau et ne protesta pas lorsque il lui passa les bras autour de la taille, faisant de même. Un baiser dans le cou et il ferma les yeux.
« Qu’est-ce que vous faites, avec les glaçons ? appela Hélène du salon.
- On arrive, m’man », répondit Antoine en se dégageant à regret.
Alexandre sortit les glaçons du congélateur. Il serra brièvement la main d’Antoine au passage, un petit sourire au coin des lèvres puis sortit de la cuisine.
Antoine lâcha un soupir, se redressa et le suivit.
Fin.
Genre : pointless
Rating : PG-13
Claimer : Alex et Toine sont des enquiquineurs, mais ils sont à moi quand même.
Date : 26 août 2006
Note : Pour Tipitina, qui voulait une ficlet dans un univers original. Elle se situe un an après une vieille idée d'originale et j’ai essayé de faire en sorte que la situation soit relativement compréhensive, mais c’est pas évident et ça se voit. -_- J’écris rien de correct en ce moment. -_- ;;;
Chronologie et explications
699 mots.
« Alors attendez, si j’ai bien compris… commença la nouvelle voisine en fronçant un peu les sourcils de concentration. Antoine… »
Elle désigna l’adolescent en question d’un air interrogateur.
« C’est celui-ci, oui, sourit Hélène en se tournant à son tour vers son fils.
- Antoine est l’enfant que vous avez eu avec votre premier époux. Et Alexandre… »
Le garçon désigné esquissa un sourire poli et peu enthousiaste.
«… est le fils de votre second époux, que vous avez adopté ?
- C’est ça.
- Très bien, c’est très bien, tout cela, déclara la voisine avec un grand sourire bienveillant. Ça doit te faire plaisir d’avoir un frère, Antoine. »
Alexandre baissa les yeux alors qu’Antoine répondait avec un enthousiasme louche :
« C’est génial, même ! C’est comme avoir mon meilleur ami à la maison. C’est moi le grand frère, ajouta-t-il d’un air malicieux à en donner la nausée.
- C’est pas flagrant, marmonna Alexandre en évitant le coup de coude d’Antoine.
- Ils ont tout juste trois mois de différence, intervint Hélène.
- En tous cas vous avez l’air de bien vous entendre, ça fait plaisir à voir ! »
Alexandre s’attendit au pire mais Antoine eut la bonne grâce de ne pas faire de commentaire.
« Vous pouvez aller chercher les glaçons ? demanda Hélène discrètement pendant que leur invitée racontait ses propres aventures sororales.
- Tout d’suite m’man », répondit Antoine en attrapant Alexandre par le bras.
Ce dernier se laissa entraîner presque de mauvaise grâce jusqu’à la cuisine. Antoine ferma la porte derrière eux, puis…
« Toine! »
Plaqué subitement contre le mur, Alexandre fusilla Antoine du regard mais ce dernier n’eut pas l’air de s’en émouvoir.
« Qu’est-ce que tu fous ? »
Plutôt que de répondre, Antoine l’embrassa sans douceur et après un moment de résistance - juste pour le principe, juste pour ne pas avoir l’air de céder trop facilement à chaque fois - Alexandre répondit au baiser avec un soupir qu’il voulait exaspéré, qu’il savait impatient, et posa les mains sur ses épaules. Antoine « l’attaquait » toujours à moitié quand il l’embrassait et Alexandre soupçonnait que c’était pour ne pas avoir à y réfléchir. Ça lui allait très bien, Antoine avait déjà prouvé qu’il faisait le con quand il réfléchissait et Alexandre n’avait pas particulièrement envie de revivre les incertitudes de l’année précédente.
Leurs bouches se séparèrent lentement mais Antoine déposa un petit baiser au coin de ses lèvres et ses bras lui entourèrent la taille, ses doigts semblant vouloir se glisser sous son tee-shirt.
« Arrête ça, je te rappelle que m’man est à côté, grand frère. »
Antoine s’écarta d’un air scandalisé.
« Plaisante même pas là-dessus, Alex !
- « C’est comme avoir mon meilleur ami à la maison », imita Alexandre.
- Ça va, marmonna Antoine.
- Maman sait très bien que c’est Thomas mon meilleur ami. Tu cherches à te faire plaindre ?
- T’es encore de mauvaise humeur ?
- T’en fais trop ! C’est encore moins crédible que quand c’était à moi que t’essayais de faire croire ces conneries !
- Qu’est-ce que tu veux que je dise ? répondit Antoine, un peu exaspéré. Non, Alex peut pas être mon frère, c’est mon petit ami ? »
Alexandre prit l’air grognon.
« T’es pas obligé d’en faire autant, c’est tout…
- Faut bien que je compense, toi t’en as jamais fait assez. »
Avant qu’Alexandre ne puisse répliquer, Antoine posa la tête sur son épaule.
« J’espère que la nouvelle voisine est pas du genre à regarder ce qu’il se passe chez les gens… Nos chambres donnent sur son balcon.
- Faudra juste fermer les rideaux, si tu nous en donnes le temps. »
Alexandre sentit le sourire d’Antoine contre sa peau et ne protesta pas lorsque il lui passa les bras autour de la taille, faisant de même. Un baiser dans le cou et il ferma les yeux.
« Qu’est-ce que vous faites, avec les glaçons ? appela Hélène du salon.
- On arrive, m’man », répondit Antoine en se dégageant à regret.
Alexandre sortit les glaçons du congélateur. Il serra brièvement la main d’Antoine au passage, un petit sourire au coin des lèvres puis sortit de la cuisine.
Antoine lâcha un soupir, se redressa et le suivit.
Fin.