La soixante-neuvième heure/Défi 69
La soixante-neuvième heure.
Disclaimer : Harry Potter et son univers « impitoyaaaaaable » apprtiennent à JK Rowling. L’idée du défi à Madame Zazaone.
Défi :69
Rating :G
Genre : UA. Romance.
Pairing : LE/SS
Nombre de mots :951
Notes : Et si….il lui avait dit qu’il l’aimait et si….elle avait répondu oui, cela aurait été nettement mieux non ?
Je suis de retour de vacances juste à temps pour répondre au défi.
-
Je ne t’ai rien demandé Sang de bourbe !
Les mots avaient jailli de façon beaucoup trop naturelle pour qu’il n’en soit pas mortifié. Comment avait-il pu la traiter ainsi, alors qu’elle était son amie, qu’elle l’avait défendu contre ces ignobles bâtards. Il n’avait eu que l’insulte et le mépris à la bouche. Elle l’avait regardé les yeux trop brillants mais la réplique acerbe de Lily lui avait donné envie de rentrer cent pieds sous terre. Elle avait tourné les talons, bousculant Potter et elle était partie, retournant vers le château.
Et depuis deux jours il voulait la voir, lui parler, s’excuser, s’expliquer. Lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Lui dire qu’elle était son soleil, la plus belle chose qui eut croisé son chemin. Qu’il l’aimait, qu’il ferait tout pour elle. Un mot suffirait, un seul petit mot.
Il l’avait croisée le matin en cours de métamorphose et elle ne lui avait pas jeté un seul regard, à midi, elle lui avait claqué la porte de la serre numéro huit au nez.
Depuis cet abominable moment il comptait les heures sans lui parler, sans s’approcher de sa lumière. Il avait l’impression qu’une poigne glacée se refermait sur son cœur, gelant son sang, glaçant ses membres, pétrifiant son âme. Il s’enfonçait dans les Ténèbres, loin d’Elle.
Il se sentait vulnérable sans sa force et son sourire rassurant qui lui faisait supporter toutes les épreuves.
Le soir du deuxième jour arriva sans qu’il puisse seulement tenter de réparer son erreur. Ce soir là dans un coin de la salle commune des serpentards, Evan Rosier parla, encore et encore, il parla de puissance et de pouvoir. Et Avery écouta, et Mulciber écouta et d’autres encore et lui aussi écouta, ces paroles douces et gluantes comme un miel trop sucré. Il était tout seul, pauvre petite mouche attirée par la lumière froide des ténèbres. La lumière crue de la toile d’araignée qui scintille sous une mauvais lune et des étoiles en chute.
Quand vint le troisième jour il ne savait plus quoi penser. Il ne savait plus qui croire. Oui il haïssait les moldus, pourtant les parents de Lily étaient gentils et amicaux, oui il méprisait les sang de bourbe mais Lily était tout sauf méprisable. Il ne savait plus.
Le soleil du matin teintait les pierres de la vénérable école de rouge et d’or. Elle était là dans la Lumière et elle voulait bien lui parler. Elle fut dure mais réaliste, sans détours. Il écoutait honteux, tentant de sa défendre, assez pitoyable dans son plaidoyer.
-Pouvons nous encore être amis ? demanda-t-elle finalement.
Il pouvait répondre oui et tout serait simple. Il pouvait répondre non, seulement non, et tout serait simple aussi. Il pouvait aussi dire autre chose. Il baissa la tête et son visage fut dérobé aux regards de la rousse par un rideau de cheveux trop longs et trop gras.
-Non….mais….
-Qu’est-ce que tu dis ? demanda Lily en s’approchant.
-Je….je….je ne veux pas être ton ami.
-Tu vois c’était pas la peine de murmurer, facile à dire non ? répliqua Lily d’une voix brisée.
Elle lui tourna le dos, encore une fois. Encore une fois elle s’éloignait de lui. Et la poigne de glace revenait à toute allure. Il devait faire quelque chose et vite avant de sombrer totalement. Sa main partit toute seule pour attraper le poignet fin de la gryffondor, juste avant qu’elle ne soit hors de portée pour toujours.
-Attends ! Tu ne comprends pas ! Je en veux pas être ton ami, je veux, je veux….
Et là, un vrai serpentard aurait argumenté, entouré, enrubanné le propos pour le rendre irrésistible. A cette instant alors que venait de se commencer la soixante neuvième heure après l’incident, Severus se décida à agir comme un impétueux gryffondor ou un poufsouffle dégénéré, il colla ses lèvres sur celles de Lily. Enfin il dérapa un peu, heurtant le petit nez de la rousse de son longue appendice crochu.
-Aïe ! Sev !
-Pardon, pardon, je ne voulais pas, bredouilla le malheureux en regardant Lily qui frottait son nez contusionné.
Il avait envie de disparaître. Il fallait mieux fuir avant de voir se déverser les sarcasmes ou les insultes de sa tendre Lily.
Mais aucun sarcasme ne vint, ni aucune insulte. Lily souriait.
-Hum, dis-moi Severus tu voudrais aller prendre un thé avec moi samedi ?
Severus redescendit de son petit nuage.
-Un thé ? Heu oui, mais attends c’est moi qui dois t’inviter parce que….parce que….
-C’est pas grave je t’invite et la prochaine fois ce sera toi d’accord ?
-Oui, oui.. ;répondit Severus sans bouger.
-Il faudrait peut-être y aller, on a cours d’histoire de la magie dans vingt minutes et je dois rapporter des livres à la bibliothèque. Tu veux m’accompagner ?
-Bien sûr ! Enfin si tu veux ?
-Je veux bien.
Ils prirent tous les deux le chemin de la bibliothèque. Severus ne quittait pas des yeux la main de Lily qui pendait tout près de la sienne. Allait-il oser ?
Quand sonna la soixante dixième heure après l’incident, Severus Snape entra dans la classe du professeur Binns en tenant Lily Evans par la main. Il n’entendit pas les murmures désapprobateurs des serpentards présents et perçut très vaguement un bruit de chute au fond de la salle.
Il prit place au second rang alors que le professeur fantomatique haussait légèrement le ton.
-Deux points en moins pour gryffondor, monsieur Potter, et cessez votre chahut !
FIN.
Disclaimer : Harry Potter et son univers « impitoyaaaaaable » apprtiennent à JK Rowling. L’idée du défi à Madame Zazaone.
Défi :69
Rating :G
Genre : UA. Romance.
Pairing : LE/SS
Nombre de mots :951
Notes : Et si….il lui avait dit qu’il l’aimait et si….elle avait répondu oui, cela aurait été nettement mieux non ?
Je suis de retour de vacances juste à temps pour répondre au défi.
-
Je ne t’ai rien demandé Sang de bourbe !
Les mots avaient jailli de façon beaucoup trop naturelle pour qu’il n’en soit pas mortifié. Comment avait-il pu la traiter ainsi, alors qu’elle était son amie, qu’elle l’avait défendu contre ces ignobles bâtards. Il n’avait eu que l’insulte et le mépris à la bouche. Elle l’avait regardé les yeux trop brillants mais la réplique acerbe de Lily lui avait donné envie de rentrer cent pieds sous terre. Elle avait tourné les talons, bousculant Potter et elle était partie, retournant vers le château.
Et depuis deux jours il voulait la voir, lui parler, s’excuser, s’expliquer. Lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Lui dire qu’elle était son soleil, la plus belle chose qui eut croisé son chemin. Qu’il l’aimait, qu’il ferait tout pour elle. Un mot suffirait, un seul petit mot.
Il l’avait croisée le matin en cours de métamorphose et elle ne lui avait pas jeté un seul regard, à midi, elle lui avait claqué la porte de la serre numéro huit au nez.
Depuis cet abominable moment il comptait les heures sans lui parler, sans s’approcher de sa lumière. Il avait l’impression qu’une poigne glacée se refermait sur son cœur, gelant son sang, glaçant ses membres, pétrifiant son âme. Il s’enfonçait dans les Ténèbres, loin d’Elle.
Il se sentait vulnérable sans sa force et son sourire rassurant qui lui faisait supporter toutes les épreuves.
Le soir du deuxième jour arriva sans qu’il puisse seulement tenter de réparer son erreur. Ce soir là dans un coin de la salle commune des serpentards, Evan Rosier parla, encore et encore, il parla de puissance et de pouvoir. Et Avery écouta, et Mulciber écouta et d’autres encore et lui aussi écouta, ces paroles douces et gluantes comme un miel trop sucré. Il était tout seul, pauvre petite mouche attirée par la lumière froide des ténèbres. La lumière crue de la toile d’araignée qui scintille sous une mauvais lune et des étoiles en chute.
Quand vint le troisième jour il ne savait plus quoi penser. Il ne savait plus qui croire. Oui il haïssait les moldus, pourtant les parents de Lily étaient gentils et amicaux, oui il méprisait les sang de bourbe mais Lily était tout sauf méprisable. Il ne savait plus.
Le soleil du matin teintait les pierres de la vénérable école de rouge et d’or. Elle était là dans la Lumière et elle voulait bien lui parler. Elle fut dure mais réaliste, sans détours. Il écoutait honteux, tentant de sa défendre, assez pitoyable dans son plaidoyer.
-Pouvons nous encore être amis ? demanda-t-elle finalement.
Il pouvait répondre oui et tout serait simple. Il pouvait répondre non, seulement non, et tout serait simple aussi. Il pouvait aussi dire autre chose. Il baissa la tête et son visage fut dérobé aux regards de la rousse par un rideau de cheveux trop longs et trop gras.
-Non….mais….
-Qu’est-ce que tu dis ? demanda Lily en s’approchant.
-Je….je….je ne veux pas être ton ami.
-Tu vois c’était pas la peine de murmurer, facile à dire non ? répliqua Lily d’une voix brisée.
Elle lui tourna le dos, encore une fois. Encore une fois elle s’éloignait de lui. Et la poigne de glace revenait à toute allure. Il devait faire quelque chose et vite avant de sombrer totalement. Sa main partit toute seule pour attraper le poignet fin de la gryffondor, juste avant qu’elle ne soit hors de portée pour toujours.
-Attends ! Tu ne comprends pas ! Je en veux pas être ton ami, je veux, je veux….
Et là, un vrai serpentard aurait argumenté, entouré, enrubanné le propos pour le rendre irrésistible. A cette instant alors que venait de se commencer la soixante neuvième heure après l’incident, Severus se décida à agir comme un impétueux gryffondor ou un poufsouffle dégénéré, il colla ses lèvres sur celles de Lily. Enfin il dérapa un peu, heurtant le petit nez de la rousse de son longue appendice crochu.
-Aïe ! Sev !
-Pardon, pardon, je ne voulais pas, bredouilla le malheureux en regardant Lily qui frottait son nez contusionné.
Il avait envie de disparaître. Il fallait mieux fuir avant de voir se déverser les sarcasmes ou les insultes de sa tendre Lily.
Mais aucun sarcasme ne vint, ni aucune insulte. Lily souriait.
-Hum, dis-moi Severus tu voudrais aller prendre un thé avec moi samedi ?
Severus redescendit de son petit nuage.
-Un thé ? Heu oui, mais attends c’est moi qui dois t’inviter parce que….parce que….
-C’est pas grave je t’invite et la prochaine fois ce sera toi d’accord ?
-Oui, oui.. ;répondit Severus sans bouger.
-Il faudrait peut-être y aller, on a cours d’histoire de la magie dans vingt minutes et je dois rapporter des livres à la bibliothèque. Tu veux m’accompagner ?
-Bien sûr ! Enfin si tu veux ?
-Je veux bien.
Ils prirent tous les deux le chemin de la bibliothèque. Severus ne quittait pas des yeux la main de Lily qui pendait tout près de la sienne. Allait-il oser ?
Quand sonna la soixante dixième heure après l’incident, Severus Snape entra dans la classe du professeur Binns en tenant Lily Evans par la main. Il n’entendit pas les murmures désapprobateurs des serpentards présents et perçut très vaguement un bruit de chute au fond de la salle.
Il prit place au second rang alors que le professeur fantomatique haussait légèrement le ton.
-Deux points en moins pour gryffondor, monsieur Potter, et cessez votre chahut !
FIN.