Plongeons avec Severus - Un piège vieux comme le monde.
ami : himself
ennemi : Hermione
lieu : troisième porte à gauche (si si tu as bien lu)
objet : ses vêtements (crotte mais rien ne dit qu'ils les gardent !!)
activité : Se justifier sur la mort d'Albus
amant : Hermione le retour !
type : fic.
disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling. Curieusement, elle ne les écrit pas comme nous...
rating : PG
titre : Un piège vieux comme le monde
nombre de mots : 625 d'après word. Mais il y a tous les éléments !
Un piège vieux comme le monde.
*****
Severus sursaute quand la porte de l’appartement vole en éclat. Sautant hors du lit, il cherche frénétiquement sa baguette, mais elle n’est nulle part en vue. Il voit par contre Hermione sortir de la salle de bains, entièrement rhabillée. Elle lui sourit, un sourire froid. « C’est ça que tu cherches, peut-être ? » demande-t-elle, faisant tourner entre ses deux mains la baguette qu’il cherchait. Sans prévenir, elle lève un genou, et abat violemment contre sa cuisse la tige de bois qui se brise dans un craquement affreux, sans que Severus ne puisse rien faire pour réagir.
La porte de la chambre s’ouvre à la volée, et Kingsley et Remus entrent, l’air à la fois méfiants et en colère. Sans un mot pour lui, Remus avise les vêtements de Severus éparpillés au sol et le rhabille d’un sort pendant que Kingsley apostrophe Hermione. « Granger ! Mais qu’est-ce que tu as foutu ? Il y a au moins deux heures que tu aurais dû nous envoyer le signal ! »
« Vraiment ? » Elle hausse les épaules. « Il faut croire que nous étions occupés, Kingsley. »
« Tu sais bien que ce n’était pas prévu dans le scénario ! Tu devais simplement t’arranger pour qu’il te suive jusqu’à cet appartement. »
« Et j’ai réussi à l’y attirer. Tu ne vas quand même pas me casser les oreilles avec tes leçons de morale maintenant. On n’est pas attendus quelque part ? »
« C’est vrai, » intervient Remus. « On est déjà en retard, les autres vont se poser des questions. Le débriefing peut attendre un peu. »
« Mains derrière le dos, Snape, » ordonne Hermione. « Et pas de mouvement brusque. Je sais bien que certaines personnes tiennent à te laisser une chance de t’expliquer, mais personne ici n’aurait de scrupules à te ramener dans un sale état. »
« Et qu’est-ce que je suis sensé expliquer ? »
« Tu as tué Albus, Snape. Tu l’as tué, et tu t’es enfui. J’espère que tu as eu le temps de concocter une bonne justification, parce que c’est tout ce qui pourra encore te sauver. Si tu es convaincant. » Jamais Severus n’a entendu le loup-garou parler à quiconque avec tant de haine contenue.
Severus les regarde, l’un après l’autre, mais ne rencontre pas le moindre soutien. Il est seul. Ça ne devrait pas le surprendre, après tout, ce n’est pas comme s’il avait jamais eu un ami pour le soutenir dans les moments difficiles. Lui qui a survécu à la guerre, il s’est fait avoir comme un débutant, tombant dans un piège vieux comme le monde parce qu’il avait tout simplement trop faim de chaleur humaine. Ça serait à hurler de rire, si sa vie n’était pas dans la balance.
« Où est-ce qu’on va ? » demande-t-il en enjambant les débris de la porte, surpris de voir qu’on ne lui tend pas de Portoloin, et qu’aucun de ses compagnons ne semble vouloir le faire Transplaner.
« Tout droit, troisième porte à gauche. »
Résigné, Severus emboîte le pas de Remus, alors que la baguette de Kingsley lui rentre dans le creux du dos.
Derrière la porte désignée, Minerva et Fol-Œil les attendent dans un appartement banal. Promptement, il se retrouve ligoté à une chaise, alors que ces cinq juges se plantent en face de lui, l’air sévère. Instinctivement, il tourne le regard vers Granger, espérant qu’elle montrera un signe quelconque de connivence, n’importe quoi qui lui permettrait de croire qu’il a une alliée dans la pièce, qu’il n’est pas seul contre tous. Elle éclate d’un rire mauvais. « Ne vas pas prendre tes rêves pour des réalités, Snape. Tu es un bon coup, mais pas à ce point ! »
ennemi : Hermione
lieu : troisième porte à gauche (si si tu as bien lu)
objet : ses vêtements (crotte mais rien ne dit qu'ils les gardent !!)
activité : Se justifier sur la mort d'Albus
amant : Hermione le retour !
type : fic.
disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling. Curieusement, elle ne les écrit pas comme nous...
rating : PG
titre : Un piège vieux comme le monde
nombre de mots : 625 d'après word. Mais il y a tous les éléments !
Un piège vieux comme le monde.
*****
Severus sursaute quand la porte de l’appartement vole en éclat. Sautant hors du lit, il cherche frénétiquement sa baguette, mais elle n’est nulle part en vue. Il voit par contre Hermione sortir de la salle de bains, entièrement rhabillée. Elle lui sourit, un sourire froid. « C’est ça que tu cherches, peut-être ? » demande-t-elle, faisant tourner entre ses deux mains la baguette qu’il cherchait. Sans prévenir, elle lève un genou, et abat violemment contre sa cuisse la tige de bois qui se brise dans un craquement affreux, sans que Severus ne puisse rien faire pour réagir.
La porte de la chambre s’ouvre à la volée, et Kingsley et Remus entrent, l’air à la fois méfiants et en colère. Sans un mot pour lui, Remus avise les vêtements de Severus éparpillés au sol et le rhabille d’un sort pendant que Kingsley apostrophe Hermione. « Granger ! Mais qu’est-ce que tu as foutu ? Il y a au moins deux heures que tu aurais dû nous envoyer le signal ! »
« Vraiment ? » Elle hausse les épaules. « Il faut croire que nous étions occupés, Kingsley. »
« Tu sais bien que ce n’était pas prévu dans le scénario ! Tu devais simplement t’arranger pour qu’il te suive jusqu’à cet appartement. »
« Et j’ai réussi à l’y attirer. Tu ne vas quand même pas me casser les oreilles avec tes leçons de morale maintenant. On n’est pas attendus quelque part ? »
« C’est vrai, » intervient Remus. « On est déjà en retard, les autres vont se poser des questions. Le débriefing peut attendre un peu. »
« Mains derrière le dos, Snape, » ordonne Hermione. « Et pas de mouvement brusque. Je sais bien que certaines personnes tiennent à te laisser une chance de t’expliquer, mais personne ici n’aurait de scrupules à te ramener dans un sale état. »
« Et qu’est-ce que je suis sensé expliquer ? »
« Tu as tué Albus, Snape. Tu l’as tué, et tu t’es enfui. J’espère que tu as eu le temps de concocter une bonne justification, parce que c’est tout ce qui pourra encore te sauver. Si tu es convaincant. » Jamais Severus n’a entendu le loup-garou parler à quiconque avec tant de haine contenue.
Severus les regarde, l’un après l’autre, mais ne rencontre pas le moindre soutien. Il est seul. Ça ne devrait pas le surprendre, après tout, ce n’est pas comme s’il avait jamais eu un ami pour le soutenir dans les moments difficiles. Lui qui a survécu à la guerre, il s’est fait avoir comme un débutant, tombant dans un piège vieux comme le monde parce qu’il avait tout simplement trop faim de chaleur humaine. Ça serait à hurler de rire, si sa vie n’était pas dans la balance.
« Où est-ce qu’on va ? » demande-t-il en enjambant les débris de la porte, surpris de voir qu’on ne lui tend pas de Portoloin, et qu’aucun de ses compagnons ne semble vouloir le faire Transplaner.
« Tout droit, troisième porte à gauche. »
Résigné, Severus emboîte le pas de Remus, alors que la baguette de Kingsley lui rentre dans le creux du dos.
Derrière la porte désignée, Minerva et Fol-Œil les attendent dans un appartement banal. Promptement, il se retrouve ligoté à une chaise, alors que ces cinq juges se plantent en face de lui, l’air sévère. Instinctivement, il tourne le regard vers Granger, espérant qu’elle montrera un signe quelconque de connivence, n’importe quoi qui lui permettrait de croire qu’il a une alliée dans la pièce, qu’il n’est pas seul contre tous. Elle éclate d’un rire mauvais. « Ne vas pas prendre tes rêves pour des réalités, Snape. Tu es un bon coup, mais pas à ce point ! »