Titre : Plongeons avec Severus - Le jeu en vaut la chandelle
Rating : NC-17 … oh my god !
Pairing : Severus/Lalla
Mots : 1726
Défi :
zazaone a dit « Donc, si tu arrives à nous faire une histoire où Sev joue à chat perché avec Voldy mais Nagini veut gagner par tous les moyens et où un aphrodisiaque est utilisé, je te fais un drabble pairing de ton choix ! Ah j'oubliais que je veux qu'il s'envoit en l'air avec la soeur cachée de Sirius. »
Spoilers : Un ch’ti peu de spoil pour un certain chapitre de Deathly Hollows
ami(e) : Coin coin ou Voldemort
ennemi : Nagini ou un membre de l'Ordre
lieu :sur la Lune, mèr de la Tranquillité ou la Forêt Interdite
objet : Une boîte de Whikas ou un aphrodisiaque
activité : Préparer une potion ou jouer à chat perché
amant : Harry ou la soeur cachée de Sirius dont tout le monde ignorait l'existence jusqu'à ce jour...
(et merci à
ajir pour avoir relu cette chose ^^)
Parfois Severus se demandait si il ne préférait pas Voldemort en colère. Parce que tout le monde, lui y compris, savait à quoi s’attendre avec un Voldemort pas content. C’était Crucio et Imperius à volonté et rien ne venait briser la douce monotonie douloureuse de ces instants.
Alors qu’avec un Voldemort enjoué et ravi, personne ne savait vraiment à quoi s’attendre. La monotonie du quotidien était brisée et tout pouvait basculer d’un instant à l’autre, laissant souvent les mangemorts plus circonspects qu’autre chose.
Lorsque Voldemort était entré tout joyeux dans la salle des tortures, Severus avait grincé des dents et avait bloqué de justesse le « Oh merde ! » qui se formait dans son esprit.
« Bonjour Severus », s’exclama tout guilleret le Mage Noir, tout en caressant la queue de Nagini qui s’était glissé de façon innocente dans le paysage. « J’ai besoin de me divertir. » continua-t-il en passant sa main sous la blouse de Snape et en lui susurrant dans le cou.
Severus se raidit et se retourna, se trouvant nez contre fentes avec le Maître des Ténèbres.
« Vous m’aviez confier pour mission de nettoyer l’ensemble des instruments de torture, Maître. Je ne peux me libérer pour le moment. »
Voldemort recula, tapa du pied contre les pavés mal taillés de la salle et s’exclama : « Mais, euh ! Personne ne veut jouer avec moi ! C’est pas justeuuuuuh ! »
Sentant que le vent risquait de tourner dans la mauvaise direction, Severus - qui ne voulait pas recevoir de Crucio ce jour là - pris son visage tout miel qui fonctionnait si bien avec Minerva et répondit avec des fleurs dans les mots : « Je viens, mon Maître, je viens. Nous allons bien nous divertir. Que désirez vous faire cet après-midi ? »
Voldemort mis son doigt devant sa bouche et fit une moue enfantine qui tira sur ses traits reptiliens.
« Uhm…. Et si on jouait à chat perché ? »
Severus avala sa salive et continua sur sa lancée, sa voix ayant légèrement diminué depuis la phrase précédente.
« Et où jouerions nous à ce jeu, cher Maître ? »
Avant de répondre à cette question, le Maître des Ténèbres mis ses bras derrière son dos et tira légèrement sur sa robe, tout en regardant le plafond.
« Euh … je sais pas moi … oh si ! La Foret Interdite ! Ça serait marrant non ? »
Severus fit son sourire tant redouté par des centaines d’élèves à Poudlard mais encore inconnu de Voldemort et conclu la discussion de la manière qui suit.
« Super. Et qui d’autre viendrait avec nous dans cette petite excursion ? »
Le ton sarcastique et dénué de toute joie passa inaperçu aux oreilles inexistantes de Voldemort et il pointa le sol du doigt.
« Mais Nagini bien sur ! Tu sais très bien mon cher Severus que je ne me sépare jamais de mon précieux. »
En son fort intérieur, Severus se fit une remarque sur le fait que si il n’avait pas de vie sociale, c’était à cause d’un mégalomaniaque assassin de jolies rousses qui avait une double personnalité et un penchant pour la zoophilie. Puis il cita Molière et se demanda ce qu’il venait faire dans cette galère.
Il prit son air le plus ravi et le plus enjoué possible et posa l’instrument qu’il nettoyait tout en déclarant : « Qu’attendons nous donc pour aller gambader dans la Foret Interdite ? »
Et Voldemort, heureux de voir son plus fidèle et unique Maître des Potions le suivre de la sorte, faillit dire « Gentil toutou, gentil », lorsqu’il se souvint que Nagini allait faire une crise de jalousie et se tut.
--- un peu plus tard, dans la Foret Interdite ---
Lalla avait perdu ses meilleurs amis, Po, Dipsy et Thinky Winky. Même si la pauvre Thinky n’était que son elfe de maison et que Po et Dipsy était des fantômes, c’était tout de même ses meilleurs amis.
En effet, depuis la plus tendre enfance, Lalla avait toujours vécue en retrait de sa famille, sa mère y ayant porté le plus grand soin.
Un coup du sort avait rendu la jolie Lala cracmol et comme chacun le sait, être cracmol ne rapportait pas dans les familles au sang-pur, supportrices de Lord Voldemort.
Car Lalla n’était pas la fille de n’importe quelle famille mangemorts. Lalla n’était ni plus ni moins que la petite sœur de Bellatrix, Narcissa et Sirius Black !
Et Lalla ramassait des champignons dans la Foret Interdite, lieu qui était devenu sa maison lorsque sa mère l’avait mis à la porte pour de bon. Elle avait choisi cet endroit car il était proche de Poudlard et que cela permettait à Sirius de venir lui apporter des gourmandises en cachette. Mais voilà plusieurs mois que son Sirius chéri n’était pas venu et Lalla ramassait des champignons pour combler le manque affectif.
Quelque part pas très loin d’elle, une branche craqua et la jeune femme frêle et rousse s’allongea rapidement sur les feuilles en décomposition afin d’observer l’intrus et de ne pas se faire voir par celui-ci. Elle avait déjà failli se faire manger par Ararog, et ne voulait pas vraiment recommencer l’expérience.
Severus en avait plus que ras-le-bol et ne désirait qu’une chose, mourir. Enfin, pas vraiment mourir, mais se coucher, fermer les yeux et faire comme si il était seul au monde, sans Maître prise de tête qui lui faisait parfois penser à Petunia Evans. Et dieu qu’il détestait la moldue. Et il voulait boire. Parce que l’air de la Foret était humide et chaud, et qu’il transpirait dans ses robes noires et que bientôt, il allait vraiment mourir. D’inanition cette fois ci.
Voldemort sur son arbre perché, tenait dans sa main une coupe de jus de groseille. Nagini, par la voix de son maître attiré (et déçu de voir qu’il était en train de perdre à chat perché) lui avait en effet porté une douce coupe d’un doux breuvage. Voldemort avait soif et c’était donc la moindre des choses que de le satisfaire et de lui oter cette soif qui rendait son teint plus crayeux qu’il ne l’était déjà. Et Nagini n’aimait pas les serpents au teint crayeux.
Un plop se fit entendre dans les fourrés et Severus apparu devant son Maître et Nagini. Le maître des potions transpirait à grosses gouttes et s’effondra à genoux, tendant la main de façon dramatique vers son Maître.
« A boire. Je vous en supplie. A boire. »
Voldemort laissa échapper un petit rire et répondit comme suit : « Viens m’attraper d’abord. » et il transplana.
Severus fit les gros yeux et Nagini, décida de sortir de dessous sa queue une autre coupe, contenant le même liquide frais au goût de framboise mentholé. Severus se jeta sur la coupe et ayant trop soif pour réfléchir, il but jusqu’à la dernière goutte. Eut-il réfléchi ne serais-ce que un quart de milliseconde, il aurait réalisé qu’il était en train de boire l’aphrodisiaque que Lucius lui avait demandé pas plus tard que la veille.
Helas, il ne s’en rendit pas compte et n’entendit pas Nagini persiffler d’une façon ressemblant fort à un rire sardonique.
Un nouveau plop se fit entendre et devant lui, Voldemort tapa du pied.
« C’est pas juste. Tu joues pas Severus. Moi je transplane de partout pour que tu tentes de m’attraper et toi tu restes avec Nagini. Non, non, non ! Joue avec moi ! »
A ce moment là, Severus leva la tête et vit Voldemort comme il ne l’avait jamais vu. Beau, élégant dans sa longue robe sombre, les fentes lui servant de nez resplendissant au milieu de son doux visage reptilien. A ce moment-là, Severus trouva Voldemort magnifique.
Le seul inconvénient de cette situation était que Voldemort étant trop imprégné de magie noire, l’aphrodisiaque versé par Nagini n’avait aucun effet sur son esprit. Et Severus restait là, pantelant face à son Maître, une érection massive dans son pantalon.
« Tu m’ennuies Severus. Oui. Je n’ai plus envie de jouer à chat. Tu viens Nagini, on rentre. »
Et d’un plop majestueux, Voldemort s’en alla, laissant Severus, à quatre pattes, de grosses gouttes de sueurs coulant le long de son front, et dans une situation physique quelque peu délicate.
Par Merlin, il avait besoin de se satisfaire. Il tenta de se relever, souffrant quelque peu en son fort intérieur et finit par se retrouver debout contre un des arbres biscornus de la Foret Interdite. Il déboutonna rapidement son pantalon et le cœur encore brisé par le départ inattendu de Voldemort, commença à se masturber.
C’est alors que une vision de rêve apparue, rousse et jolie, avec à ses cotés un elfe de maison très moche et deux fantômes obèses.
Lalla Black avait entendu la totalité de la discussion et se demandait qui étaient ces étranges personnes et ce qu’elles venaient faire dans son bois. L’homme qui l’instant d’avant était à quatre pattes sur le sol recouvert de feuilles se tenait désormais contre le tronc d’un arbre où l’année d’avant, Lalla avait empalé un lapin pour voir ses intestins.
Lalla avait peu fréquenté les hommes et depuis pas mal d’années, elle n’en avait d’ailleurs plus vu aucun, sinon le grand moche et vulgaire qui traînait par là et se faisait appeler Grid.
Cet homme là, pensa t-elle, ressemble au centaure au moment du rut. Et elle décida de faire ce que les femelles centaures faisaient, se disant que si ça fonctionnait sur un centaure, cela devait bien pouvoir fonctionner sur un humain.
L’homme en noir lui sourit et elle s’approcha un peu plus prés, commandant à ses camarades de jeu de rester en arrière. A peine fut-elle à distance raisonnable du nez de l’homme, qu’il l’embrassa à pleine bouche et que les mains élégantes remontaient ses haillons. Se rappelant l’attitude des femelles centaures, elle décida de laisser cet homme lui faire ce qu’il voulait, puisque si ses observations se révélaient juste, il allait lui faire du bien.
--- Quelques minutes plus tard ---
« Lily ! » s’exclama t-il en jouissant au fond du vagin de la jeune femme rousse. Jeune femme qui ne réussit qu’à soupirer « Non, moi c’est Lalla » avant de jouir à son tour et de se laisser retomber contre le torse glabre de l’homme étrange qui venait de la dépuceller.