[Défi] Prière
Auteur/Artiste : cassidy_b
Titre : Prière
Média : jeux vidéo, quelque part entre la gen I et la gen II (BRJ/RFVF - OAC/HGSS)
Personnages/Couples : Lavanville / Green (Rattatac) / Agatha et M. Fuji.
Disclaimer : Pokémon appartient à Satoshi Tajiri et Nitendo.
Rating : PG
Défi : Lavanville (Version Dark)
Note de l’auteur : Trois drabbles indépendants écrits sur l' Arbre à drabbles 8 de drakys (vous aussi, venez écrire du fluff pokémonesque !). Je fais un peu mal à la deadline, mais comme la co-modo n'a pas encore posté les nouveaux thèmes *COUGHCOUGH*, c'est bon \o/
Ils font peur aux étrangers, ces murmures indistincts volant dans les allées de la ville. Ce sont des griffes invisibles qui se referment sur une épaule, une bouffée d’air glacé qui vient souffler des mots sur un visage. Mort. Punition. Agonie. Vengeance et damnation.
Les habitants ont en eux un éclat différent, un scintillement éphémère qui les voile dans une brume pourtant absente de Lavanville. Certains disent que les âmes égarées ne viennent pas se consoler entre les murs de la tour, mais dans les cœurs de ceux qui viennent y prier.
D’autres racontent que ce sont eux, les fantômes.
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Il s’enfuit à nouveau aux abords de la ville, et pourtant, ça n’est pas exactement par lâcheté. Green ne voit juste aucune raison de prendre toujours la même route de Carmin sur Mer à Lavanville ; il se souvient trop bien de la première qu’il a empruntée pour ne pas vouloir en changer.
Sur un chemin qui surplombe la ville, il y a un jour eu un petit monticule de terre, maintenant tassé par les années. Green connaît son emplacement par cœur : c’est le seul endroit où il se sent le devoir d’aller réciter des mots apaisants et ses propres regrets.
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Fuji ne demande pas à Agatha les raisons de sa présence jusqu’ici. Il défend l’entrée de la tour, inflexible ; c’est l’éternelle querelle d’un vieil homme qui aimait trop les Pokémons pour tolérer la violence froide et assumée d’une dame appartenant au sommet.
- Et qui leur apprendra à se défendre, lorsque vous aurez quitté ce monde ? Vous êtes le seul à les rendre vulnérable. Je suis venue prier.
Il lit dans ses yeux la préoccupation, la tristesse, peut-être, et aussi-
Ce jour-là, Fuji penche calmement la tête et la laisse passer : il sait reconnaître la mort là où elle s’est logée.