Essai : La plume
Titre : La plume
Personnages : Adrian/Mandy
Catégorie : essai
Rating : G
Disclaimer : Les personnages, bien qu'on ne les voient quasiment jamais dans les livres, appartiennent bien à JKR. Si, si ! Dommage...
Note : Je vous l'accorde 800 mots, pas de quoi casser la patte à canard ! C'est petit, c'est court et en plus, ça nous laisse sur la fin. Disons que c'est un défi personnel. Je l'ai écrit en avril dernier et depuis plus rien. Alors, voilà on faire un deal. Ce texte sera le premier épisode d'une mini série sur ce couple. Il y aura donc une suite et je me relance dans une aventure périlleuse et incertaine.
La Plume
Depuis quelques temps, Marcus et Miles se posaient beaucoup de questions au sujet d’Adrian. Ce dernier semblait très préoccupé et surtout sérieux, presque studieux même.
- Ne me dis pas que tu retournes à la bibliothèque ?
- Si. Ça te pose un problème ? Oh ! Non ! Ne me dis pas qu’on a entraînement, j’ai complètement oublié !
- On n’a pas entraînement ! Asséna Marcus.
- Où est le problème alors ?
- Tu passes tout ton temps à la bibliothèque.
- Je révise. McGonagall et Rogue nous ont filé trois rouleaux de parchemins chacun et Flitwick un devoir mardi matin !
Miles reconnut qu’Adrian n’avait pas tort, mais en aucun cas, il ne se dit qu’il devrait faire comme lui. Adrian ne s’attarda pas plus longtemps et courut presque pour regagner la bibliothèque.
Il n’aimait pas mentir à ses amis mais mieux valait ça qu’ils sachent la vérité, sinon il serait certainement brimé. Marcus ne connaissait aucun sentiment autre que celui de la victoire et Miles ne s’intéressait qu’aux jolies filles pas bien farouches. Alors s’il leur disait qu’il avait des vues sur une Serdaigle, c’était les brimades assurées.
Comme à son habitude, il fit le tour de la bibliothèque, mais il ne la vit pas et donc s’assit à la table qui offrait la meilleure vue sur l’entrée, tout en étant discrète. Il ne pourrait pas la louper.
Depuis un mois qu’il avait découvert son existence, il devait reconnaître qu’il n’avait jamais été aussi studieux et que ses notes étaient bien meilleures car il passait la plupart de son temps à la bibliothèque et qu’il révisait vraiment.
Adrian ne connaissait que son nom de famille, Brocklehurst et savait déjà qu’elle n’était pas de sang pur. Tant pis.
Il avait essayé de l’aborder à plusieurs reprises mais elle semblait aimantée à sa meilleure amie. Il l’avait croisé une fois dans les couloirs mais il était accompagné de Marcus et Miles et elle avait eu l’air de les fuir. Pour la première fois, Adrian comprenait qu’être à Serpentard n’avait pas que des avantages. Faire peur aux premières années, être avantagé par Rogue, c’était bien beau mais pour draguer une fille, ce n’était pas l’idéal.
La jeune fille arriva au bout d’une heure alors qu’il étudiait la potion de Felix Felicis en se disant qu’il en aurait bien besoin vu qu’elle était seule. Il souffla plusieurs fois pour se donner du courage et cacha sa plume dans son sac avant d’aller la voir. Prétexte ridicule mais, il n’avait pas trouvé mieux que de lui demander une plume.
- Excuse-moi.
Elle releva la tête de ses livres avec un timide sourire aux lèvres qui s’effaça bien vite quand elle vit la couleur de son uniforme. Adrian ne se découragea pourtant pas et lui demanda gentiment si elle voulait bien lui en prêter une car il venait de casser la pointe de la sienne.
- J’avais que celle-ci. Je te la rends juste après.
Elle eut peut-être peur de lui mais elle lui en donna une.
- Tu peux la garder, j’en ai d’autres.
Adrian se vexa. Elle ne le croyait pas capable d’être gentil. Il voulait lui emprunter, pas lui voler.
Il passa l’heure suivante avec la plume dans la main. Elle était beaucoup plus fine que la sienne et même si elle ne le regardait pas, il préférait l’utiliser pour ne pas faire foirer son plan. Et quand il émergea de ses parchemins pour aller la remercier, il constata qu’elle avait déserté la bibliothèque. Raté.
En allant dans la Grande Salle, Marcus lui fit passer un interrogatoire sur la « plume de fille » qu’il avait dans la main.
- Elle est à qui ?
- Une fille.
- Mais qu’est-ce que tu fous avec ça ?
- Je vais aller lui rendre.
- T’en avais pas ?
- Non, j’ai eu un souci avec la mienne.
- C’est qui ?
- Une Serdaigle.
- Pff, jette-la !
- Non.
- Et pourquoi tu ne…
- La ferme, Marcus. Tu me saoules là !
Avec appréhension, il se dirigea vers la table des Serdaigles en essayant de la reconnaître parmi les uniformes bleus. Elle était dos à lui.
- Euh… Mandy, je pense qu’il y a quelqu’un qui veut te parler.
Elle sursauta et se retourna vers Adrian qui avait envie de sourire devant son expression et puisque maintenant, il connaissait son prénom. Mandy Brocklehurst.
- Tiens ta plume. Merci.
Elle eut l’air étonné mais Adrian lui tourna le dos pour rejoindre sa table avant qu’elle fasse une remarque comme quoi elle ne s’y attendait pas. Il fit à peine deux pas, qu’il entendit déjà les chuchotements curieux de ses amies. Tout ce tapage pour une plume, heureusement qu’il ne l’avait pas invité à Pré-au-Lard, ses amies se seraient sûrement évanouies par tant d’excitation. Quoique ce n’était pas une si mauvaise idée.
Personnages : Adrian/Mandy
Catégorie : essai
Rating : G
Disclaimer : Les personnages, bien qu'on ne les voient quasiment jamais dans les livres, appartiennent bien à JKR. Si, si ! Dommage...
Note : Je vous l'accorde 800 mots, pas de quoi casser la patte à canard ! C'est petit, c'est court et en plus, ça nous laisse sur la fin. Disons que c'est un défi personnel. Je l'ai écrit en avril dernier et depuis plus rien. Alors, voilà on faire un deal. Ce texte sera le premier épisode d'une mini série sur ce couple. Il y aura donc une suite et je me relance dans une aventure périlleuse et incertaine.
La Plume
Depuis quelques temps, Marcus et Miles se posaient beaucoup de questions au sujet d’Adrian. Ce dernier semblait très préoccupé et surtout sérieux, presque studieux même.
- Ne me dis pas que tu retournes à la bibliothèque ?
- Si. Ça te pose un problème ? Oh ! Non ! Ne me dis pas qu’on a entraînement, j’ai complètement oublié !
- On n’a pas entraînement ! Asséna Marcus.
- Où est le problème alors ?
- Tu passes tout ton temps à la bibliothèque.
- Je révise. McGonagall et Rogue nous ont filé trois rouleaux de parchemins chacun et Flitwick un devoir mardi matin !
Miles reconnut qu’Adrian n’avait pas tort, mais en aucun cas, il ne se dit qu’il devrait faire comme lui. Adrian ne s’attarda pas plus longtemps et courut presque pour regagner la bibliothèque.
Il n’aimait pas mentir à ses amis mais mieux valait ça qu’ils sachent la vérité, sinon il serait certainement brimé. Marcus ne connaissait aucun sentiment autre que celui de la victoire et Miles ne s’intéressait qu’aux jolies filles pas bien farouches. Alors s’il leur disait qu’il avait des vues sur une Serdaigle, c’était les brimades assurées.
Comme à son habitude, il fit le tour de la bibliothèque, mais il ne la vit pas et donc s’assit à la table qui offrait la meilleure vue sur l’entrée, tout en étant discrète. Il ne pourrait pas la louper.
Depuis un mois qu’il avait découvert son existence, il devait reconnaître qu’il n’avait jamais été aussi studieux et que ses notes étaient bien meilleures car il passait la plupart de son temps à la bibliothèque et qu’il révisait vraiment.
Adrian ne connaissait que son nom de famille, Brocklehurst et savait déjà qu’elle n’était pas de sang pur. Tant pis.
Il avait essayé de l’aborder à plusieurs reprises mais elle semblait aimantée à sa meilleure amie. Il l’avait croisé une fois dans les couloirs mais il était accompagné de Marcus et Miles et elle avait eu l’air de les fuir. Pour la première fois, Adrian comprenait qu’être à Serpentard n’avait pas que des avantages. Faire peur aux premières années, être avantagé par Rogue, c’était bien beau mais pour draguer une fille, ce n’était pas l’idéal.
La jeune fille arriva au bout d’une heure alors qu’il étudiait la potion de Felix Felicis en se disant qu’il en aurait bien besoin vu qu’elle était seule. Il souffla plusieurs fois pour se donner du courage et cacha sa plume dans son sac avant d’aller la voir. Prétexte ridicule mais, il n’avait pas trouvé mieux que de lui demander une plume.
- Excuse-moi.
Elle releva la tête de ses livres avec un timide sourire aux lèvres qui s’effaça bien vite quand elle vit la couleur de son uniforme. Adrian ne se découragea pourtant pas et lui demanda gentiment si elle voulait bien lui en prêter une car il venait de casser la pointe de la sienne.
- J’avais que celle-ci. Je te la rends juste après.
Elle eut peut-être peur de lui mais elle lui en donna une.
- Tu peux la garder, j’en ai d’autres.
Adrian se vexa. Elle ne le croyait pas capable d’être gentil. Il voulait lui emprunter, pas lui voler.
Il passa l’heure suivante avec la plume dans la main. Elle était beaucoup plus fine que la sienne et même si elle ne le regardait pas, il préférait l’utiliser pour ne pas faire foirer son plan. Et quand il émergea de ses parchemins pour aller la remercier, il constata qu’elle avait déserté la bibliothèque. Raté.
En allant dans la Grande Salle, Marcus lui fit passer un interrogatoire sur la « plume de fille » qu’il avait dans la main.
- Elle est à qui ?
- Une fille.
- Mais qu’est-ce que tu fous avec ça ?
- Je vais aller lui rendre.
- T’en avais pas ?
- Non, j’ai eu un souci avec la mienne.
- C’est qui ?
- Une Serdaigle.
- Pff, jette-la !
- Non.
- Et pourquoi tu ne…
- La ferme, Marcus. Tu me saoules là !
Avec appréhension, il se dirigea vers la table des Serdaigles en essayant de la reconnaître parmi les uniformes bleus. Elle était dos à lui.
- Euh… Mandy, je pense qu’il y a quelqu’un qui veut te parler.
Elle sursauta et se retourna vers Adrian qui avait envie de sourire devant son expression et puisque maintenant, il connaissait son prénom. Mandy Brocklehurst.
- Tiens ta plume. Merci.
Elle eut l’air étonné mais Adrian lui tourna le dos pour rejoindre sa table avant qu’elle fasse une remarque comme quoi elle ne s’y attendait pas. Il fit à peine deux pas, qu’il entendit déjà les chuchotements curieux de ses amies. Tout ce tapage pour une plume, heureusement qu’il ne l’avait pas invité à Pré-au-Lard, ses amies se seraient sûrement évanouies par tant d’excitation. Quoique ce n’était pas une si mauvaise idée.