Très cher Albus

Mar 22, 2008 08:24

 Titre : Très cher Albus
Auteur : aylala
Personnages : Nicolas Flamel, Albus Dumbledore
Catégorie : Croisade, « Mon ami,mon frère »
Rating : G

Très cher Albus,

Pour Albus Dumbledore

Dortoir des Gryffondor de 6ème année.

Très cher Albus,

Comme toujours j’ai été ravi de recevoir le hibou de Poudlard qui venait me porter une lettre de toi. Ton impatience m’a fait sourire même si elle ne m’a pas étonnée. Aussi, comme je n’ai pas oublié qu’à 16 ans, la moindre attente peut sembler durer une éternité, je me suis empressé de lire l’article que tu m’as fait parvenir.

Je l’ai trouvé vraiment très bon. Et tu sais pertinemment que si cela n’avait pas été le cas, je te l’aurais dit tout aussi franchement. Ton analyse est fine et détaillée, tes arguments sont précis et bien que présenté d’une manière originale, ils sont porteurs et donnent à réfléchir. D’ailleurs, à l’instant où je poserais ma plume, j’irais immédiatement rejoindre mon laboratoire pour essayer cette fameuse expérience que tu décris. Tu as du réaliser déjà tout l’impact que ce que décris pourrait avoir dans des domaines aussi divers et variés que l’alchimie et même la métamorphose !

Vraiment, Albus, cet article est de loin le meilleur que tu ais écrit jusqu’à maintenant et dès ce soir je contacterais l’éditeur du Mensuel de la Métamorphose pour appuyé ta demande de publication. Tu es jeune, il est vrai, mais je n’ai jamais rencontré un esprit aussi prometteur que le tien.

Ce n’est pas un secret que je nourris de grandes ambitions à ton égard. Tu feras de grandes choses, de très grandes choses j’en suis convaincu. Le fait que tu ais pour ami un vieillard de 571 ans n’en est-il d’ailleurs pas une preuve ?

Dès la toute première lettre que j’ai reçue de toi, j’ai pressenti que j’avais à faire à un prodige. Mais ne va pas te monter la tête. Tu n’as que 16 ans, la route est longue et même si tu penses que cela n’arrivera pas, tu commettras des erreurs. Nous en commettons tous, mais lorsqu’on a en soit une connaissance aussi vaste que la tienne, nos mauvais jugements peuvent se révéler désastreux. Alors, quand bien même tu es le sorcier le plus jeune à avoir publié dans des revues hautement scientifique et que tu vois plus loin que l’immense majorité des sorciers et des sorcières qui t’entourent, je te recommande la prudence et l’humilité.

Ce sont des mots vains à ton âge, je le sais bien, mais crois moi, mieux vaut toujours garder les pieds sur terre et l’esprit clair.

Très cher Albus, Pernelle me demande désormais si tu comptes toujours venir nous rendre visite à la maison quelques jours pendant les vacances d’été. Elle aimerait bien rencontrer mon si jeune ami et j’avoue avoir très envie moi aussi de te faire approfondir les bases que tu possède en alchimie. Je serais ravi de me transformer en professeur l’espace de quelques jours !

Je sais que ta réponse ne tardera pas et que je dois m’attendre à recevoir un nouveau courrier de toi d’ici peu. Ta recherche sur les effets des mélanges aqueux d’asphodèle avance-t-elle aussi vite que tu l’espérais ?

N’oublie pas non plus de bien réviser tes examens de fin d’année. Les ASPICs sont l’an prochain et tu sais que toute la communauté scientifique sorcière aura les yeux braqué sur tes résultats. Excuse le vieux farceur que je suis te le rappeler mais je me suis dit qu’un peu de pression ne pourrais pas te faire de mal.

Avec toute ma sincère amitié, mon profond respect et ma grande admiration,

Ton très vieil ami,
Nicolas Flamel.

PS : Tu trouveras ci-joint ton manuscrit que je me suis permis de corriger avant que tu ne songes à l’envoyer chez l’éditeur. Par Merlin Albus, comment un esprit aussi brillant que le tien peut avoir une orthographe si déplorable ! J’ai l’impression de me revoir à ton âge !

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